-
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), révèle la signature, à partir de comparaison des génomes d’aborigènes australiens et de populations indiennes, sud-asiatiques et guinéennes, d’un transfert d’environ 11% de gènes de l’Inde vers l’Australie, remontant selon des simulations à 141 générations, soit il y a environ 4 000 ans.
Cette conclusion est particulièrement intéressante car elle semble apporter une réponse à l'apparition de divers changements qui ont eu lieu à cette époque en Australie. On peut citer, parmi ceux-ci, l’apparition de microlithes, des nouvelles utilisations des plantes et les premières traces fossilisées en Australie d'un canidé d’apparence très semblable à celle des chiens indiens, le dingo. De nouvelles recherches vont devoir approfondir les liens entre tous ces éléments qui stimulent notre curiosité.
votre commentaire -
Une étude, publiée lundi 4 février par la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS), vient de démontrer, à l'échelle des Pays-Bas, qu'il est possible en pratique d'effectuer un relevé précis des précipitations grâce aux perturbations des réseaux de téléphonie mobile, en suivant un principe exposé dans un article publié par Science en 2006.
Une distorsion existe bien, mais une fois celle-ci analysée et compilée, la modélisation permet de donner une image des passages pluvieux aussi fidèle que les radars et les pluviomètres habituellement utilisés par les services de météorologie.
Compte tenu du fait que les réseaux de téléphonie mobile couvrent 90 % de la population mondiale et les opérateurs utilisent une technologie identique, il est donc, désormais possible avec un seul et unique algorithme, de mesurer l'intensité des pluies sur toute la planète.
votre commentaire -
Des travaux, dont les résultats sont publiés dans revue Nature Geoscience, ont permis de mettre en évidence le lien entre le ralentissement du tapis roulant océanique, qui transporte en surface les eaux chaudes vers les hautes latitudes et en profondeur les eaux froides vers le sud, et la réduction de l'absorption du carbone anthropique dans l'Atlantique nord entre 1997 et 2006.
Plus précisément, dans l'étude, l’Atlantique nord a été décomposée en deux régions principales: subtropicale et subpolaire. Trois conclusions pratiques en ont été tirées:
- 1) L'absorption du CO2 anthropique s'est faite presque exclusivement dans le gyre subtropical, mais ce CO2 est transporté vers le gyre subpolaire par la circulation méridienne.
- 2) Le ralentissement de la circulation méridienne est la principale cause de la diminution du transport du CO2 anthropique du gyre subtropical vers le gyre subpolaire, ce qui contribue à limiter le stockage du CO2 anthropique dans les eaux profondes.
- 3) La circulation méridienne apporte de l’eau non saturée en CO2 en provenance de l’Atlantique Sud, mais son ralentissement contribue à augmenter la teneur de CO2 en surface dans l’Atlantique Nord, ce qui limite le transfert du CO2 de l’atmosphère vers l’océan.
Il apparaît, en conséquence, que ces données importantes doivent être, à l'avenir, davantage prises en compte dans les modèles de prévision du changement climatique.
votre commentaire -
Ce lundi 4 février, il a été annoncé que les résultats des analyses ADN identifient le squelette découvert en septembre 2012 dans les sous-sols de Leicester, en Angleterre, comme étant bien celui de Richard III, dernier roi de la dynastie des Plantagenêts en Angleterre, mort en 1485 les armes à la main à la bataille de Bosworth Field remportée par son rival Henri Tudor.
Cette analyse fera, très certainement bientôt l'objet d'une publication scientifique dans une revue spécialisée. Pour l'instant, la confirmation de la découverte des restes de Richard III, dont le décès avait mis un terme à la guerre des deux roses, a été très commentée en Angleterre et vite répercutée par un grand nombre de journaux français dont Le Figaro, Libération et Le Monde. Il est vrai que ce roi, qui a régné deux ans, a été décrit de façon appuyée par William Shakespeare, dans l'une de ses pièces, comme un tyran bossu et sanguinaire, alimentant de la sorte, durant des siècles, l'imaginaire historique collectif.
votre commentaire -
Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science du 1er février, ont abouti à la mise au point d'un dispositif expérimental qui permet de mesurer la masse d'un atome à partir de la seconde. D'un point de vue théorique, cette possibilité était déjà connue et découlait des découvertes d'Albert Einstein et de Louis de Broglie. En effet, ce dernier, à partir de l'équation E=mc2, a montré que la matière présentait un aspect ondulatoire, dont la fréquence est proportionnelle à la quantité d'énergie contenue dans celle-ci.
Pour contourner cette difficulté, les auteurs de l'article se sont servi du principe de la dilatation du temps porté par la relativité restreinte: en effet, ils ont combiné les ondes de matière émises par des atomes en mouvement avec les ondes provenant d'atomes stationnaires. Le léger décalage, apparu entre les deux, a pu être mesuré, prouvant, en pratique, qu'on peut bien utiliser un seul atome de matière pour mesurer le temps et réciproquement.
Par cette méthode, il est donc, envisageable dès maintenant de relier directement le kilogramme à la seconde et de se passer de la référence à l'étalon en platine iridié, conservé au Bureau international des poids et mesures (BIPM) de Sèvres.
votre commentaire