-
Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature du 14 février 2012, ont permis d'identifier quatre nouveaux virus marins dont l'un, baptisé HTVC010P, est sans doute le micro-organisme le plus abondant sur notre planète.
HTVC010P est un phage parasitant une bactérie baptisée SAR11, qui représente un tiers de l'abondance des bactéries marines. Cette bactérie SAR11 a été identifiée pour la première fois dans la mer des Sargasses en 2002 et il s'avère qu'elle joue un rôle important dans le cycle du carbone au niveau planétaire: elle se nourrit des matières organiques dissoutes dans les milieux aquatiques et contribue ainsi au recyclage des nutriments. De plus, elle absorbe de l'oxygène et rejette du carbone issu des nutriments dont elle se nourrit, fournissant ainsi les éléments nécessaires au développement du plancton océanique qui produit lui-même la moitié de l'oxygène nouveau entrant chaque jour dans l'atmosphère terrestre.
Alors qu'on pensait jusqu'à présent que SAR11 dominait les océans, principalement du fait qu'elle n'avait pas de prédateurs, la découverte du rôle du virus HTVC010P comme principal prédateur de SAR11, lui confère une importance particulière dans la vie des océans.
votre commentaire -
Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Science datée du 8 mars, révèlent que les températures sur la Terre sont aujourd'hui plus élevées que durant la plupart des 11.300 années passées.
C'est à partir des analyses effectuées sur 73 sites autour du globe, que l'histoire des températures terrestres depuis la fin de la dernière période glaciaire, il y a environ 11.000 ans, a pu être reconstituée. Il en ressort, en particulier, que ces dix dernières années ont été les plus chaudes, comparé à 80% des 11.300 années passées.
Comme la position de la Terre par rapport au Soleil, notamment son inclinaison, est le principal facteur naturel qui a affecté les températures au cours des 11.300 dernières années, nous devrions être aujourd'hui encore dans une longue période de refroidissement, ce qui n'est pas le cas. Il est donc préoccupant de constater que leréchauffement de ces 50 dernières années résulte des activités humaines et non de phénomènes naturels.
votre commentaire -
Des travaux, dont les résultats sont publiés dans l'édition du 7 mars 2013 de la revue Nature, ont permis de mesurer, avec une précision encore jamais atteinte (163 000 années-lumière.), la distance à notre galaxie voisine, le Grand Nuage de Magellan.
Comme les étoiles de cette galaxie sont utilisées pour fixer l'échelle des distances de galaxies plus éloignées, la connaissance précise de leur éloignement améliore notre connaissance du taux d'expansion de l'Univers (la Constante de Hubble) et constitue une étape très utile dans la compréhension de la nature de la mystérieuse énergie noire responsable de l'accélération de l'expansion.
Ce sont les observations rigoureuses d'un type rare d'étoiles doubles situées à proximité l'une de l'autre, les binaires à éclipses, qui ont permis de faire cette mesure avec une précision de 2 %. De plus, les efforts d'amélioration de la méthode laissent espérer l'obtention d'une précision de l'ordre de 1 % sur la distance au Grand Nuage de Magellan dans les quelques années à venir.
votre commentaire -
Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics, ont permis de découvrir, pour la première fois, le basculement de l’axe magnétique d'une étoile massive.
C'est dans le cadre d’un large programme d’observation du magnétisme des étoiles massives, en 2011 et 2012, que ce changement d’orientation inattendu du dipôle magnétique fossile de l’étoile de Herbig HD 190073, une jeune étoile massive, a pu être constaté.
La seule hypothèse, appuyée par des simulations numériques récentes, pour expliquer ce phénomène est qu'il soit dû à la naissance de mouvements convectifs au cœur de l’étoile.
votre commentaire -
Une étude, dont les résultats sont publiés dans la revue PLOS ONE, rapporte la découverte en Sibérie d'une dent fossilisée de chien domestique datant d'il y a 33.000 ans, l'un des plus anciens retrouvés à ce jour.
C'est l'analyse de l'ADN extraite de cette dent, qui a permis de déterminer qu'il s'agissait bien d'un ancêtre du chien moderne, baptisé «chien de l'Altai», du nom des montagnes où la dent a été découverte. A ce jour, les fossiles les plus anciens de chiens modernes découverts datent de 36.000 ans et selon des estimations la séparation entre les chiens et les loups remonterait à plus de 100.000 ans.
Selon les conclusions de l'étude, le «chien de l'Altai» est beaucoup plus proche des chiens modernes et des canins préhistoriques trouvés sur le continent américain que des loups, révélant une histoire plus ancienne des chiens en dehors du Proche-Orient ou de l'Asie de l'Est qu'on pensait être jusqu'alors le berceau du chien moderne.
votre commentaire