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Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Nature datée du 10 avril 2013, ont permis de révéler la capacité des cellules souches hématopoïétiques de produire en urgence de manière adaptée, les globules blancs qui permettent à l'organisme de faire face à une inflammation ou une infection.
Plus précisément, une molécule biologique, dénommée M-CSF (Macrophage Colony-Stimulating Factor), produite en grande quantité par l’organisme lors d’une infection ou d’une inflammation indique le chemin à prendre aux cellules souches: l’interrupteur de la lignée myéloide s’active (le gène PU.1) sous l’effet de cette molécule et la cellule souche produit rapidement les cellules les plus adaptées à la situation, au premier rang desquelles, les macrophages.
Cette découverte pourrait permettre de protéger des infections les patients ayant bénéficié d'une greffe de moelle osseuse, en attendant que leur système immunitaire se reconstitue.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science du 29 mars 2013, révèle comment se déclenche la dernière étape de la division cellulaire: il s'agit de l'instant où les deux cellules filles doivent se séparer pour vivre une vie indépendante.
Il apparaît qu'il existe des verrous de sécurité pour éviter l'émergence de cellules défectueuses pouvant conduire au cancer et que, de ce fait, avant de couper le cordon (pont cytoplasmique) qui les relie, ces deux cellules «prennent leur temps pour s'assurer de bien trouver leur place» au sein de l’organisme.
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L'expérience AMS, dont les tout premiers résultats sont publiés dans la revue Physical Review Letters, confirme l'existence d'un excès d'antimatière d'origine inconnue dans le flux des rayons cosmiques.
C'est le 3 avril que l’équipe internationale, qui exploite le Spectromètre magnétique alpha (AMS), a rendu public ses premières conclusions sur la recherche de matière noire, lors d’un séminaire au CERN.
Située à bord de la Station Spatiale Internationale, l'expérience AMS a enregisté, en un année et demie, 25 milliards de particules incluant 400 000 positons dans des énergies de 0.5 GeV à 350 GeV. Elle confirme avec une précision sans précédent la présence d'un excès de positons dans le flux des rayons cosmiques avec la particuliarité que cette fraction de positons augmente de façon continue de 10 GeV à 250 GeV.
Comme cette variation ne peut pas être expliquée par la seule production de positons secondaires (c'est-à-dire par ceux résultant uniquement des collisions des noyaux d'hydrogène avec le milieu interstellaire), l'origine de ce signal, pourrait être le fait de pulsars proches de notre galaxie ou être la signature de l'existence de particules de matière noire.
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Voici, tout d'abord, un point à la fin du premier trimestre 2013, des catalogues d'exoplanètes présentés par le site :
Au 31 mars 2013, les catalogues de ce site donnaient:
Général:
861 planètes
677 systèmes planétaires, 128 systèmes planétaires multiples
Vitesse radiale nouvelle présentation:
390 systèmes planétaires, 504 planètes, 82 systèmes planétaires multiples
Vitesse radiale ancienne présentation:
628 systèmes planétaires, 798 planètes, 119 systèmes planétaires multiples
Transits:
238 systèmes planétaires 294 planètes 37 systèmes planétaires multiples
Microlentille:
16 systèmes planétaires, 18 planètes, 2 systèmes planétaires multiples
27 systèmes planétaires, 30 planètes, 1 systèmes planétaires multiples
Chronométrage:
12 systèmes planétaires, 15 planètes, 2 systèmes planétaires multiples
Non confirmées:
168 systèmes planétaires 191 planètes 17 systèmes planétaires multiples
A partir de ces données et de données précédentes, j'ai calculé les
Taux de variation suivants:
Catalogue
Au 31
décembre
2012
Taux de variation
sur un an
Au 31
mars
2013
Taux de variation
sur un an
Ensemble des candidats compagnons
854
19,27%
861
12,84%
Exoplanètes détectées par vitesses radiales (ancienne présentation)
789
20,09%
798
13,84%
Systèmes planétaires correspondant aux détections par vitesses radiales
(ancienne présentation)
622
16,26%
628
12,34%
Systèmes planétaires multiples correspondant aux
détections par vitesses radiales
(ancienne présentation)
116
46,84%
119
26,60%
Planètes observées par transits
291
50,78%
294
27,83%
Systèmes planétaires correspondants aux transits
236
34,09%
238
21,43%
Appartenance des transits à des systèmes planétaires multiples
36
111,76%
37
27,59%
Exoplanètes détectées par microlentille
16
23,08%
18
20,00%
Systèmes planétaires correspondant aux détections par microlentille
15
25,00%
16
14,29%
Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par microlentille
1
0%
2
100,00%
Exoplanètes détectées par imagerie
32
10,34%
30
-3,23%
Systèmes planétaires correspondant aux détections par imagerie
28
7,69%
27
0,00%
Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par imagerie
2
100%
1
-50,00%
Exoplanètes détectées par chronométrage
17
0,00%
15
-6,25%
Systèmes planétaires correspondant aux détections par chronométrage
13
18,18%
12
9,09%
Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par chronométrage
3
-40,00%
2
-50,00%
Exoplanètes non confirmées ou réfutées
186
28,28%
191
22,44%
Systèmes planétaires correspondant aux exoplanètes non confirmées ou réfutées
165
17,02%
168
13,51%
Systèmes planétaires multiples correspondant aux exoplanètes non confirmées ou réfutées
15
275,00%
17
142,86%
On peut comparer ces chiffres avec les statistiques présentées à la fin de l'année 2012.
Il faut d'autre part prendre conscience que ces données correspondent à la partie émergée de l'iceberg des exoplanètes. En effet, à la suite de la mission Kepler, la NASA propose le triple environ de nouvelles candidates exoplanètes (2712 candidates à ce jour). Le site PHL (Planetary Habitability Laboratory) les a recensées par catégories.
De plus, ce site fait un pointage précieux des mondes potentiellement habitables.
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