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Des travaux, dont les résultats ont été publiés en ligne sur le site de la revue Advanced Functional Materials et Chemistry : A European Journal, ont permis d'obtenir des molécules photovoltaïques minimalistes et efficaces.
Actuellement, la compétition internationale pour élaborer, à partir de molécules organiques, des cellules photovoltaïques organiques aux performances comparables à celles des cellules en silicium des panneaux solaires, est extrêmement vive: « L'un des objectifs est de limiter l'utilisation de réactifs ou de solvants toxiques et de catalyseurs coûteux afin que ces molécules puissent s'intégrer à des dispositifs photovoltaïques pouvant être fabriqués à grande échelle».
Les molécules nouvelles présentées, de faible poids moléculaire, élaborées à partir d'une famille de molécules à base de triarylamines (pouvant être synthétisées en peu d'étapes), ont un rendement électrique supérieur à 4 % (l'un des rendements les plus élevés obtenus avec des molécules de structure aussi simple), ce qui prouve que, grâce à cette démarche d'optimisation, on pourra passer de la recherche fondamentale à la production industrielle de dispositifs solaires fabriqués à partir de molécules organiques.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, rapporte l'observation du brusque ralentissement de la rotation d’une étoile à neutrons.
Ce brusque ralentissement, dénommé «anti-glitch», a affecté l’étoile à neutrons 1E 2259+586, située à 10000 années-lumière. Il a été détecté le 28 avril 2012, grâce à l’observatoire spatial Swift. Il serait corrélé à une intense émission de rayons X, d’une durée de 36 millisecondes, détectée le 21 avril par le télescope spatial Fermi. Depuis cette observation, la vitesse de rotation diminue beaucoup plus vite.
De manière générale, la rotation des étoiles à neutrons a tendance à ralentir très lentement au fil du temps, mais il arrive qu'elle peut parfois réaccélérer de façon soudaine, un événement appelé «glitch». Selon les modèles, le glitch pourrait être expliqué par le processus de réarrangement interne lié au superfluide riche en neutrons, qui demeure au sein de l’étoile.
L'anti-glitch découvert incite donc, à reprendre la réflexion sur la structure interne de ces objets cosmiques extrêmes.
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Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 13 juin 2013 dans la revue Nature, ont abouti au décryptage du premier génome d'haptophyte séquencé, celui d'Emiliania huxleyi, une espèce unicellulaire extrêmement abondante de phytoplancton marin.
Pour séquencer le génome d'Emiliania huxleyi, un protiste disposant de métabolismes fondamentaux variés (photosynthèse, calcification, etc.), treize souches de l'espèce provenant de tous les océans ont été utilisées. Il est apparu que le génome d'Emiliania huxleyi, constitué de 141 millions de bases, est vingt fois plus petit que le génome humain qui en comprend environ 3 200 millions, mais, paradoxalement, il contient au moins un tiers de gènes en plus que celui-ci, puisque plus de 30 000 gènes ont été détectés. Ils codent pour toutes sortes de fonctions, «dont plus de la moitié sont totalement inconnues dans les bases de données génétiques existantes».
De plus, «les treize souches séquencées, que l'on croyait relativement proches, ne partagent en moyenne que 75% de leurs gènes». La présence d'une proportion de 25% de gènes spécifiques à certaines souches «est remarquable pour un organisme eucaryote sexué», lui conférant «une flexibilité génomique et des capacités d'adaptation élevées».
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science, présente la musculature abdominale du plus ancien vertébré fossilisé jamais répertorié, un poisson Gogo âgé d'environ 380 millions d'années, en la dessinant, pour la première fois, et faisant ainsi apparaître la position des muscles et l'orientation des fibres musculaires
Alors que, jusqu'ici, la communauté scientifique pensait que seuls les animaux terrestres disposaient des muscles abdominaux. Cette analyse a été possible parce que les poissons fossiles, trouvés dans la région des Kimberley en Australie occidentale, fichés dans des nodules de calcaire, conservent des tissus mous. Cette découverte est une vraie grande surprise car les poissons classiques «se propulsent en agitant leur queue de gauche à droite, de sorte que leurs muscles sont répartis de chaque côté du corps ».
Désormais, il faut déterminer si ces muscles sont les mêmes que ceux des vertébrés terrestres ou «si ce sont des muscles d'apparence similaire avec une fonction différente».
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Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics du 12 juin 2013, ont abouti à la découverte d'un tout nouveau type d'étoiles variables.
Effectuées grâce au télescope EULER de 1,2 mètre installé à l'Observatoire de La Silla de l'ESO au Chili, ces observations ont été rendues possibles du fait l'extrême précision de mesures régulières, sur une période de sept ans, de la brillance de plus de trois mille étoiles situées dans l'amas ouvert NGC 3766 (situé à environ 7000 années-lumière de la Terre dans la constellation méridionale du Centaure avec un âge estimé à 20 millions d'années environ): 36 des étoiles de cet amas ont présenté d'infimes variations de leur luminosité, de l'ordre de 0,1 % de la brillance normale des étoiles, avec une périodicité comprise entre deux et vingt heures.
Comme les modèles théoriques actuels ne prévoient pas cette variation périodique, l'hypothèse, que leur vitesse de rotation rapide intervient, est avancée pour progresser dans la recherche de «l'origine de ces mystérieuses variations».
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