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    Une étude, dont les résultats ont été publiés sur arxiv.org, révèle, à partir de simulations réalistes du climat des exoplanètes en rotation synchrone dans la zone d’habitabilité d’une naine rouge (elles présentent toujours la même face à leur étoile), que la formation des nuages avait un rôle important dans le refroidissement de certaines d'entre elles.

     

     

    Ces simulations, faites «en tenant compte en 3D du comportement des nuages et de leur capacité à réfléchir et à absorber les rayonnements issus de l’étoile ou du sol de l’exoplanète», ont duré des mois sur une grappe de serveurs de 216 ordinateurs.

     

    Comme la zone d'habitabilité d'une naine rouge est très proche de celle-ci, les planètes, qui se trouvent sur son bord interne, sont amenées finalement à tourner en rotation synchrone. On parvient alors, à la suite de ces calculs, et compte tenu du fait que les naines rouges correspondent au type d'étoiles le plus fréquent, à un doublement du nombre estimé d’exoplanètes habitables dans la Voie lactée, ce qui correspond au chiffre «astronomique» de 60 milliards.

     

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Pnas, révèle que le fait, que, dans la communication, l'expression orale est reliée à la gestuelle des mains, peut être considéré comme un réflexe hérité de nos ancêtres les poissons: en effet, il apparaît que chez eux, la même région du cerveau (au niveau du rhombencéphale, région postérieure du cerveau qui se compose du cervelet, du pont et du bulbe rachidien) contrôle la communication et le mouvement des nageoires pectorales qui, avec l’évolution, sont devenues des membres antérieurs chez les vertébrés terrestres.

    Ceci explique pourquoi, «aujourd’hui, bon nombre de vertébrés supérieurs, surtout les oiseaux et les mammifères, associent le son au mouvement des membres antérieurs, les appendices pectoraux des tétrapodes».

     


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    Des travaux, dont les résultats sont publiés le 8 juillet dans la revue Astronomy & Astrophysics, ont permis de détecter (grâce à la combinaison de la très haute résolution de CHARA avec la très grande dynamique de FLUOR) «pour la première fois autour de plusieurs étoiles semblables au Soleil des nuages de poussières chaudes, dites exo-zodiacales».

     

    La technique d’interférométrie utilisée a donné accès «à un pouvoir de résolution semblable à celui d’un télescope géant de 330 mètres en combinant les lumières collectées par des télescopes séparés de plusieurs dizaines à centaines de mètres», permettant de distinguer la lumière exo-zodiacale ténue, créée par les grains de poussières chauds, de celle du rayonnement puissant de l’étoile.

     

    L'observation d’une quarantaine d’étoiles sur huit ans a fourni, tout d'abord, une estimation de la fraction d’étoiles proches possédant des poussières exo-zodiacales: il apparaît ainsi que près de 20% des étoiles similaires au Soleil possèdent des poussières chaudes à proximité ou à l’intérieur de la zone habitable. En outre, cette fraction «s’élève à 30% lorsque des étoiles jusqu’à deux fois plus chaudes, telle Vega, sont inclues dans l’échantillon».

     

    La lumière exo-zodiacale constitue, par conséquent «un phénomène relativement courant dans les systèmes de type solaire», qui doit être pris «en compte dans les futurs programmes spatiaux dédiés à la détection directe d’exo-terres».

     

    De plus, l'étude indique que, «pour des étoiles semblables à notre Soleil, la présence de poussières exo-zodiacales chaudes semble reliée à la présence de poussières froides, notamment détectées par le satellite Herschel de l’ESA, et situées dans des ceintures externes semblables à la ceinture de Kuiper, résidu de la formation du Système solaire». Cette corrélation suggère que l’apport en poussières «se ferait alors via une injection soutenue de comètes dans le système interne depuis la ceinture externe». Ce scénario, qui «requiert d’importantes perturbations de la ceinture externe pour précipiter les petits corps dans le système interne», semble être une preuve indirecte de l’existence de planètes autour de ces étoiles proches.

     

     


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    Une étude, dont les résultats sont publiés sur le site arxiv.org, propose une explication aux flashes radio (quelques millièmes de seconde), d'origine extra-galactique, détectés «grâce à la grande antenne de 64 mètres de diamètre de l'observatoire de Parkes» en Australie. Ces signaux manifestent que «l'énergie émise en quelques millisecondes par le cataclysme qui leur a donné naissance équivaut à celle que produit le Soleil en plusieurs centaines de milliers d'années».

    La solution avancée est que le phénomène correspond à l'effondrement retardé d'un résidu de supernova, un peu trop massif pour rester au stade d'étoile à neutrons, mais empêché de constituer un trou noir durant une longue période par la force centrifuge de l'objet: en effet, lorsque la vitesse de rotation de ce résidu «est suffisamment importante pour que la force centrifuge contrecarre la force de gravitation» rien ne se produit. L'effondrement brutal en un trou noir survient avec retard, quand le ralentissement de la vitesse de rotation atteint le moment où la gravitation prend le dessus sur la force centrifuge.

    La magnétosphère du résidu «tranchée net», «se reconnecte à l'extérieur du trou noir en produisant une bouffée d'ondes radio... et rien d'autre». Dans l'étude, ce phénomène est baptisé «blitzar». Un article, publié dans Science, qui se penche sur les observations de ces événements faites par le radiotélescope Parkes, évalue à dix mille par jour la fréquence de ces évènements. Cette estimation incite à entreprendre l'élaboration de futurs radiotélescopes capables de mieux saisir l'ensemble de ces signaux ultra-rapides.

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés sur le site arxiv.org, souligne que les exoplanètes en orbite autour des naines rouges ne bénéficient pas obligatoirement d'un environnement favorable au développement de la vie car le champ magnétique de leur étoile est capable de faire disparaître leur atmosphère.

     

     

    Les naines rouges, dont la masse est inférieure à celle du Soleil, représentent une quantité de 160 milliards d'étoiles environ dans la Voie lactée sur un total de 200 milliards. Or ces étoiles possèdent un fort champ magnétique quand elles sont jeunes. Leur faible luminosité (correspondant de 0,02 % à 6 % de celle du Soleil), place la zone d’habitabilité des exoterres orbitant autour d'elles dans une fourchette comprise entre 0,05 et 0,4 UA. De ce fait, seules des exoplanètes avec un fort champ magnétique peuvent contrecarrer l’effet de l’érosion atmosphérique engendré par l’influence de la magnétosphère des jeunes naines rouges.

     

    Le champ magnétique des naines rouges étant relié à la vitesse de rotation de ces étoiles, qui diminue avec le temps, ce champ «devient plus faible au fur et à mesure que les étoiles prennent de l’âge». Les calculs semblent alors indiquer que, lorsque la période de rotation devient supérieure à quelques mois, une exoterre peut conserver son atmosphère dans la zone d’habitabilité de la naine rouge.

     

    Cependant, comme ce travail est basé essentiellement sur les mesures des caractéristiques de la magnétosphère d’un petit échantillon de 15 naines rouges de type M seulement, il faudra mesurer l’intensité de la magnétosphère d’un plus grand nombre de naines rouges pour parvenir à estimer la fraction d’exoterres réellement habitables dans la Galaxie.

     

     


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