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    Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, ont permis d'obtenir à partir de cellules souches pluripotentes, par un «système de culture en 3D», des amas de tissus cérébraux humains capables d'influer les uns sur les autres. Cette avancée pourrait servir à mieux comprendre des maladies humaines et les premiers développements du cerveau en surmontant «les limites de l'observation du cerveau de souris».


    Les cellules nerveuses «actives» ont été créées dans un bioréacteur et se sont auto-organisées en «organoïdes cérébraux» de la taille d'un pois, «présentant les caractéristiques du tissu cérébral embryonnaire». Dénués de circulation sanguine, les «mini-cerveaux», sont parvenus à survivre quelques mois dans des boîtes de Petri, «grâce à l'oxygène et aux nutriments fournis».

    Par cette méthode, il a déjà été observé, «en se servant de cellules d'un patient, des anomalies de la différenciation neuronale qui pourraient expliquer la microcéphalie (cerveau de petite taille) dont il est atteint».

     


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    Des travaux, dont les résultats sont publiés dans la revue Astrophysical Journal Letters, ont permis, grâce au VLT, d'identifier l'étoile HIP 102152 comme étant le plus vieux jumeau solaire connu à ce jour: située à 250 années-lumière de la Terre (dans la constellation du Capricorne), cette étoile, qui devrait être entourée de planètes rocheuses de type terrestre, nous donne une occasion sans précédent d'observer un Soleil avec environ quatre milliards d'années de plus.

    A l'aide du spectrographe UVES installé sur le VLT, deux jumeaux solaires ont été étudiés: l'un, 18 Scorpii est, avec ses 2,9 milliards d'années, plus jeune que le Soleil, qui a 4,6 milliards d'années d'existence, tandis que l'autre, HIP 102152, indique un âge 8,2 milliards d'années. Ces observations ont mis en évidence l'étroite relation entre l'âge d'une étoile de type Soleil et son contenu en lithium, puisqu'elle détruit son lithium à mesure qu'elle vieillit.

    L'hypothèse que HIP 102152 puisse abriter des planètes rocheuses de type terrestre, est étayée par une «composition chimique quelque peu inhabituelle, qui la différencie de la plupart des autres jumeaux solaires, à l'exception du Soleil»: en effet, tous deux sont déficients «en éléments qui abondent dans les météorites et sur Terre». De plus, cette hypothèse est renforcée par les mesures de vitesse radiale de HIP 102152, effectuées au moyen du spectrographe HARPS de l'ESO, qui «indiquent qu'aucune planète géante n'occupe la zone habitable de cette étoile».

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Quaternary Science Reviews, révèle que les îles Féroé auraient été colonisées depuis le IV ou le VIème siècle de notre ère (soit entre 300 et 500 ans avant l’arrivée des Vikings). Ces premiers habitants étaient venus avec l'intention de s’installer, car les grains d’orge ramenés du continent témoignent de la préparation de leur voyage.

     

    C'est sur le site d’À Sondum (île de Sandoy), que, sur une dune de sable, des traces de cendres de tourbe mélangées à des fragments d’os et de grains d’orge calcinés ont été trouvés. L’analyse des céréales au carbone 14 a permis de dater l'époque où elles ont été brûlées. Il faut ici souligner que la dispersion des cendres était courante, à cette époque, dans ces régions de l’Atlantique nord, «pour lutter contre l’érosion causée par le vent».

     

     

    Ces pionniers pourraient, d'ailleurs, être des moines chrétiens venus d’Irlande ou d’Écosse comme des récits d'époque semblent l'attester.

     


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    Des travaux, dont les résultats ont été publiés sur arXiv.org, ont conduit à estimer qu’une large part des exoplanètes errantes de la Galaxie ne sont pas nées autour d’une étoile, alors que, jusqu’à présent, on pensait qu'elles avaient été éjectées précocement d’un système planétaire en formation. C'est l'examen des ondes radio de globulettes dans la nébuleuse de la Rosette, qui suggère cette conclusion.

    Les globulettes constituent une variante, de taille nettement plus modeste, des globules de Bok (des amas sombres de poussières et de gaz du milieu interstellaire d'environ 10 à 50 masses solaires, d'environ une année-lumière de diamètre, au sein desquels peuvent se produire des naissances d'étoiles), tandis que les exoplanètes gazeuses errantes, dont l'existence a été démontrée grâce à l’effet de microlentille gravitationnelle, «seraient au moins aussi nombreuses que les étoiles de notre Galaxie, c'est-à-dire environ 200 milliards, et probablement beaucoup plus».

    Comme l'analyse précise de plus de 100 globulettes de la Rosette a montré que «certaines sont suffisamment denses pour s’effondrer en donnant des exoplanètes, et parfois suffisamment massives pour donner des naines brunes» et comme, au cours du temps, des millions de nébuleuses semblables à la Rosette ont temporairement existé dans la Voie lactée, la naissance d'une large partie des exoplanètes errantes de la Galaxie est expliquée.

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue The Journal of Experimental Biology, révèle que les grenouilles d’Alaska sont capables de survivre à des conditions hivernales exceptionnelles, en particulier, du fait qu'elle stockent beaucoup plus de glycogène dans leur foie.

     

    Longue de 5 à 7 cm, Rana sylvatica, la grenouille des bois, survit en hiver à des températures qui «gèlent pourtant les deux tiers de l’eau de son corps». Vivant dans les forêts des États-Unis, du Canada, cet amphibien «s’enterre et se laisse littéralement congeler, jusqu'à la suspension de toutes les fonctions vitales (respiration et circulation sanguine)». Son sang, qui ne circule presque plus, est chargé de glucose agissant comme un cryoprotecteur: ce sucre «évite la dégradation des cellules au moment de la cristallisation de l'eau et, à la décongélation, lorsque ces cristaux fondent».

     

    Cependant, les grenouilles des bois de l'Alaska, qui survivent à des températures de -16 °C, apparaissent plus résistantes. La cause de cette capacité provient du glycogène, un sucre complexe, converti, lorsque la température s’abaisse, en glucose et stocké dans leur foie, qui peut-être «jusqu’à 1,5 fois plus gros que la moyenne». De plus, il a été noté que les grenouilles des bois d’Alaska accumulent de trois fois plus d’urée, un autre élément cryoprotecteur.

     

     


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