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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Celestial Mechanics and Dynamical Astronomy et sont également disponibles sur le site arXiv.org, établit une liste de 12 astéroïdes, ayant un intérêt du fait de leurs ressources potentielles et proches de la Terre (du groupe «NEO» = Near-Earth Objects), que la technologie spatiale permet d’aller capturer en raison de leur faible masse (leur taille est d’environ 20 m, excepté un plus grand entre 30 et 65 m).
La durée de chaque «mission dépendra de la taille, de la masse de l’objet, et de la distance à laquelle il sera capturé»: ainsi, la capture de chacun des 12 astéroïdes de la liste pourrait prendre entre 3 et 7 ans et demi. Les trajectoires les moins coûteuses sont analysées et des calendriers sont proposés comme celui qui permet de ramener l’astéroïde 2007 UN12 en septembre 2020 et 2009 BD en juin 2023.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Neuroscience, relie, par le biais du gène Park15, la mort progressive des neurones du cerveau dans la maladie de Parkinson, lorsque ce gène est muté, et un mauvais recyclage des mitochondries dans les cellules.
Le gène Park15 code pour la protéine Fbxo7, qui interagit directement avec la parkine pour assurer la mitophagie et maintenir un équilibre de mitochondries actives dans la cellule. Lorsque les cellules produisent moins de Fbxo7, elles «ne sont pas capables de transporter suffisamment de parkine dans les mitochondries et ne réalisent pas une mitophagie efficace». C'est sur la mouche, prise comme modèle de cette dysfonction, que cela a été montré: en effet, il est apparu qu'en augmentant artificiellement la synthèse de Fbxo7 chez la mouche, l’import de parkine a pu être rétabli et la dégradation correcte des mitochondries imparfaites effectuée.
Cette découverte permet d'envisager de soigner la maladie de Parkinson en développant des thérapies qui ciblent les mitochondries.
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue The Astrophysical Journal, a permis de mesurer la vitesse de l’onde de choc de la supernova W44, qui a explosé à environ 10.000 années-lumière de notre système solaire et dont les vestiges sont observables dans la constellation d'Aquila: cette vitesse d'expansion a été évaluée à 12,9 ± 0,2 km/sec.
De plus, un autre gaz moléculaire, dont l'origine reste incertaine à l'heure actuelle, «a été détecté s’échappant à une vitesse extrêmement élevée de plus de 100 km/sec».
Les observations contribuant à ce travail ont commencé à la fin des années 1990, principalement avec des radiotélescopes, car, pour scruter avec soin l’immense territoire impacté par l'explosion d'une supernova, le facteur temps est essentiel.
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Un communiqué de la NASA, publié le 15 août 2013, indique que le télescope spatial Kepler (lancé en 2009 pour rechercher des planètes-soeurs de la Terre autour de «plus de 100.000 étoiles ressemblant à notre Soleil situées dans la constellation du Cygne et de la Lyre dans la Voie Lactée»), victime d'avaries, ne sera pas réparé, mais pourra être employé à d'autres missions.
Alors que deux des quatre «roues» (correspondant à des gyroscopes, permettant au télescope de pointer vers une direction précise dans la voûte céleste) «ont cessé de fonctionner, la première en juillet 2012 et la seconde en mai dernier», «toutes les tentatives de réparation ont été vaines, ont indiqué les responsables de l'agence spatiale américaine lors d'une conférence de presse téléphonique».
Comme Kepler «avait besoin d'au moins trois de ces gyroscopes pour ses observations», il est envisagé d'employer ses capacités restantes au bénéfice «d'autres programmes scientifiques dont potentiellement la recherche d'astéroïdes et même certaines exoplanètes».
Grâce à Kepler, «l'existence de 135 exoplanètes a déjà été confirmée et plus de 3.500 candidates potentielles ont été identifiées après l'analyse des deux premières années d'exploration».
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Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue PLOS ONE, révèle que l'effondrement politique et économique des civilisations mycénienne, minoenne et de l'empire Hittite à la fin de l'âge de bronze aurait résulté d'une longue sécheresse, alors que, jusqu'à présent, il avait été attribué «à des destructions humaines consécutives pour partie aux invasions dans le delta du Nil, les côtes turques ou en Syrie et en Palestine».
C'est l'analyse des grains de pollen retrouvés dans des sédiments du lac salé de Larnaka sur l'île de Chypre, qui a permis d'aboutir à cette conclusion: le changement des isotopes de carbone, signature chimique des plantes locales et de la région, «montre que le lac a connu une période humide avant de s'assécher progressivement» de sorte que la période de sécheresse s'est étendue sur quatre siècles.
Ces données, croisées «avec des indices archéologiques comme des tablettes cunéiformes et des correspondances entre monarques», suggèrent que la crise de la fin de l'âge de bronze en Méditerranée orientale a donc été «un épisode complexe ayant résulté d'(...)un changement climatique. Ce dernier a entraîné des famines, des invasions étrangères et des conflits politiques». Cet effondrement catastrophique conduit à une prise de conscience de «la vulnérabilité climatique des sociétés dépendantes de l'agriculture».
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