-
Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications, ont abouti à la mise au point d'une cellule solaire, qui produit de l'hydrogène et de l'oxygène par électrolyse de l'eau.
C'est le couplage d'une cellule solaire simple et d'une photoanode en oxyde métallique qui a permis cette réussite en atteignant un taux de conversion de 5 % de l’énergie lumineuse en hydrogène. Ce dispositif apparaît «nettement moins coûteux que des cellules de haut rendement à triple jonction en silicium amorphe ou d’autres semi-conducteurs utilisés pour ce type de réaction». En effet, le coût du vanadate de bismuth (BiVO4) et du phosphate de cobalt (un catalyseur), qui entrent dans la fabrication de la photoanode est modique, de même que celui de la cellule solaire simple.
Maintenant, les efforts vont se porter sur «la montée en échelle». Ainsi, en stockant l’énergie solaire sous forme d’hydrogène, on pourra «s’en servir sous différentes formes: dans des piles à combustible ou encore sous forme de méthane, selon l’usage visé».
votre commentaire -
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, révèle que, si Archaeopteryx avait les capacités neurologiques nécessaires pour voler, il en était de même pour d'autres dinosaures à plumes.
Il faut savoir que «le volume du cerveau des oiseaux, qui résulte principalement d’un important développement du prosencéphale, leur aurait permis d’acquérir l’acuité visuelle et la coordination des mouvements requises pour le vol».Pour mieux comprendre l’arbre généalogique des oiseaux, les volumes crâniens d'oiseaux d'aujourd'hui, d'Archaeopteryx et d'autres espèces disparues ont été estimés et comparés à l’aide d’imagerie haute résolution.
Ainsi, «au cours de l’étude, 24 crânes de dinosaures non aviaires, d’archéoptéryx et d’oiseaux modernes ont été numérisés à l’aide d’un CT-scan haute définition» et, grâce aux empreintes laissées dans l'os, «le bulbe olfactif, le cervelet, les lobes optiques, le télencéphale et le tronc cérébral de chaque espèce ont été caractérisés avec précision».
Au bout du compte, il est apparu que des oviraptosaures et des déinonychosaures (des dinosaures bipèdes pourvus de plumes) «ont présenté des cerveaux dont la taille relative surclasse celle mesurée chez Archaeopteryx lithographica».
On peut en conclure que «l’encéphalisation observée chez les oiseaux est apparue plusieurs fois au cours de l’évolution, dans des groupes différents» et qu'en particulier, des dinosaures non aviaires «possédaient eux aussi les capacités neuronales requises pour le vol, avant l’apparition des oiseaux».
votre commentaire -
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans le revue Science, révèle que la chaleur attise les comportements belliqueux.
Pour parvenir à cette conclusion, «une soixantaine d'analyses posant la même question dans les disciplines les plus diverses, comme l'archéologie, la climatologie, les sciences politiques ou l'économie» a été examinée. Il est ainsi apparu que les êtres humains se montrent peu capables de faire face avec calme à des températures élevées.
Les raisons de cette influence sont mal expliquées, mais plusieurs théories sont avancées: «l'une d'elles fait le lien entre des récoltes moins bonnes à cause d'une sécheresse et une propension plus grande des hommes à prendre les armes pour s'assurer un moyen de subsistance», tandis qu'une autre suggère que «la chaleur pourrait aussi avoir des effets physiologiques et entraîner des réactions violentes».
Si ce phénomène était confirmé et si le réchauffement climatique de la Terre se poursuit, alors l'humanité pourrait être amenée à vivre des moments dramatiques.
votre commentaire -
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Cell regeneration journal, rapporte la création d'une dent humaine à partir de cellules prélevées dans l'urine.
Tout d'abord, ces cellules ont été reprogrammées en cellules souches pluripotentes induites (cellules iPS), qui peuvent se différencier en n'importe quel autre type cellulaire. Celles-ci ont été ensuite cultivées de manière à produire chacun des différents composants d'une dent: émail, dentine, pulpe. Au stade suivant, «ces cellules ont été mélangées avec d'autres issues de tissu conjonctif de souris et cultivées pendant deux jours», puis l'ensemble «a été implanté dans la couche externe d'un rein de rongeur» et, s'est transformé, au bout de trois semaines, en «une structure ressemblant bel et bien à une dent».
Il faut cependant souligner que «le taux de réussite de cette technique est de seulement 30% et les dents fabriquées seraient, pour l'instant, trois fois moins solides que celles d'origine». La voie est néanmoins ouverte à la régénération totale de dents humaines pour remplacer les dents perdues.
votre commentaire -
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue PNAS, indique que la démarche suivie pour atteindre le bonheur influence l’expression des gènes et le fonctionnement des cellules, car il apparaîtrait que «les sentiments altruistes encouragent l’expression de gènes favorables à la santé, alors que les émotions égoïstes font l’inverse».
Pour rechercher l’effet d’émotions positives sur le profil génétique, «profil transcriptionnel face à l’adversité» (CTRA: conserved transcriptional response to adversity), l’expression génomique des cellules immunitaires de 80 adultes, considérés comme heureux eudémoniques (altruistes) ou hédonistes (égoïstes), a été analysée.
La conclusion peut alors nous faire réfléchir: la pratique du bonheur charitable chez les heureux eudémoniques «induit une baisse de l’expression des gènes de l’inflammation et une hausse de celle des gènes antiviraux», tandis que, à l'opposé, les hédonistes présentent un profil CTRA identique à celui provoqué par des «sentiments négatifs comme la peur ou le désarroi».
votre commentaire