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    Une étude, dont les résultats intitulés «Enhanced virome sequencing through solution-based capture enrichment» ont été publiés dans la revue Genome Research et sont disponibles en pdf, a permis d'élaborer un test, baptisé ViroCap, qui détecte à des niveaux très faibles (non décelables par les tests actuellement en vigueur) tous les virus infectant les humains et les animaux.

     

    Pour y parvenir, des séquences uniques d'ADN ou d'ARN de virus qui infectent régulièrement les humains et les animaux ont été ciblées, de sorte qu'au total, «2 millions de séquences génétiques uniques» ont été récoltées.

     

    Ces séquences sont «introduites dans des échantillons biologiques prélevés sur des patients» pour servir de marqueurs: elles révèlent «les virus éventuellement présents en se collant à eux» du fait que «les assemblages sont visibles via une technique de séquençage génétique haut débit».

     

    Pour prouver l'efficacité de ViroCap, l'étude a «analysé trois types de fluide biologique (sang, selles et sécrétions nasales) issus de deux groupes d'enfants (14 puis 8) hospitalisés au St. Louis Children Hospital (États-Unis)». Il a été ainsi constaté que, comparé à un test standard déjà existant sur le marché, le nouveau test a détecté 52 % de virus supplémentaires (32 contre 21) dans les deux groupes de patients.

     

    De plus, «ViroCap peut identifier facilement des sous-types viraux», contrairement aux tests actuels. Ainsi, le virus H3N2, «sous-type virulent de l'influenza A (responsable de la grippe saisonnière) et ayant provoqué le décès de 36.000 Américains durant l'hiver 2014-2015» a pu être détecté (l'identification de la présence de H3N2 est primordiale chez certains patients, «en particulier les jeunes enfants, les personnes âgées et celles ayant un système immunitaire affaibli», puisqu'elle «peut modifier l'effet de leur traitement»).

     

    Cependant, comme des analyses sont programmées afin d'établir les limites de l'efficacité de ViroCap, ce test «ne sera pas disponible en clinique avant plusieurs années».

     

     


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    Voici un récapitulatif, à la fin du troisième trimestre 2015, des catalogues d'exoplanètes présentés par le site:

    http://exoplanet.eu/catalog/

     

    Au 30 septembre 2015, les catalogues de ce site donnaient:

     

    Général:

    1962 planètes

    1242 systèmes planétaires, 490 systèmes planétaires multiples

     

    Vitesse radiale:

    459 systèmes planétaires, 613 planètes, 109 systèmes planétaires multiples

     

    Transits:

    690 systèmes planétaires 1223 planètes 360 systèmes planétaires multiples

     

    Microlentille:

    38 systèmes planétaires, 40 planètes, 2 systèmes planétaires multiples

     

    Imagerie:

    56 systèmes planétaires, 61 planètes, 3 systèmes planétaires multiples

     

    Chronométrage:

    14 systèmes planétaires, 19 planètes, 4 systèmes planétaires multiples

     

    Non confirmées:

    176 systèmes planétaires 198 planètes 18 systèmes planétaires multiples

     

     

    A partir de ces données et de données précédentes, j'ai calculé les

    Taux de variation suivants:

     

    Catalogues

    Au 30

    juin

    2015

    Taux de variation

    sur un an

    Au 30

    sept.

    2015

    Taux de variation

    sur un an

    Ensemble des candidats compagnons

    1932

    7,33%

    1962

    7,68%

    Systèmes planétaires

    1222

    9,30%

    1242

    9,23%

    Systèmes planétaires multiples

    484

    4,76%

    490

    4,93%

    Exoplanètes détectées par vitesses radiales

    604

    5,78%

    613

    6,79%

    Systèmes planétaires correspondant aux détections par vitesses radiales

    453

    4,84%

    459

    6,74%

    Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par vitesses radiales

    108

    8,00%

    109

    6,86%

    Planètes observées par transits

    1211

    6,60%

    1223

    6,63%

    Systèmes planétaires correspondants aux transits

    680

    10,03%

    690

    9,87%

    Appartenance des transits à des systèmes planétaires multiples

    358

    2,29%

    360

    2,27%

    Exoplanètes détectées par microlentille

    35

    20,69%

    40

    25,00%

    Systèmes planétaires correspondant aux détections par microlentille

    33

    22,22%

    38

    26,67%

    Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par microlentille

    2

    0,00%

    2

    0,00%

    Exoplanètes détectées par imagerie

    59

    20,41%

    61

    19,61%

    Systèmes planétaires correspondant aux détections par imagerie

    54

    20,00%

    56

    19,15%

    Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par imagerie

    3

    50,00%

    3

    50,00%

    Exoplanètes détectées par chronométrage

    19

    35,71%

    19

    26,67%

    Systèmes planétaires correspondant aux détections par chronométrage

    14

    27,27%

    14

    16,67%

    Systèmes planétaires multiples correspondant aux détections par chronométrage

    4

    100,00%

    4

    100,00%

    Exoplanètes non confirmées ou réfutées

    197

    -1,99%

    198

    0,00%

    Systèmes planétaires correspondant aux exoplanètes non confirmées ou réfutées

    175

    -2,23%

    176

    0,00%

    Systèmes planétaires multiples correspondant aux exoplanètes non confirmées ou réfutées

    18

    -5,26%

    18

    0,00%

     

    Ces données succèdent à celles mises en ligne le trimestre précédent:

    http://adsedelacreativite.eklablog.com/exoplanetes-statistiques-concernant-l-etat-des-decouvertes-a-la-fin-du-a118059886

     

    Il faut également rappeler tout l'intérêt du travail présenté sur le site PHL (Planetary Habitability Laboratory): il porte à la connaissance du public des statistiques variées sur les exoplanètes:

    https://sites.google.com/a/upr.edu/planetary-habitability-laboratory-upra/projects/habitable-exoplanets-catalog/stats

     

    Le pointage des mondes potentiellement habitables doit être tout particulièrement souligné:

    https://sites.google.com/a/upr.edu/planetary-habitability-laboratory-upra/projects/habitable-exoplanets-catalog

     

    Pour finir, voici trois tableaux tirés d'une partie de ces données qui montrent leurs variations en comparaison avec le trimestre précédent.

     

    Systèmes

    Nombres de planètes au 30

    juin 2015

    Taux de variation

    sur un an

    Nombres de planètes au 30

    sept. 2015

    Taux de variation

    sur un an

    1 planète

    724

    10,87%

    725

    8,53%

    2 planètes

    322

    3,54%

    324

    2,86%

    3 planètes

    104

    5,05%

    106

    6,00%

    4 planètes

    33

    -2,94%

    33

    0,00%

    5 planètes

    14

    16,67%

    14

    7,69%

    6 planètes

    4

    00,00%

    4

    00,00%

    7 planètes

    1

    00,00%

    1

    00,00%

     

    Classement suivant la température

    Nombres de planètes au 30 juin 2015

    Taux de variation annuelle

    Nombres de planètes au 30 sept. 2015

    Taux de variation annuelle

    Ensemble des compagnons planétaires

    1913

    6,34%

    1942

    6,94%

    Systèmes planétaires

    1202

    7,90%

    1203

    6,93%

    Exoplanètes chaudes

    1520

    5,56%

    1520

    4,61%

    Exoplanètes tièdes

    153

    10,87%

    154

    12,41%

    Exoplanètes froides

    227

    8,61%

    227

    6,57%

    Exoplanètes non classées

    13

    8,33%

    13

    0,00%

     

    Habitabilité

    Nombres de planètes au 30 juin 2015

    Taux de variationannuelle

    Nombres de planètes au 30 sept. 2015

    Taux de variationannuelle

    Exoplanètes potentiellement habitables

    30

    30,43%

    31

    47,62%

    Exolunes habitables prédites

    32

    14,29%

    33

    17,86%

     

     

     


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    Une étude, dont les résultats intitulés «Polarimetric imaging of NGC 1068 at high angular resolution in the near infrared» ont été publiés dans la revue Astronomy and Astrophysics, a permis, pour la première fois, d'observer directement la signature d’un tore de poussières au cœur de la galaxie active NGC 1068, grâce aux capacités d’observation de l’instrument européen SPHERE installé sur le Très Grand Télescope (VLT) de l'ESO.

     

    Les galaxies actives, qui «représentent une fraction significative de la population des galaxies», possèdent un noyau très lumineux relativement à la partie restante de ces galaxies: en fait, «la présence d’un trou noir supermassif (quelques millions à quelques milliards de masses solaires) au sein de ce noyau» et «le rayonnement produit lors du processus d’accrétion de la matière autour de ce trou noir» expliquent cette luminosité exceptionnelle.


    Afin de prendre en compte «la variété des aspects observés de cette activité», un modèle unifié des noyaux actifs de galaxie a été proposé: il «postule l’existence d'une concentration de gaz et de poussières de forme toroïdale de quelques parsecs à quelques dizaines de parsecs de rayon, ceinturant le trou noir supermassif et son disque d’accrétion».

     

    Alors que jusqu’ici, «seules des preuves indirectes avaient corroboré l’existence de cette concentration dense et opaque de gaz et de poussière», l'étude ici présentée, en utilisant plus particulièrement le mode polarimétrique du «chasseur d’exoplanètes SPHERE», est parvenue à effectuer «des observations du noyau actif de la galaxie NGC 1068 avec une qualité d’image inégalée».



    En raison de la résolution spatiale de 2,5 pc obtenue («soit près de 20 fois meilleure que celle offerte sans système correcteur»), deux structures particulières au cœur du noyau actif ont été mises en évidence: «un double cône en forme de sablier et une structure centrale allongée perpendiculaire à l’axe du double cône».


    La première d'entre elles correspond à «la région moins dense au sein de laquelle les nuages de gaz sont ionisés par le rayonnement intense issu du trou noir central supermassif» tandis que la seconde structure, «allongée sur environ 55 pc et d’une épaisseur d’environ 20 pc» et révélée «par la diffusion de la lumière provenant de la source centrale sur la poussière de ce tore», serait «la première observation directe du tore de poussières postulé par le modèle unifié des noyaux actifs de galaxies»

     

     

     


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