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    • Archéologie: les trois sépultures musulmanes, découvertes à Nîmes et datées entre les VIIe et IXe siècles, constituent les plus anciennes tombes musulmanes répertoriées en France!____¤201602

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 26 Février 2016 à 10:15

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Early Medieval Muslim Graves in France: First Archaeological, Anthropological and Palaeogenomic Evidence» ont été publiés dans la revue PLOS ONE, a permis de révéler l'existence à Nîmes de trois sépultures musulmanes datées entre les VIIe et IXe siècles. Comme ce sont les plus anciennes sépultures musulmanes répertoriées en France, elles constituent, ainsi, le premier témoignage archéologique d'une présence musulmane à cette époque.

       

      Ces tombes font partie d'un groupe de vingt sépultures datant de plusieurs époques, des VIIe au XVIe siècles, découvertes lors d'un chantier de fouilles, en 2006-2007, «qui devait précéder la construction d'un parking souterrain»: les trois sépultures en question «se distinguaient des autres par la position des corps, déposés sur le côté droit et le visage orienté vers le sud-est».

       

      En plus du fait que «la position du corps, la tête orientée vers la Mecque comme le dépôt direct dans une fosse sont des caractéristiques évoquant les rites musulmans», il a été établi, «grâce à une analyse paléogénétique réalisée dans un laboratoire à Bordeaux», que les trois individus, seraient d'origine nord-africaine, «du moins en ce qui concerne leur lignée paternelle».

       

      A partir de ces indications qui «rejoignent des sources historiques qui attesteraient de la présence musulmane à Nîmes dès 720», l'étude avance «l'hypothèse qu'il puisse s'agir de soldats berbères, enrôlés dans l'armée omeyyade pendant l'expansion arabe en Afrique du Nord».

       

      En outre, comme ces tombes ont été «retrouvées à l'intérieur de la ville antique, 'près d'un chemin médiéval' et à une dizaine de mètres de tombes chrétiennes», ces observations laissent penser qu'un groupe de musulmans «a pu cohabiter avec la communauté wisigothique de Nîmes, pendant quelques années, autour de 720».

       

       


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    • Astronomie: pour la première fois, la provenance d'un 'sursaut radio rapide' a été identifiée!____¤201602

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 25 Février 2016 à 18:09

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «The host galaxy of a fast radio burst» ont été publiés dans la revue Nature, a permis, pour la première fois, d'identifier la provenance d'un 'sursaut radio rapide' (FRB pour Fast radio burst) qui, en l'occurence, a été émis par une galaxie située à 6 milliards d'années-lumière de la Terre.

       

      Rappelons tout d'abord que les FRB, qui ont été mis en évidence en 2007, «émettent autant d'énergie que le Soleil en 10.000 ans» et qu'ils sont extrêmement difficile à détecter directement. Cependant, le 18 avril 2015, le radiotélescope de Parkes en Australie, qui mesure 64 mètres de diamètre, en a détecté un, immatriculé FRB 150418, ce qui porte «à 17 le nombre de FRB recensés à ce jour».



      Comme «la cause de ces flashs radio reste inconnue», beaucoup d'hypothèses sont avancées pour expliquer leur émission: parmi celles-ci, l'une stipule qu'ils «pourraient résulter de la fusion d'étoiles à neutrons (des astres minuscules mais très denses, composés essentiellement de neutrons)».



      Lorsque FRB 150418 a été détecté par le radiotélescope de Parkes, une alerte internationale a été lancée «pour que d'autres télescopes se mobilisent aussitôt». Ainsi, alors que «les dernières lueurs du FRB sont repérées» et «suivies pendant six jours», un téléscope situé sur l'île d'Hawaï «permet d'établir que le FRB provient d'une galaxie de forme elliptique située à 6 milliards d'années-lumière» (coordonnées 232.6654°, −3.2348°) qui est «large d'environ 70.000 années-lumière» et dont la «masse représente l'équivalent de 100 milliards d'étoiles de la taille du Soleil».



      De plus, comme FRB a été employé «pour faire des mesures cosmologiques», puisque «le temps que met le signal FRB à arriver permet de savoir combien de particules il a rencontrées», le retard du signal FRB, laisse penser que de la 'matière manquante' dans l'Univers a été retrouvé «dans l'espace entre cette galaxie lointaine et la nôtre».

       

       

       


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    • Zoologie: un réseau de gènes, grâce auxquels les requins développent des dents tout au long de leur vie, permet d'envisager un 'traitement naturel' pour remplacer les dents qui tombent!____¤20160

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 25 Février 2016 à 08:53

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «An ancient dental gene set governs development and continuous regeneration of teeth in sharks» ont été publiés dans la revue Developmental Biology, a permis d'identifier un réseau de gènes grâce auxquels les requins développent des dents tout au long de leur vie et de déterminer le rôle des cellules épithéliales situées dans leurs gencives dans l'effet 'tapis roulant' de leur dentition.

       

      Rappelons tout d'abord que les dents des requins se renouvellent en permanence: de ce fait «ces prédateurs disposent d'une rangée de dents extérieure» et possèdent «d'autres rangées de dents, sur le rebord interne de leur mâchoire». Alors que «seule la rangée extérieure est fonctionnelle», les autres rangées «viennent remplacer chaque dent tombée, un peu comme si elles étaient sur un tapis roulant».

       

      L'étude ici présentée a découvert que quatre gènes (Hh, Wnt / β-caténine, Bmp et FGF), «qui existent chez les animaux depuis 450 millions d’années» et que nous possédons donc aussi, leur permettent de développer leurs dents. La différence avec notre situation découle que nos cellules épithéliales ne sont uniquement activées que deux fois au cours de notre vie: «au premier âge, lors de l'apparition des dents, et pendant l'enfance, lorsque les dents de lait sont remplacées par les dents définitives».

       

      En conséquence, cette étude laisse penser qu'on peut envisager de pouvoir 'réactiver' chez les êtres humains ces cellules épithéliales à des fins thérapeutiques pour remplacer naturellement' les dents qui tombent.

       

       


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    • Astronomie: les observations de la sonde Cassini permettent de préciser les positions possibles dans le système solaire de la neuvième planète prédite récemment!____¤201602

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 24 Février 2016 à 17:22

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Constraints on the location of a possible 9th planet derived from the Cassini data» sont publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics et sont disponibles en pdf, a permis, en utilisant les observations de la sonde Cassini, de préciser les positions possibles d'une neuvième planète dans le système solaire.

       

      A la suite de la prévision de «l'existence d'une neuvième planète de 10 masses terrestres dont les perturbations sur les objets de Kuiper aurait pu conduire à leur distribution actuelle» sans qu'aucune contrainte sur sa position actuelle ne puisse être proposée», l'étude ici présentée montre que, «selon la position de la planète par rapport à son périhélie», elle induit des perturbations sur l'orbite de Saturne «qui peuvent être détectées par l'analyse des données de la sonde Cassini, en orbite autour de Saturne depuis 2004».



      Le calcul de cet effet induit par la 9e planète et la comparaison de l'orbite perturbée aux données de la sonde Cassini (NASA / ESA / ASI) font apparaître que «pour des directions par rapport au périhélie inférieures à 85° ou supérieures à - 65°, les perturbations induites par la 9e planète sont incompatibles avec les distances observées par la sonde Cassini, de même que pour des directions entre -130° et -100°», ce qui conduit à exclure «une moitié des directions en longitude dans laquelle la planète ne peut pas se trouver».



      Par ailleurs, comme «pour certaines directions, l'ajout de la 9e planète diminue les écarts entre le modèle calculé par les astronomes et les distances observées, par rapport à un modèle qui ne comprendrait pas cette neuvième planète», sa présence est plausible «dans une zone comprise entre 108° et 129° par rapport au périhélie, avec un maximum de probabilité pour 118°».

       

       

       


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    • Astronomie: le système TYC 2505-672-1 bat le record de la plus longue durée d’éclipse stellaire et celui de la période la plus longue entre deux éclipses dans un système binaire!____¤201602

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 24 Février 2016 à 10:02

      Une étude, dont les résultats intitulés «Discovery of an unusual bright eclipsing binary with the longest known period: TYC 2505-672-1 / MASTER OT J095310.04+335352.8» sont publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics et sont disponibles en pdf sur arxiv.org, a abouti à la conclusion que le système TYC 2505-672-1, composé de deux géantes rouges orbitant l’une autour de l’autre et situé à 10.000 années-lumière de la Terre, battait de très loin le record de la plus longue durée d’éclipse stellaire et celui de la période la plus longue entre deux éclipses dans un système binaire.

       

      Il semble cependant que, dans l'article de "Science et avenir", il y a une confusion avec RW Aurigae (TYC+2389-955-1), comme cela apparaît à la lecture du texte suivant, puisqu'il ne s'agit pas des mêmes auteurs.

       

      Il est dit, en effet, que «près de 9.000 images prises au cours des huit dernières années et plus de 1.400 clichés, plus anciens, capturés par les astronomes de l’université de Harvard entre 1890 et 1989» ont été rassemblés dans le cadre de l'étude ici présentée. TYC 2505-672-1 est si lointain que les données qu'on peut extraire de ces images sont relativement réduites.

       

      Le commentaire dit qu'en réalité, il est «impossible d’observer les deux étoiles séparément sur une même photographie», car «actuellement, même nos plus puissants télescopes ne peuvent résoudre indépendamment les deux objets». La distance entre les deux étoiles a cependant pu être évaluée à «un peu plus de 20 unités astronomiques (soit à peu près la distance entre le Soleil et Uranus)».

       

      Les baisses régulières de luminosité du système permettent de déterminer qu'il y a un intervalle de 69 ans entre chaque éclipse qui dure près de trois ans et demi, la prochaine éclipse étant prévue pour 2080.

       

      Toujours d'après ce texte, une des deux étoiles doit «avoir expulsé sa couche externe qui forme un nuage de matières autour de son noyau», car «la seule façon d’expliquer de si longues éclipses est d’imaginer un disque étendu de matériaux opaques» («rien d’autre n’est assez grand pour bloquer une étoile des mois de suite»): ainsi, «quand le nuage passe devant l'étoile qui brille encore et que les deux sont dans l'axe de la Terre, les télescopes captent une baisse de luminosité».

       

       


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