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    • Astrobiologie: grâce à l'instrument ROSINA, de la glycine et du phosphore ont été détectés dans l’environnement de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko!____¤201605

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 31 Mai 2016 à 10:15

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Prebiotic chemicals—amino acid and phosphorus—in the coma of comet 67P/Churyumov-Gerasimenko» ont été publiés dans la revue Science Advances, a permis de découvrir dans l’environnement de la comète 67P/Tchourioumov-Guérassimenko, grâce à l'instrument ROSINA à bord de la sonde Rosetta, de la glycine et du phosphore, des 'ingrédients considérés comme cruciaux pour l'origine de la vie sur Terre'. Elle confirme ainsi l'hypothèse que les comètes ont pu apporter sur notre planète des molécules clés pour la chimie prébiotique.

       

      Rappelons tout d'abord que la glycine est le plus simple des acides aminés qui forment la base des protéines et que le phosphore est un élément clé de l'ADN et des membranes cellulaires, qui sert aussi au «transport de l'énergie chimique dans les cellules pour le métabolisme».

       

      Des traces de glycine avaient déjà été retrouvées dans les échantillons de la comète Wild-2 ramenés sur Terre en 2006 par la mission Stardust de la NASA, mais une éventuelle contamination terrestre des échantillons de poussière cométaire avait rendu l’analyse problématique. Ce n'est plus le cas avec Rosetta qui «a fait des détections directes et répétées de la glycine dans la chevelure de sa comète».

       

      Plus précisément, «les mesures ont été faites avant que la comète ait atteint son point le plus proche du Soleil (le périhélie - en Août 2015 - sur son orbite de 6,5 ans)»: la première détection «a été faite en Octobre 2014 alors que Rosetta était à seulement 10 km de la comète», puis une deuxième détection a eu lieu «lors d'un survol de la comète en Mars 2015, quand la sonde était entre 15 et 30 km du noyau». De plus, la glycine a été aussi «observée en d'autres occasions liées à des sursauts d’activité de la comète dans le mois précédant le périhélie, lorsque Rosetta était plus de 200 km du noyau, mais entourée par beaucoup de poussière cométaire».

       

      Soulignons que «la glycine est le seul acide aminé dont on sait qu’il peut se former sans eau liquide». Le fait que la glycine a été observée accompagnée de potentiels précurseurs et de la poussière «suggère qu'elle est formée dans des grains de poussière interstellaire glacés, ou par l'irradiation ultraviolette de la glace avant qu’elle ne soit incorporée et conservée dans la comète pendant des milliards d'années».

       

       


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    • Astrophysique: des simulations montrent qu’il est peu probable de trouver des planètes de la taille de la Terre habitables dans la zone d'habitabilité (HZ) des naines rouges!____¤201605

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 30 Mai 2016 à 18:28

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Habitability of terrestrial-mass planets in the HZ of M Dwarfs – I. H/He-dominated atmospheres» ont été publiés dans la revue MNRAS, et sont disponibles en pdf, a permis de mettre en évidence, grâce à des simulations informatiques, qu’il est difficile de trouver des planètes de la taille de la Terre habitables dans la zone d'habitabilité (HZ) des naines rouges.

       

      Rappelons tout d'abord que les naines rouges, qui sont des étoiles plus petites et moins chaudes que le Soleil, «représentent environ 75 % de la population stellaire de la Galaxie». En ce qui concerne l'habitabilité des exoplanètes qui gravitent autour d'elles, ces étoiles posent des problèmes, car «même si elles peuvent paraître chétives» elles «sont capables de redoutables colères qui peuvent déchirer l’atmosphère des planètes les plus proches».

       

      Certes, ce comportement «pourrait au contraire aider à amenuiser leurs enveloppes gazeuses (hydrogène et hélium à l’origine) et ainsi affaiblir un effet de serre étouffant», mais l'étude ici présentée montre, en utilisant des modèles hydrodynamiques, que cela ne fonctionne pas pour une planète «de masse équivalente à la nôtre, ou supérieure», qui a de grandes chances «de conserver tout au long de son évolution, à cause de sa gravité, une atmosphère épaisse».  

       

      Plus précisément, cette atmosphère «peut représenter un pour cent de la masse de l’astre (dans le cas de la Terre : un millionième)», ce qui exclu «la possibilité que de l’eau puisse demeurer à l’état liquide» dans cette situation «où l’effet de serre est énorme». Cependant, «à la surface de mondes moins massifs que la Terre», comme des exomars «qui ne retiennent pas bien leur atmosphère, épaisse dans leur passé», les conditions seraient plus propices, compte tenu des rayonnements X et ultraviolets qui peuvent 'les user'. Comme «ces petites boules rocheuses sont sans doute beaucoup plus nombreuses que les planètes plus grosses et plus massives», cette étude semble entretenir l'espoir d'avoir de bonnes chances de trouver de la vie chez elles.

       

       


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    • Archéologie: le séquençage de l’ADN mitochondrial d'un phénicien enterré il y a 2.500 ans apporte un éclairage sur le melting-pot créé par Carthage et les Phéniciens!____¤201605

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 30 Mai 2016 à 09:36

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «A European Mitochondrial Haplotype Identified in Ancient Phoenician Remains from Carthage, North Africa» ont été publiés dans la revue PLOS ONE, a permis d'effectuer un séquençage complet de l’ADN mitochondrial d'un phénicien enterré il y a 2.500 ans dans une sépulture découverte en 1994, près de Carthage (Tunisie).

       

      Ce Phénicien, qui était âgé de 17 ans au moment de sa mort, mesurait 1,70 m et avait été enterré «avec de nombreux objets, dont des amulettes et des pierres précieuses». Il a été dénommé 'Jeune homme de Byrsa', du nom de la colline où ses restes ont été trouvés. Il est aussi désigné sous le nom d'Ariche ('homme désiré').

       

      L'analyse génétique a fait apparaître «une signature génétique de l’haplogroupe U5b2c1». Cette observation permet de pister le sous-groupe de U5 «connu aujourd’hui en France, dans les îles Britanniques et en Allemagne ainsi que dans l’Espagne du Mésolithique, d’après l’encyclopédie Eupédia», en particulier, «U5b2c1 est retrouvé chez deux populations de chasseurs-cueilleurs de l’actuelle Espagne».

       

      L'étude a, de plus, «cherché cet haplogroupe chez 47 Libanais, puisque la colonie de Carthage a été fondée par des Phéniciens de cette région», mais n'a rien trouvé. En fait, il s'agit de «la première apparition connue de la population U5b2c1 en Afrique du Nord, ce qui situerait les ancêtres d’Ariche dans la péninsule ibérique». C'est donc une information précieuse, alors que, jusqu'ici, bien peu de choses sont connues sur les peuples mobiles qui ont intégré «le melting-pot créé par les réseaux du commerce de Carthage et des Phéniciens».

       

       


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    • Paléontologie: la morphologie particulière d'une fourmi-licorne, datée de 99 millions d'années, suggère une adaptation pour la prédation en solitaire de larges proies!____¤201605

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 29 Mai 2016 à 09:50

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Extreme Morphogenesis and Ecological Specialization among Cretaceous Basal Ants» ont été publiés dans la revue Current Biology, a permis de décrire des fossiles spectaculaires d'une fourmi-licorne datée de 99 millions d'années, dont la morphologie particulière suggère une adaptation pour la prédation en solitaire de larges proies, correspondant à une écologie très sophistiquée pour une fourmi pourtant parmi les plus anciennes connues.

       

      Rappelons tout d'abord que les fourmis, qui sont vraisemblablement apparu au Crétacé inférieur «vers 120-130 millions d'années», se sont ensuite «largement diversifiées jusqu'à devenir aujourd'hui les insectes sociaux les plus abondants (on dénombre plus de 13000 espèces actuelles), présents dans la plupart des écosystèmes terrestres». Ce succès écologique «est généralement attribué à leur comportement social», car «toutes les fourmis sont sociales et vivent en colonies variant de quelques dizaines à plusieurs millions d'individus».

       

      Néanmoins, toutes les fourmis «ne coopèrent pas à des activités en groupe, et certaines des prédatrices les plus efficaces chassent en solitaire, armées de puissantes mandibules capables de se refermer très rapidement sur leurs proies (les anglo-saxons parlent de 'trap-jaw ants')». Alors que «des études récentes sur l'évolution des fourmis ont suggéré que les précurseurs des lignées actuelles vivaient en petites colonies de prédatrices spécialisées et chassant en solitaire», jusqu'ici «aucun fossile n'était venu étayer cette hypothèse» («les fossiles crétacés sont rares et la plupart ont une morphologie générale ne permettant pas de conclusions claires sur leur écologie»).

       

      Dans ce contexte, l'étude ici présentée, qui décrit une «nouvelle fourmi primitive de type 'trap-jaws', découverte fossilisée dans l'ambre crétacé du Myanmar (Birmanie)», vient conforter cette hypothèse puisqu'elle «suggère que certaines des premières fourmis étaient spécialisées pour la prédation solitaire de larges arthropodes».

       

      Baptisée Ceratomyrmex ellenbergeri, cette fourmi de «moins de 10 mm de long», qui vivait il y a 99 millions d'années, était dotée de «mandibules surdimensionnées en forme de faucille» et surtout d'une extraordinaire «corne frontale spatulée inconnue chez toutes ses congénères». Elle «appartient à une lignée aujourd'hui disparue, les Haidomyrmecines, qui vivaient au Crétacé» et possédaient ces «curieuses mandibules en forme de faucille» qui semblent «fonctionner comme un piège rapide à la manière des fourmis 'trap-jaws' actuelles», sauf qu'elles opèrent «verticalement par rapport à l'axe du corps plutôt qu'horizontalement comme chez toutes les autres fourmis».

       

      Cependant, «à la différence des autres Haidomyrmecines, Ceratomyrmex possédait des mandibules énormes et une corne frontale dotée d'un lobe apical épineux à l'évidence sensitif, le tout formant un large système préhensile pour écraser voire empaler des proies de grande taille, par exemple des myriapodes». Le fait que Ceratomyrmex «bien qu'appartenant à la lignée la plus basale des fourmis» possédait cette morphologie extrêmement spécialisée, laisse penser qu'elle chassait probablement en solitaire comme les fourmis 'trap-jaws' actuelles. Cette découverte indique donc «que peu après l'avènement des fourmis, certaines montraient déjà un comportement écologique très sophistiqué».

       

       


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    • Médecine: un nouveau piège à métaux, baptisé staphylopine, produit chez la bactérie pathogène Staphylococcus aureus (staphylocoque doré), a été identifié!____¤201604

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 28 Mai 2016 à 09:31

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Biosynthesis of a broad-spectrum nicotianamine-like metallophore in Staphylococcus aureus» ont été publiés dans la revue Science, a permis d'identifier un nouveau piège à métaux, baptisé staphylopine, produit chez la bactérie pathogène Staphylococcus aureus (staphylocoque doré).

       

      Notons tout d'abord que, comme «les métaux dits biologiques sont nécessaires à la vie», les bactéries pathogènes «développent des systèmes élaborés pour pallier la faible concentration de ces métaux essentiels dans leur environnement, en particulier à l’intérieur d’un hôte»: par exemple, dans le cas du fer, très documenté, il existe, chez certaines bactéries, une «production de molécules appelées sidérophores qui captent spécifiquement le fer dans le milieu naturel».

       

      Pour sa part, l'étude ici présentée a «mis en évidence le rôle des acteurs principaux qui permettent à ce pathogène d’incorporer un large panel de métaux essentiels, présents dans leur milieu, tels que le nickel, le zinc, le cobalt, le cuivre et le fer».

       

      Il est ainsi apparu que «trois enzymes dont la fonction était inconnue permettent la production de staphylopine par l’association de trois briques élémentaires (D-histidine, amino butyrate et pyruvate)». Ensuite, «un système d’export permet à la staphylopine de sortir de la cellule pour piéger les métaux cibles du milieu extracellulaire» de sorte que «le tandem staphylopine/métal peut alors être capté par la cellule via un système d’import spécifique».

       

      Jusqu'ici, «si les chercheurs avaient bien observé une diminution de la prolifération de Staphylococcus aureus en l’absence de ces systèmes d’import/export, ils n’en comprenaient pas totalement l’origine». De ce fait, «la connaissance de ces modes de transport de la staphylopine» permet d'envisager «une nouvelle stratégie de lutte contre des bactéries pathogènes, ciblée sur leur dépendance vis‐à‐vis des métaux».

       

      Par ailleurs, comme «la staphylopine est très proche de la nicotianamine, une molécule que l’on retrouve chez toutes les plantes et qui assure le transport des métaux essentiels, collectés au niveau des racines et à destination des organes aériens», l'existence «de pièges à métaux similaires dans les trois règnes du vivant (archées, eucaryotes et maintenant bactéries) suggère une origine très ancienne de ce type de molécules».

       

       


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