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    • Astrophysique: une estimation indique que l'Univers compte environ 2000 milliards de galaxies, c'est-à-dire dix fois plus que des évaluations récentes!____¤201610

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 17 Octobre 2016 à 17:26

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «The evolution of galaxy number density at z < 8 and its implications» ont été publiés dans la revue The Astrophysical Journal, a permis d'estimer que l'Univers compte environ 2 000 milliards de galaxies, c'est-à-dire dix fois plus que des évaluations récentes (ces dernières années, «les astronomes pensaient que l'Univers contenait entre 100 milliards et 200 milliards de galaxies»).

       

      Pour parvenir à cette conclusion, «des données du télescope spatial Hubble développé par la NASA avec l'Agence spatiale européenne, mais aussi d'autres télescopes» ont été utilisées. Des images en 3D ont été construites et «le nombre de galaxies présentes à différentes époques de l'histoire de l'Univers» a été extrapolé.

       

      Notons pour finir que cette étude renforce «le scénario 'en vogue' selon lequel les galaxies se construisent en fusionnant les unes avec les autres»: ainsi, «au départ, il y a beaucoup de petites galaxies puis elles fusionnent, devenant de plus en plus grosses» (pour sa part, notre galaxie, la Voie Lactée, va, selon ce scénario, rencontrer «dans 3 à 4 milliards d'années», Andromède et «former une autre galaxie»).

       

       


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    • Astrophysique: une planète géante ressemblant à Neptune se forme dans l'anneau situé à environ 22 unités astronomiques de l'étoile TW Hydrae!____¤201610

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 17 Octobre 2016 à 09:37

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «A Gap with a Deficit of Large Grains in the protoplanetary disk around TW Hya» sont publiés dans la revue The Astrophysical Journal Letters, laisse penser qu'autour de TW Hya, une planète géante ressemblant à Neptune se forme, avec un important manteau constitué de plusieurs types de glaces entourant un noyau rocheux et une atmosphère épaisse.

       

      Rappelons tout d'abord que TW Hya, âgée de 5 à 10 millions d'années, est «l'étoile variable de type T-Tauri la plus proche du Soleil». Le télescope Hubble a révélé que cette étoile, située «à environ 175 années-lumière de la Terre, dans la constellation de l'Hydre» était «entourée d'un disque protoplanétaire vu par la face» dont les «anneaux appauvris en gaz et en poussières» peuvent être observé avec le réseau ALMA.

       

      L'étude ici présentée s'est focalisée, pour sa part, sur l'anneau «creusé à environ 22 unités astronomiques dans le disque entourant TW Hydrae». L'examen des caractéristiques de l'anneau grâce à ALMA, permet «d'estimer la masse de matière qui se trouve sous la forme d'une exoplanète» car les observations réalisées, «interprétées dans le cadre des modèles cosmogoniques» manifestent la présence d'une exoplanète, qui en se formant, fait «le ménage dans le disque en accrétant fortement du gaz et de la poussière».

       

      Ainsi, en raison «de sa distance à son étoile centrale, au-delà de la fameuse ligne des glaces», on est conduit à penser «qu'il doit s'agir d'une planète géante ressemblant à Neptune, avec donc un important manteau constitué de plusieurs types de glaces (pas seulement de l'eau) entourant un noyau rocheux et une atmosphère épaisse».

       

      Si cette interprétation se confirme, non seulement TW Hya permettra de mieux étudier la naissance de Neptune et d'Uranus, mais elle contribuera indirectement à nous faire «mieux comprendre la naissance de Jupiter et de Saturne qui, elles, ne contiennent pas un manteau de glaces aussi important».

       

       


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    • Astrophysique: les deux premiers centimètres de la couche de poussières à la surface de la Lune, sont complètement retournés en environ 81.000 ans!____¤201610

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 16 Octobre 2016 à 10:31

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Quantifying crater production and regolith overturn on the Moon with temporal imaging» ont été publiés dans la revue Nature, a permis de mettre en évidence que les deux premiers centimètres de la couche de poussières (régolithe) à la surface de la Lune, bombardée par les petits météorites, sont complètement retournés en environ 81.000 ans, soit 100 fois plus vite qu'on ne le pensait jusqu'ici.

       

      Plus précisément, il a été détecté des milliers de subtiles altérations à la surface de la Lune en analysant «les données de la sonde américaine Lunar Reconnaissance Orbiter (LRO)». Celles-ci ont été interprétées «comme autant de cicatrices d'impacts secondaires qui ont retourné les poussières de surface sur plusieurs centimètres, sans former vraiment un cratère».

       

      De plus, la comparaison «des images de la surface prises à des moments différents par la sonde lancée en 2009» a abouti au recensement de 222 nouveaux cratères dans les zones sélectionnées. Ces observations ont permis de déduire «qu'environ 180 cratères d'au moins 10 mètres de diamètre se formaient chaque année sur la Lune», soit «un tiers de plus que ne le prévoyaient les modèles jusqu'à présent».

       

       


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    • Paléontologie: un fossile de Vegavis iaai prouve qu'il y a 70 millions d'années les oiseaux pouvaient pépier et, par conséquent, communiquer!____¤201610

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 15 Octobre 2016 à 10:28

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Fossil evidence of the avian vocal organ from the Mesozoic» ont été publiés dans la revue Nature, a permis, à partir de l'analyse d'un fossile de Vegavis iaai, de montrer qu'il y a 70 millions d'années les oiseaux pouvaient pépier et, par conséquent, communiquer.

       
      Rappelons tout d'abord que le Vegavis iaai, qui vivait au Mésozoïque (Crétacé), est «le plus vieil oiseau 'moderne'» (tel qu'on les connait aujourd'hui): en fait, «il ressemblait aux oies et aux canards».

       
      Le fossile de Vegavis iaai en question, qui «a été découvert en Antarctique occidental et serait vieux de 66 millions d'année», a été examiné «par une technique d'imagerie médicale en 3D très poussée, la tomographie assistée par ordinateur». Cet examen a permis de déceler «la présence d'une syrinx, l'organe qui permet aux oiseaux d'émettre des vocalises (comme le larynx chez l'homme)».

       
      De plus, la syrinx fossile, dont les caractéristiques générales «sont semblables à celles des canards et des oies actuels», montre, en particulier, une asymétrie qui est «présente chez les canards et qui permet de siffler et de 'cacarder'(le cri des oies, ndlr)», ce qui laisse penser que les sons émis par ces oiseaux «ont pu leur permettre de communiquer entre eux et de créer des liens».

       

       

       


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    • Paléontologie: une séquence de protéine datée de 3,8 millions d’années a été isolée: elle est la plus ancienne «incontestable» découverte à ce jour!____¤201610

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 14 Octobre 2016 à 11:03

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Protein sequences bound to mineral surfaces persist into deep time» ont été publiés dans la revue eLife, a permis d'isoler une séquence de protéine qui est «la plus ancienne découverte au monde à ce jour (du moins sans contestation)».

       

      Cette protéine provient de «la coquille d’un œuf d’autruche fossile exhumée» sur le site volcanique de Laetoli (Tanzanie), «déjà célèbre pour avoir livré les plus anciennes traces de pas de l’humanité». Cette séquence est «datée de 3,8 millions d’années».

       

      S'il est observé que «les protéines résistent mieux dans les archives fossiles que l’ADN», cette longévité, les mécanismes de cette survie et les substrats qui permettent cette conservation sont, pour le moment l’objet de controverses. Dans le cas présent, il semble «que les minéraux de la coquille jouent un rôle de liant, ce qui permet une longue préservation».

       

      Cependant, comme «des séquences de protéines dans des œufs plus récents, datés de 1,3 million d’années (Ma) seulement et provenant de la gorge d’Olduvaï en Tanzanie» ont également isolé par la même équipe de chercheurs, il y a tout de même de quoi s'étonner «que des séquences de protéines se soient conservées dans un substrat aussi fragile -une coquille fine- et à une température aussi chaude, dans un climat africain».

       

      Signalons enfin à titre indicatif que «des protéines de 3,5 millions d’années avaient déjà été retrouvées sur les restes d’un cousin préhistorique du chameau, mais conservés dans les sols glacés de l’ile d’Ellesmere, dans l’océan arctique» et qu'une protéine «aurait également été découverte sur un fossile de T. rex vieux de 68 Ma» (une découverte faite en 2007 qui «reste très controversée»).

       

       


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