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Une étude, dont les résultats intitulés «Increased adaptive immune responses and proper feedback regulation protect against clinical dengue» ont été publiés dans la revue Science Translational Medicine, a permis de démontrer que l'infection par la dengue chez des enfants asymptomatiques est associée à une activation du système immunitaire utilisant des mécanismes de contrôle qui permettent d'éliminer l'infection virale sans activation excessive de l'immunité.
Indiquons tout d'abord que «la dengue, aussi appelée 'grippe tropicale'» est «une maladie virale transmise à l’homme par des moustiques du genre Aedes», qui «continue à progresser de manière très importante à travers le monde, ce qui inscrit aujourd’hui cette infection aux rangs des maladies ré-émergentes: ainsi, «l’OMS estime à 50 à 100 millions le nombre de cas annuels, dont 500 000 cas de dengue sévère nécessitant une hospitalisation, avec une issue mortelle dans 2,5% des cas».
Aujourd'hui, «environ 50% de la population mondiale vit dans des zones à risque d’infection» et alors que la dengue était «initialement présente dans les zones tropicales et subtropicales du monde», désormais elle touche l’Europe, à tel point que, depuis l’année 2014, «18 départements français sont concernés».
Notons aussi que «les souches du virus de la dengue se répartissent en quatre sérotypes distincts: DEN-1, DEN-2, DEN-3 et DEN-4» et que «l'immunité acquise en réponse à l’infection par l’un des sérotypes confère une immunité protectrice contre le sérotype infectant mais pas contre les autres sérotypes». Il en découle qu'un individu est «susceptible d’être infecté par chacun des quatre sérotypes de la dengue» et que «des infections ultérieures par d’autres sérotypes accroissent le risque de développer une dengue sévère, dite hémorragique».
Actuellement, «le seul vaccin commercialisé n’est que partiellement efficace contre les infections par les 4 sérotypes du virus même s’il réduit le risque de forme sévère de la maladie» et il a l'inconvénient de ne pas être administrable «chez les enfants de moins de 9 ans» et, en raison, de son schéma vaccinal en 3 doses d'être «peu adapté pour les voyageurs».
Surtout, «malgré 50 années de recherche, les mécanismes physiopathologiques entrainant une évolution vers une forme clinique sévère de la dengue chez certains patients ne sont pas encore élucidés avec précision»: ils apparaissent «complexes, impliquant à la fois des facteurs immunologiques, génétiques et viraux». Ainsi, «le risque accru de développer des symptômes sévères lors d’une infection secondaire a été associé à la présence d’anticorps non neutralisants, qui augmenteraient l’infection au lieu de la bloquer».
Comme «certains individus infectés sont asymptomatiques, et ne présentent aucun symptôme», l'étude ici présentée a eu pour objectif d' identifier leurs mécanismes internes de contrôle de l’infection. Pour cela, elle a comparé «la composition du sérum plasmatique et le profil d’expression génique chez des enfants cambodgiens infectés par le virus de la dengue, mais asymptomatiques, avec ceux de patients présentant des signes cliniques».
Il est ainsi apparu «que les patients sans signes cliniques ont une réponse immunitaire contrôlée, dans laquelle la présentation des antigènes est accrue, mais associée à une activation mesurée des lymphocytes T et à une production plus modérée d’anticorps, en comparaison avec les patients présentant des signes cliniques».
En fin de compte, cette étude, qui «représente une étape importante vers une meilleure connaissance du rôle joué par l'immunité dans l'infection virale de la dengue», devrait permettre de développer de nouvelles stratégies vaccinales permettant de «conférer une immunité protectrice plus complète contre les quatre sérotypes du virus de la dengue». Plus généralement, elle invite, par sa méthode d'exploration des patients infectés mais asymptomatiques, «à revisiter la composition des vaccins pour mieux prévenir les infections».
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Voici un récapitulatif de statistiques sur les exoplanètes correspondant à la fin du troisième trimestre 2017, réalisé à partir de données des catalogues d'exoplanètes présentés par le site:
Au 30 septembre 2017, ces catalogues donnaient:
Catalogue Général des confirmés:
3671 planètes, 2751 systèmes planétaires, 616 systèmes planétaires multiples
Vitesse radiale:
728 planètes, 544 systèmes planétaires,131 systèmes planétaires multiples
Astrométrie:
1 planète, 1 système planétaire, 0 système planétaire multiple
Transits:
2748 planètes, 2059 systèmes planétaires, 455 systèmes planétaires multiples
Microlentille:
63 planètes, 61 systèmes planétaires, 2 systèmes planétaires multiples
Imagerie:
88 planètes, 81 systèmes planétaires, 5 systèmes planétaires multiples
Chronométrage (pulsar):
24 planètes, 19 systèmes planétaires, 4 systèmes planétaires multiples
TTV(variation de temps de transit):
7 planètes, 6 systèmes planétaires, 1 systèmes planétaires multiples
Autres:
14 planètes, 13 systèmes planétaires, 1 systèmes planétaires multiples
Catalogue des non confirmées:
206 planètes, 186 systèmes planétaires,17 systèmes planétaires multiples
A partir de ces données et de données précédentes, j'ai calculé les
Taux de variation suivants:
Ces données succèdent à celles mises en ligne le trimestre précédent:
On peut ainsi constater qu'il y a actuellement dans l'ensemble très peu d'augmentation des découvertes. Cela tient au fait que c'est essentiellement Kepler qui avait permis d'accélérer fortement celles-ci. Aujourd'hui, on retrouve donc un rythme de croisière beaucoup plus lent en attendant la mise en service d'instruments plus productifs.
Lien externe complémentaire (source Wikipedia) pour Kepler:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Kepler_%28t%C3%A9lescope_spatial%29
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