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    • Paléontologie: un dinosaure de la famille des Sauropodes, dont le squelette fossilisé datant de la fin du Crétacé est le plus complet retrouvé en Afrique, a été décrit!____¤201801

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 31 Janvier 2018 à 18:28

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «New Egyptian sauropod reveals Late Cretaceous dinosaur dispersal between Europe and Africa» ont été publiés dans la revue Nature Ecology & Evolution, décrit un dinosaure de la famille des Sauropodes dont le squelette fossilisé datant de la fin du Crétacé est «le plus complet découvert en Afrique».

       

      Le squelette «aux mensurations d'un éléphant» de cet herbivore, baptisé Mansourasaurus shahinae, «comprend des os du crâne, la mâchoire inférieure, des vertèbres, des côtes, une bonne partie d'une épaule, d'une patte avant et d'une patte arrière et des morceaux des plaques osseuses qui consolidaient sa peau». L'analyse des restes de cet animal a permis «de découvrir qu'il était plus proche des dinosaures d'Europe et d'Asie que de ceux trouvés au sud de l'Afrique ou en Amérique du Sud».

       

       

      Ainsi, alors que, dans le cadre du morcellement de la Pangée, «les chercheurs tentent toujours de définir le niveau d'isolement de chaque nouveau continent et si les espèces ont évolué indépendamment sur chaque bloc», cette étude montre que «les derniers dinosaures d'Afrique n'étaient pas complètement isolés, contrairement à ce que certains ont avancé dans le passé».

       

       


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    • Astrophysique: deux des sept exoplanètes qui ont été découvertes autour de la naine rouge TRAPPIST-1 pourraient, sous certaines conditions, accueillir de la vie!____¤201801

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 31 Janvier 2018 à 07:58

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Interior Structures and Tidal Heating in the TRAPPIST-1 Planets» sont publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics et disponibles en pdf, indique que deux des sept exoplanètes qui ont été découvertes il y a moins d'un an autour de la naine rouge TRAPPIST-1, située à 39 années-lumière de notre Système solaire, pourraient sous certaines conditions accueillir de la vie.

       

      Rappelons tout d'abord que, parmi ces sept exoplanètes «plus ou moins de la même taille que la Terre», il y en a trois qui «sont en orbite dans la zone habitable», mais que rien, jusqu'ici, ne prouve que véritablement «ces trois mondes ont de l'eau liquide à leur surface et sont vraiment habitables».

       

      Pour en apprendre plus à ce sujet, l'étude ici présentée a «testé plusieurs scénarios via des modélisations de la composition et de la structure interne de ces mondes, soumis au flux et au reflux des orbites des uns et des autres» en supposant que ces exoplanètes «sont composées de glace d'eau, de roche et de fer»: comme «les masses et les rayons des planètes ne sont pas très bien contraints», c'est toute une gamme de structures intérieures et de compositions intérieures possibles qui a été déterminée. 

       

      Notons ici que du fait que «TRAPPIST -1 (*) est très vieille et faible», les surfaces des planètes «ont des températures relativement froides selon les normes planétaires, allant de 127 °C, ce qui est plus froid que Vénus, à -71 °C, ce qui est plus froid que les pôles terrestres». Néanmoins, ces exoplanètes «pourraient subir le réchauffement par les forces de marée, à l'instar des lunes de Jupiter et de Saturne», car elles suivent des orbites excentriques («pas tout à fait circulaires») très proches de leur étoile, «avec des périodes orbitales de quelques jours».

       

      Au bout du compte, il apparaît que les exoplanètes les plus accueillantes sont TRAPPIST -1d (**) et TRAPPIST -1e (***): «leur température modérée en surface (entre 0 et 15 °C pour d et négative pour e), un réchauffement par les forces de marée plus faible que pour les autres (il serait tout de même 20 fois supérieur au flux de chaleur de la Terre)» sont des éléments favorables. De plus, il semble vraisemblable «que TRAPPIST -1d soit couverte d'un océan».

       

      Pour ce qui concerne les autres planètes, la situation serait moins bonne: ainsi, d'après les modélisations, TRAPPIST -1b (****) et TRAPPIST -1c (*****) «pourraient avoir leurs manteaux de roche partiellement fondus en raison des forces de marée plus importantes» et «TRAPPIST -1c pourrait même avoir des éruptions de magma à sa surface (à la manière de Io autour de Jupiter)».

       

       

      Lien externe complémentaire (source Simbad)

      (*) TRAPPIST -1

      Liens externes complémentaires (source Exoplanetcatalogue)

      (**) TRAPPIST -1d

      (***) TRAPPIST -1e

      (****) TRAPPIST -1b

      (*****) TRAPPIST -1c

       

       


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    • Biologie: les mitochondries dégagent une quantité de chaleur impressionnante puisque la température de ces micro-usines cellulaires est de 50°C!____¤201801

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 30 Janvier 2018 à 07:42

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Mitochondria are physiologically maintained at close to 50°C» ont été publiés dans la revue PLOS Biology, révèle que les mitochondries dégagent une quantité de chaleur impressionnante puisque la température de ces micro-usines cellulaires est de 50°C, soit près de 13°C au-dessus de notre température corporelle générale.

       

      Rappelons tout d'abord que les mitochondries, «présentes dans la plupart des cellules à des centaines d'exemplaires», sont de «petits organites indispensables à la survie des êtres vivants», car «elles sont en charge de la production d'énergie cellulaire (l'ATP) à partir de la dégradation des aliments ingérés».

       

      Pour parvenir à «prendre la température de structures ne mesurant que quelques microns de longueur» et aboutir à cette valeur de 50°C, ce travail a fait appel à un thermomètre original: il s'agit d'une 'molécule modifiée' «dont la fluorescence varie en fonction de la température» («plus elle est élevée, moins la fluorescence est forte»). L'introduction de cette molécule à l'intérieur des mitochondries a permis de «mesurer la température entre les différentes membranes de l'organite».

       

      En fait, les mitochondries en dissipant plus de la moitié de la température qu'elles produisent «contribuent à notre température corporelle de 37,5°C» de la même manière «que des thermostats dans une pièce mal isolée doivent chauffer à une température élevée pour maintenir une température moyenne constante».

       

      Comme «les maladies mitochondriales recouvrent un très grand nombre de symptômes et de signes neurologiques différents, dont des encéphalopathies, des démences, des myopathies, des troubles de la vision», il va désormais être intéressant de rechercher comment «un défaut mitochondrial peut «entraîner un dysfonctionnement dans la régulation de la température corporelle et ainsi aggraver la maladie».

       

       


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    • Anthropologie: une mâchoire supérieure d’adulte trouvée sur les flancs du mont Carmel repousse d'au moins 60 000 ans la sortie d'Afrique de notre espèce Homo sapiens! ____¤201801

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 29 Janvier 2018 à 08:02

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «The Earliest Modern Humans outside Africa» ont été publiés dans la revue Science, repousse d'au moins 60 000 ans la sortie d'Afrique de notre espèce Homo sapiens par rapport à ce que l'on pensait jusqu'à présent, grâce à l'analyse du plus ancien fossile d’Homme moderne jamais découvert hors d’Afrique: en effet, ce fossile, daté d’environ 180000 ans, qui correspond à «la partie gauche d’une mâchoire supérieure d’adulte comprenant une grande partie de la dentition», a été trouvé «sur le site archéologique de Mislya Cave, situé sur les flancs du mont Carmel au nord d’Israël, près de la ville d’Haïfa».

       

      Rappelons tout d'abord que jusqu'ici «les premiers fossiles humains modernes trouvés en dehors du continent africain, dans deux sites archéologiques d’Israël : Skhul et Qafzeh» étaient «datés d'environ 90 000 à 120 000 ans». Désormais la découverte de cette demi-mâchoire attribuée à un sapiens «dans la grotte toute proche de Misliya, sur le mont Carmel, elle aussi», prouve «que les excursions vers le Levant ont été bien plus précoces qu’on ne l’avait envisagé».

       

      Afin de déterminer l'âge de la mâchoire en question, plusieurs méthodes de datation ont été appliqués «à différents matériaux découverts sur le site et au fossile humain lui-même». Il est alors apparu que «les fossiles datent d’une période comprise entre 177 000 et 194 000 ans, repoussant ainsi la première migration de l’homme moderne hors d'Afrique d'environ 60 000 ans» et il ressort que l'âge du fossile de Misliya est sensiblement le même «que d’autres fossiles d'Homo sapiens découverts dans deux sites d’Afrique de l'Est».

       

      Pour déterminer à quelle espèce humaine appartenait ce fossile, plusieurs approches ont été utilisées: «mesures anthropologiques classiques sur la mâchoire et les dents, tomodensitométries (scanner) pour étudier son anatomie interne et analyser sa forme à l'aide de modèles virtuels 3D». Au bout du compte, «la comparaison avec les fossiles d'hominidés africains, européens et asiatiques et avec les populations humaines récentes» indique «que le fossile de Misliya est sans équivoque un Homme moderne».

       

      Notons ici que «le fossile humain et les matériaux archéologiques enfouis dans les sédiments» ont été protégés jusqu’à aujourd’hui, car «il y a environ 160 000 ans, la voute de la grotte de Misliya s'est effondrée». Les vestiges «révèlent que les habitants de la grotte de Misliya étaient des chasseurs de gibier de grandes espèces (aurochs, daims persans, gazelles) et qu’ils contrôlaient l’utilisation du feu dans des foyers». En outre, «ils utilisaient largement les plantes et des techniques innovantes et sophistiquées pour tailler la pierre (période du Paléolithique moyen), similaires à celles associées aux premiers humains modernes en Afrique».

       

       

       


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    • Géophysique: l'apparition de la tectonique des plaques, il y a 2,5 milliards d'années, aurait permis une importante remontée d'oxygène qui a favorisé le développement de la vie!____¤201801

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 28 Janvier 2018 à 08:18

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Large oxygen excess in the primitive mantle could be the source of the Great Oxygenation Event» ont été publiés dans la revue Geochemical Perspectives Letters, aboutit à la conclusion que l'apparition de la tectonique des plaques, il y a 2,5 milliards d'années, aurait permis une importante remontée d'oxygène dans l'atmosphère qui a favorisé le développement de la vie sur notre planète.

       

      Ce travail, qui s'appuie sur une autre étude concernant la fusion partielle du manteau publiée dans la revue Nature Geosciences, «porte sur la quantité d'oxygène libérée par le manteau terrestre lors du passage de la Terre primitive à la Terre moderne, de l'Archéen (de -4 milliards à -2,5 milliards d'année) au Protérozoïque (de -2,5 milliards à -544 millions d'années)».

       

      Elle part du fait que «pendant toute la période archéenne, l'atmosphère est restée anoxique, c'est-à-dire dépourvue d'oxygène» de sorte que «le manteau a pu rester relativement isolé de la surface de la Terre»: à cette époque, «la croûte terrestre, formée de petites plaques instables, 'flottait' sur le manteau» sans subduction profonde.

       

      L'étude explique qu'ensuite, «ce régime de convection primitif a progressivement été remplacé par la tectonique des plaques moderne et favorisé le mélange entre les réservoirs du manteau terrestre; et donc la remontée de l'oxygène stockée dans le manteau profond, en quantité 500 à 1.000 fois supérieure à la teneur en oxygène de l'atmosphère d'aujourd'hui».

       

      Plus précisément, la teneur en fer ferrique «a diminué de 20% à seulement 2-3% lors de la transition Archéen-Protérozoïque», ce qui indique qu'un excès d'oxygène dans le manteau profond s'est «libéré dans l'atmosphère» conduisant la vie terrestre a s'adapter.

       

      En effet, «c'est à peu près à cette période que la Terre a connu l'événement de la 'Grande Oxydation', une étape majeure de l'évolution de la vie»: comme «ce type de coïncidence temporelle est rarement fortuit dans la Nature», l'étude n'hésite pas à faire «un lien entre l'évolution thermochimique de l'intérieur de la Terre et la teneur en oxygène de l'atmosphère».

       

      En résumé, «lors de l'Archéen, le manteau était encore très chaud et sa fusion partielle aurait retardé l'établissement de la tectonique des plaques et la subduction de la croûte océanique». Ensuite, «le refroidissement et la solidification du manteau» auraient induit «un changement de dynamique global: l'établissement de la tectonique des plaques avec l'accrochage de la croûte terrestre et ensuite la remontée d'oxygène vers l'atmosphère».

       

       

       


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