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    • Biologie: dans la 'Laguna Caliente' (Costa Rica), l'un des lieux les plus hostiles à la vie que l'on puisse trouver à la surface de notre planète, évolue une (et une seule) bactérie!____¤201805

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 31 Mai 2018 à 18:15

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Lack of Microbial Diversity in an Extreme Mars Analog Setting: Poás Volcano, Costa Rica» ont été publiés dans la revue Astrobiology, a permis de découvrir que dans les eaux de l'un des lieux les plus hostiles à la vie que l'on puisse trouver à la surface de notre planète, se développait une (et une seule) bactérie, représentante du genre acidiphilium.

       

      Plus précisément, ce lieu particulièrement hostile est un lac, dénommé 'Laguna Caliente' situé dans le cratère du volcan Poàs, «au cœur du Costa Rica»: en effet, les eaux verdâtres de ce lac «sont si acides que le pH y varie entre -1 et +1,5» et la température de l'eau «y oscille entre 19 à 96°C», «tandis que celle des fumerolles peut monter à 980°C».

       

      Comme «un seul type de bactérie parvient à survivre dans la fournaise acide de Laguna Caliente», l'étude ici présentée considère qu'il s'agit de «l'un des milieux les plus hostiles qui soit». Ce milieu apparaît véritablement pousser «la vie dans ses ultimes retranchements» puisque «même à Iron Mountain, en Californie, où des eaux de drainage acides atteignent aussi un pH de -1,5, on trouve une diversité microbienne plus importante avec au moins trois taxons différents».

       

      La bactérie du genre acidiphilium découverte affectionne les milieux acides et «son métabolisme tire son énergie du soufre, présent en abondance dans le lac». L'analyse génétique «pour inventorier les populations bactériennes» évoluant dans les eaux du lac a été faite «à partir d'un prélèvement effectué en novembre 2013».

       

      Au bout du compte, «cette découverte pourrait constituer un indice clé pour rechercher plus efficacement la présence de traces hypothétiques de vie passée sur la planète rouge», car «des environnements similaires à ce lac d'acide» pourraient avoir existé à la surface de Mars. De ce fait, ces données devraient être prises en compte «dans le cadre de la future mission spatiale ExoMars 2020».

       

       


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    • Paléontologie: des mesures dans des couches de sédiments de Tunisie indiquent qu'à la suite de la crise K-T, la température de l'eau a augmenté de 5° C durant environ 100.000 ans!____¤201805

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 31 Mai 2018 à 10:22

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Postimpact earliest Paleogene warming shown by fish debris oxygen isotopes (El Kef, Tunisia)» ont été publiés dans la revue Science, révèle, à partir de mesures de rapports d'abondance d'isotopes de l’oxygène, qui ont servi de paléo-thermomètres qu'à la suite de la crise K-T, la température de l'eau a augmenté de 5 °C pendant environ 100.000 ans.

       

      Plus précisément, ces mesures d'évolution des températures ont été effectuées «dans des couches de sédiments de la région autour de Le Kef, une ville du Nord-Ouest de la Tunisie». Les échantillons ont été collectés «dans des couches de deux mètres d'épaisseur en dessous de celle marquant la fameuse limite K-T, il y a 66 millions d'années, et dans des couches postérieures sur une épaisseur de 6,6 mètres», ce qui a permis d'analyser «une période d'environ 250.000 ans, à cheval sur la grande crise biologique marquant la fin des dinosaures non-aviens».

       

      Ce sont les dents et les écailles de poissons retrouvés dans ces échantillons qui ont fourni la matière pour les mesures des abondances des isotopes d'oxygène, des abondances qui «varient avec la température des océans et donc la température du climat».

       

      Il faut, cependant, rester prudent concernant cette augmentation de 5 °C durant 100.000 ans de la température de l'eau à la suite de la crise K-T, car, d'une part, «il faudrait faire des mesures sur d'autres sites de la même époque avant de pouvoir vraiment en tirer des conclusions sur l'existence d'un réchauffement global» et, d'autre part, «il n'est pas encore établi que cette augmentation de température s'est vraiment produite très rapidement après l'impact» de l'astéroïde responsable de l'astroblème de Chicxulub au Yucatán.

       

       


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    • Paléontologie: des morceaux de pellicules fossilisés ont été retrouvés sur un microraptor, un dinosaure à plumes qui vivait il y a environ 125 millions d’années! ____¤201805

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 30 Mai 2018 à 10:14

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Fossilized skin reveals coevolution with feathers and metabolism in feathered dinosaurs and early birds» ont été publiés dans la revue Nature Communications, a permis d'identifier des morceaux de pellicules fossilisés sur un microraptor, un dinosaure à plumes qui vivait il y a environ 125 millions d’années.

       

      Alors que, jusqu'ici, il n'y avait «aucune preuve de la façon dont les dinosaures perdaient leur peau», l'observation de ces pellicules fossilisées au microscope montre «qu’elles étaient quasiment identiques à celles présentes sur les oiseaux d’aujourd’hui et même chez les humains».

       

      Comme «deux autres dinosaures à plumes, un beipiaosaurus et un sinornithosaurus, ainsi qu’un oiseau primitif connu sous le nom de confuciusornis ont révélé des pellicules», l'ensemble de ces découvertes laisse penser que, dès le Jurassique moyen, il existait des dinosaures,  qui «perdaient leur peau par petits flocons, contrairement aux reptiles modernes qui muent en une seule pièce».

       

      Il faut cependant relever une «différence notable entre les pellicules des dinosaures et celles des oiseaux actuels» qui découle «du manque de kératine (graisse) dans celles des dinosaures» puisque «cette substance permet aux oiseaux de perdre un peu de la chaleur causée par le mouvement des ailes» alors que «les dinosaures à plume ne pouvaient peut-être pas voler très longtemps (ou pas du tout)».

       

      En tout cas, même si les dinosaures en question étaient «dans les premiers stades de l’évolution des plumes», cette étude révèle qu'ils avaient «déjà adapté leur peau à cette structure plus moderne».

       

       


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    • Zoologie: plus de 200 virus à ARN ont été identifiés chez des groupes de poissons, amphibiens et reptiles!____¤201805

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 29 Mai 2018 à 08:46

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «The evolutionary history of vertebrate RNA viruses» sont publiés dans la revue Nature, a permis d'identifier plus de 200 virus à ARN chez des groupes de poissons, amphibiens et reptiles.

       

      Soulignons tout d'abord que «les virus à ARN, dont l’information génétique est codée sous forme d’ARN et non d’ADN, intéressent vivement les chercheurs», car cette classe est «surreprésentée parmi les virus émergents et réémergents très pathogènes, comme Ebola et Zika».

       

      Du fait que «les maladies associées sont essentiellement transmises à l’homme par des oiseaux et des mammifères (on parle de zoonoses), les efforts de recherche sur les virus à ARN ont porté essentiellement sur ces animaux», ce qui a conduit à occulter «tout un pan du monde animal, notamment les invertébrés et des vertébrés comme les poissons, les amphibiens et les reptiles».

       

      L'étude ici présentée vient de combler une partie de ces lacunes «en identifiant plus de 200 virus à ARN chez ces groupes de vertébrés». Notons ici que ce travail fait suite à «une étude similaire chez des invertébrés, insectes et autres arthropodes» par les mêmes équipes qui avait déjà enrichit «notre connaissance de la virosphère».

       

      Plus précisément, cette nouvelle étude a tout d'abord «analysé le transcriptome, c’est-à-dire tous l'ARN contenus dans les cellules de plusieurs organes, de 86 espèces de vertébrés (poissons, amphibiens et reptiles) collectées en Chine. La comparaison des séquences obtenues «avec celles de virus connus, a permis d'identifier 214 nouveaux virus».

       

      De plus, il a été «montré que ces virus sont très diversifiés, puisqu’ils appartiennent à presque toutes les familles de virus à ARN qui infectent les mammifères» en particulier, «certains sont de la même famille que le virus Ebola».

       

      Comme, d'autre part, on connaît «très mal l’histoire évolutive des virus», grâce au repérage «d’un nombre relativement important de nouveaux virus à ARN», la comparaison de certains marqueurs et l'utilisation des outils statistiques ont permis de situer dans le temps l’apparition de ces virus. Concrètement, des arbres phylogénétiques ont été construits qui «montrent une évolution en miroir de celle de leurs hôtes». Autrement dit, «les virus à ARN ont coévolué avec les espèces qu’ils infectent».

       

      Au bout du compte, ce travail donne «du poids à l’hypothèse d’une grande ancienneté des virus à ARN, suggérée par le fait que certains ont été retrouvés chez des organismes unicellulaires ou des invertébrés».

       

      Rappelons ici que «l'évolution des vertébrés a débuté il y a environ 525 millions d’années avec l’apparition de plusieurs classes de poissons, suivie par celle des amphibiens, des reptiles et des mammifères». De ce fait, selon cette étude, «les virus à ARN des mammifères proviennent probablement des virus des poissons et ont suivi les animaux qui sont sortis de l’eau».

       

      Pour finir, indiquons que l’analyse évolutive a identifié, en plus de cette coévolution, «des exemples de passages d’un virus d’une espèce hôte à une autre».

       

       


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    • Chimie: la distribution spatiale des dépôts de plutonium dans les sols de la région de Fukushima suit globalement celle du radiocésium émis lors du même accident de 2011!____¤201805

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 28 Mai 2018 à 10:01

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Plutonium isotopic signatures in soils and their variation (2011-2014) in sediment transiting a coastal river in the Fukushima Prefecture, Japan» ont été publiés dans la revue Environnemental Pollution, a permis de montrer, grâce à des méthodes et des instruments de pointe permettant de mesurer de très faibles concentrations de plutonium dans les sols, que la distribution spatiale des dépôts de plutonium dans les sols de la région de Fukushima suit globalement celle du radiocésium émis lors du même accident de 2011.

       

      En outre, «lorsque les sols de la région sont érodés par les puissants typhons auxquels le Japon est fréquemment exposé, le plutonium issu de la centrale accidentée de Fukushima est exporté préférentiellement par les rivières jusqu’à l’Océan Pacifique, car il est concentré à la surface des sols» alors que «les traces infimes de plutonium issu des essais thermonucléaires des années 1960» ont «été homogénéisées à travers l’ensemble de la couche labourée des rizières par les pratiques agricoles lors des dernières décennies». Au bout du compte, globalement «les concentrations de plutonium ont diminué de moitié dans les sédiments de rivière entre 2011 et 2014 (passant d’un maximum de 95 fg/g (fg = femtogramme, 10-15 gramme) à 45 fg/g)».

       

      Pour ce qui concerne «la contribution de plutonium issu de la centrale accidentée de Fukushima», elle a diminué en «passant d’un maximum de 30 % du plutonium contenu dans l’échantillon à un maximum de 10 %». Cette baisse est similaire à celle observée pour la contamination en radiocésium «qui peut s’expliquer par l’érosion importante et l’export sédimentaire générés par les typhons, les glissements de terrain et les travaux de décontamination menés dans la région», des opérations qui «consistent à décaper l’horizon superficiel des sols sur 5 cm, qui concentre 95 % à 99 % du radiocésium, et à l’entreposer au sein de sites de stockage temporaires».

       

      Une seule exception à cette baisse générale «est observée à l’aval de la première zone de la région à avoir été décontaminée, pour laquelle on observe bien une très forte baisse des teneurs en radiocésium (jusqu’à 90 %) mais aussi une augmentation de la part du plutonium émis en 2011 passant de 12 à 39 %, ce qui reste inférieur à la contribution des essais de 1960». Cela indique «qu'une fraction du plutonium peut être remobilisée par des processus différents de ceux qui gouvernent les transferts de radiocésium, et qu'il est probablement véhiculé par des microparticules transportées par des processus éoliens».

       

      Désormais, il convient «d’identifier et de caractériser ces microparticules au vu de la longue demi-vie de certains de ces isotopes et de leur rémanence potentielle dans l’environnement», car, d'une part, «le comportement de cet élément dans l’environnement peut différer notablement de celui du radiocésium» et, d'autre part, «les périodes radioactives de la plupart des isotopes du plutonium (jusqu’à 376000 ans)» est «globalement plus longues que celles du radiocésium (jusqu’à 30 ans)» ce qui fait que «le plutonium permet d’étudier le marquage environnemental de l’accident sur une durée plus importante».

       

       


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