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    • Astrophysique: pour la première fois, du quartz a été découvert dans une météorite! ____¤201808

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 28 Août 2018 à 11:06

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «First evidence for silica condensation within the solar protoplanetary disk» ont été publiés dans la revue PNAS, a permis de découvrir, pour la première fois, du quartz dans une météorite.

       

      Soulignons en effet, qu'alors que l'on avait déjà trouvé des traces de quartz «de formule chimique SiO2 dans les spectres infrarouges des disques protoplanétaires entourant les jeunes étoiles T-Tauri ou dans ceux de la matière autour des étoiles en fin de vie sur la branche asymptotique des géantes», jusqu'ici «personne n'avait encore trouvé du quartz dans des météorites».

       

      Dans ce contexte, l'étude ici présentée vient de dénicher, pour la première fois, du quartz «dans un échantillon de Yamato-793261 (Y-793261), une chondrite carbonée très ancienne trouvée lors d'une expédition en Antarctique en 1979 dans les fameuses montagnes Yamato, une source de météorites bien connue depuis 1969 (les mouvements des glaciers dans cette région y concentrent les météorites tombées sur l'Inlandsis)».

       

      Plus précisément, «les cosmochimistes sont certains que ces cristaux de quartz ne sont pas le produit d'une synthèse récente à l'échelle de l'histoire du Système solaire, du fait qu'ils ne trouvent pas trace d'un métamorphisme du corps rocheux à l'origine de Y-793261 par chauffage suite à des impacts». En outre, «ces cristaux ont été trouvés dans des inclusions réfractaires qui se sont formées à des températures élevées et qui sont donc les plus anciennes matières solides du Système solaire, parce qu'elles se sont condensées les premières lors du refroidissement du disque protoplanétaire».

       

      Ces inclusions, qui «ne sont pas celles riches en calcium et en aluminium (CAI) bien connues avec Allende mais des agrégats d'olivine amiboïde (AOA)», sont «formés sur une large plage de températures d'environ 900 à 1.500 °C». De plus, «leur composition isotopique en oxygène, proche de celle du Soleil» indique que ces AOA «se sont condensés proche du proto-Soleil, à environ 0,1 UA, soit 1/10 de la distance de la Terre au Soleil». Ces éléments suggèrent «que le corps parent Y-793261 est très probablement un objet astronomique proche de la famille des astéroïdes Apollon, dont un membre n'est autre que 162173 Ryugu (*), actuellement à l'étude par le vaisseau spatial japonais Hayabusa 2» (**).

       

      En fin de compte, «Ryugu pourrait partager les mêmes propriétés que Y-793261 et potentiellement fournir plus d'informations sur le Système solaire précoce». On peut donc imaginer qu'en «combinant les recherches en cours sur les météorites avec les nouveaux résultats de Ryugu», il sera possible de «mieux comprendre les évènements thermiques et les transferts de masse qui se sont produits au début de notre Système solaire».

       

       

      Liens externes complémentaires (source Wikipedia)

      (*) 162173 Ryugu

      (**) Hayabusa 2

       


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    • Cosmologie: une échelle, surnommée le 'point linéaire', a été proposée pour servir de règle standard cosmologique comobile!____¤201808

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 27 Août 2018 à 19:12

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Galaxy Correlation Functions Provide a More Robust Cosmological Standard Ruler» sont publiés dans la revue Physical Review Letters et disponibles en pdf, propose d’utiliser une échelle, surnommée le 'point linéaire', pour servir de règle standard cosmologique comobile, qui, contrairement à l’emplacement du pic de l’Oscillation Acoustique Baryonique (BAO), est une échelle constante en redshift non affectée par des effets non linéaires, avec une précision de 0,5%.

       

      Rappelons que «pour déterminer les caractéristiques de notre Univers, et en particulier la nature de l’Energie Noire correspondant à 70% de son contenu», il faut «mesurer la vitesse de son expansion, et avoir une règle bien calibrée, pour mesurer la taille de l’univers à diverses époques».

       

      Dans ce contexte, «une échelle de longueur caractéristique imprimée dans la fonction de corrélation à deux points des galaxies, est l’échelle d’oscillation baryonique, gelée lorsque la matière ordinaire (les baryons) se découplent des photons, environ 400 000 ans après le Big-Bang». Cependant, «cette échelle est perturbée par des non-linéarités dans la croissance des structures et des galaxies».

       

      Plus précisément, cette règle traditionnelle «basée sur la détermination de “l’horizon acoustique”, qui a été promue jusqu’à maintenant par les astrophysiciens, est connue pour avoir légèrement changé au cours des dernières 14 milliards d’années» de sorte que, «lorsque les mesures cosmologiques deviennent plus précises», cette démarche «devient problématique», la solution conventionnelle étant «d’essayer de corriger ces imperfections en utilisant des modèles théoriques».

       

      En vue de résoudre cette difficulté, l'étude ici présentée vient de proposer «une nouvelle règle cosmologique standard dit “Point Linéaire” encodé dans la distance entre galaxies». L'objectif poursuivi «en mesurant des millions de telles distances», est de «dévoiler la nature de l’Energie Noire, composante mystérieuse qui cause l’accélération de l’expansion de l’Univers».

       

      En fin de compte, le Point Linéaire est «une règle plus robuste» et il est apparu que «la mesure du Point Linéaire dans les catalogues des galaxies actuellement disponibles» par «cette règle inaltérée» fournit «un nouveau moyen pour dévoiler le mystère de l’Energie Noire».

       

       


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    • Archéologie: l'examen d'une momie égyptienne, vieille d'environ 5.500 ans, montre que le processus de momification est antérieur de quinze siècles à la date généralement admise!____¤201808

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 27 Août 2018 à 10:36

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «A prehistoric Egyptian mummy: Evidence for an ‘embalming recipe’ and the evolution of early formative funerary treatments» ont été publiés dans la revue Journal of Archaeological Science, a permis de découvrir, à partir de l'examen d'une momie égyptienne embaumée il y a environ 5.500 ans, que le processus de momification est antérieur de quinze siècles à la date généralement admise.

       

      Surnommée 'Fred', cette momie, qui «est conservée au musée de Turin» est celle «d’un homme âgé de 20 à 30 ans». Alors que, jusqu’ici, «les scientifiques s’accordaient à dire que le corps avait été momifié naturellement par l’action desséchante du sable chaud du désert», les analyses ont fait apparaître «que le cadavre a été embaumé d’une façon bien précise».

       

      Plus précisément, «l’analyse des échantillons prélevés sur la momie a révélé des traces de tissus funéraires imprégnés de résine de conifères chauffée, d’extraits de plantes aromatiques et d’une mixture à base de sucre et d’huile végétale».

       

      Il en découle que cette étude «dévoile non seulement les ingrédients entrant dans le processus de momification», mais qu'elle «révèle aussi que le procédé est antérieur de quinze siècles à la date généralement admise», puisque ce processus de momification rituel «avait lieu vers 3.600 av. J.-C.»: ainsi, «la recette était utilisée dans les mêmes proportions que lors de la momification traditionnelle de la période pharaonique», le mélange n'étant «modifié qu’en fonction de la disponibilité des différents produits».

       

       


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    • Géophysique: l'éruption du Tambora le 5 avril 1815 aurait facilité la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815 en raison du temps anormalement pluvieux qu'elle a provoqué!____¤201808

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 26 Août 2018 à 09:14

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «Electrostatic levitation of volcanic ash into the ionosphere and its abrupt effect on climate» ont été publiés dans la revue Geology, laisse penser que l'éruption du Tambora le 5 avril 1815 aurait facilité la défaite de Napoléon à Waterloo le 18 juin 1815 en raison d'un temps anormalement pluvieux lors de cette campagne napoléonienne.

       

      On avait, en réalité, déjà «remarqué que cette pluviosité atypique s'était produite» après l'éruption colossale de Tambora en Indonésie. Celle-ci était «presque de la classe de celle d'un supervolcan» puisque sa puissance estimée était de «plus de dix mille fois les explosions nucléaires d'Hiroshima et de Nagasaki» et elle aurait fait «monter une colonne de cendres à plus de 30 kilomètres d'altitude».

       

      Il n'y avait donc «pas de doute que cette éruption a été à l'origine de la fameuse 'année sans été' de 1816, pendant laquelle des perturbations sévères du climat détruisirent les récoltes en Europe septentrionale, dans l'est du Canada et dans le nord-est des États-Unis, causant des famines, surtout en Suisse». On attribue d'ailleurs à ces famines l'accélération la conquête de l'Ouest, «les fermiers tentant de survivre en se dirigeant vers des sols plus fertiles dans les plaines du Middle-West».

       

      L'étude ici présentée étend ces conclusions à l'année 2015, car elle vient de découvrir que «le panache de cendres du Tambora n'aurait en fait pas culminé à une trentaine de kilomètres d'altitude comme on le pensait selon les lois géophysiques de l'atmosphère» mais atteint l'ionosphère.

       

      Plus précisément, un paramètre important, «les charges électriques produites par les frottements entre les cendres, à l'origine d'éclairs bien visibles dans les panaches volcaniques (comme ceux filmés dans le panache de cendres du Grimsvötn)» (*), avait, jusqu'à présent, été négligé. En fait, des cendres porteuses d'ions auraient atteint l'ionosphère, «alors que le panache aurait dû, sans ce phénomène, être bloqué par la force d'Archimède».

       

      Ces particules auraient provoqué dans l'ionosphère «des sortes de courts-circuits». Comme «les ions influencent la formation des nuages et auraient, après l'avoir initialement affaiblie, augmenté la couverture nuageuse, notamment en Europe (la Chine a été touchée elle aussi), causant des pluies diluviennes», il en découle qu'on peut penser que la fin du règne de Napoléon pourrait «avoir été en partie causée par une éruption volcanique de l'autre côté de la Planète».

       

      Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

      (*) Grimsvötn

       

       


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    • Paléontologie: un fossile, qui apporte des informations sur la façon par laquelle la tortue est devenue tortue, a été décrit! ____¤201808

      Par Robert Brugerolles dans Accueil le 25 Août 2018 à 12:31

       

      Une étude, dont les résultats intitulés «230-million-year-old turtle fossil deepens mystery of reptile's origins» ont été publiés dans la revue Nature, décrit un fossile qui apporte des informations sur la façon par laquelle la tortue est devenue tortue.

       

      Rappelons tout d'abord que ce qui caractérise les tortues, ce sont leur carapace «composée d’un plastron et d’une coquille, soudés au squelette de l’animal» et leurs mâchoires qui «n’ont pas de dents, mais sont recouvertes d’un bec». Ceci étant posé, le nouveau fossile «découvert dans le sud-ouest de la Chine, baptisé Eorhynchochelys sinensis et vieux de près de 230 millions d’années», fournit de nouveaux éléments sur l'évolution des tortues sans parvenir à totalement résoudre cette question.

       

      La tortue primitive en question, qui est «la première tortue fossile à bec», présente «des côtes larges et plates le long du dos, ce qui pourrait être un commencement de carapace». Il est remarquable «que même si un bec s’est développé, les dents ont été préservées», de sorte qu'il s'agit d'une «mâchoire à demi-bec et à demi-dent, une excellente caractéristique de transition».

       

      Du fait que «les scientifiques disposent de très peu de fossiles de tortue», l’identification de leur ancêtre «fait encore débat»: ainsi, alors qu'une théorie «soutient que les tortues partagent le même ancêtre que la plupart des reptiles», certains experts «pensent que la forme du crâne des tortues modernes est une preuve du contraire». Dans ce contexte, «ce nouveau fossile fait pencher la balance vers la première théorie».

       

      Pour finir, relevons que parmi les squelettes de tortues primitives découverts, il y a «un spécimen vieux de 220 millions d’années, sans coquille sur le dos mais avec un plastron entièrement formé» et un fossile, vieux de 240 millions d’années, qui «ne présente aucune trace de carapace».

       

       


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