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Une étude, dont les résultats intitulés «Terrestrial magma ocean origin of the Moon» ont été publiés dans la revue Nature Geoscience , a permis, grâce à un nouveau modèle, de confirmer la théorie l'impact géant pour la formation de notre Lune en la réconciliant avec les données observationnelles.
Rappelons tout d'abord que «la théorie de l'impact géant, émise dans les années 1970» semble la théorie de la formation de notre Lune qui est la plus séduisante: concrètement, «la Lune se serait constituée à partir des fragments de l'objet céleste en cause» qui a été baptisé Théia. Il y a néanmoins un problème, car «la composition des roches rapportées par les missions Apollo ne correspond pas au modèle».
Dans ce contexte, l'étude ici présentée révèle que «l'erreur serait à chercher dans les conditions initiales plus que dans la théorie en elle-même». Cette conclusion résulte de simulations effectuées avec «un nouveau modèle qui considère un objet impactant solide et une proto-Terre couverte, quant à elle, d'un océan de magma chaud, comme c'était effectivement le cas quelque 50 millions d'années après la formation du Soleil».
Il est apparu que «la collision a provoqué une surchauffe du magma bien plus importante que celle subie par Théia» de sorte que «le magma s'est dilaté puis a été arraché de la Terre pour former la Lune». Au bout du compte, ce modèle «donne une Lune constituée d'environ 80 % de matériau prototerrestre» alors que «les modèles antérieurs mènent à 80 % de matériaux issus de Théia», ce qui confirme la théorie l'impact géant en la réconciliant avec les données observationnelles, «sans qu'il soit nécessaire de recourir à des conditions de collision non conventionnelles».
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