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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astrophysical Journal, rapporte la découverte d'une nouvelle classe d’étoiles hyper-véloces qui se déplacent assez vite pour échapper à l'emprise gravitationnelle de la Voie lactée.

    Alors que «les étoiles hyper-rapides connues sont de grandes étoiles bleues», qui «semblent toutes provenir du centre galactique», ces nouvelles étoiles hyper-véloces sont très différentes: relativement petites (de la taille du Soleil), elles ne sont pas originaire du noyau galactique.

    L'accélération des étoiles hyper-véloces identifiées avant celles-ci était expliquée par le fait que, provenant du centre de la galaxie, elle bénéficiaient «d’un gros coup de pouce du trou noir central», car de par sa masse «de plusieurs millions de fois celle du Soleil» la force gravitationnelle produite était «suffisante pour les expulser et les accélérer».

    Comme aucune de ces vingt nouvelles étoiles hyper-véloces «n’est originaire du centre de la galaxie», le mécanisme d'éjection, forcément différent, reste à découvrir car aucune hypothèse n’est avancée aujourd’hui pour expliquer le comportement de ces étoiles.

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Plos One a permis d'identifier 16 ordres, 50 familles, 105 genres, et plus de 180 espèces de poissons biofluorescents, montrant que le phénomène de biofluorescence est beaucoup plus répandu qu’on ne le pensait jusqu'à présent.

     

    Il ne faut pas confondre biofluorescence, avec la bioluminescence: ainsi, «le vers luisant est bioluminescent» («la lumière qu’il produit est le fruit d’une réaction chimique»), alors que la biofluorescence n’est pas visible à l’œil nu.

     

    Comme «un animal biofluorescent ne produit pas de lumière à partir d’une énergie chimique», il se contente d'absorber la lumière produite par une source externe, qu'il «transforme et réémet dans une autre couleur» («les photons captés par l’animal excitent certaines molécules fluorescentes qui réémettent cette énergie sous une différente longueur d’onde»).

     

    C’est la découverte par hasard de la fluorescence d’une anguille, au large de l’île Little Cayman, qui est à l'origine de cette recherche: en effet, jusqu'alors, seulement quelques coraux ou méduses étaient connus dans l’océan pour être fluorescents.

     

    Dans le cadre de quatre expéditions différentes dans les eaux tropicales, la biofluorescence des animaux a été stimulée, durant des plongées nocturnes, «avec des réseaux de projecteurs de haute intensité bleus» et enregistrée «avec des caméras sous-marines disposant des filtres jaunes».

     

     

    Il en a découlé un superbe spectacle sous-marin: les raies et les requins sont apparus sous d’étonnantes couleurs, «les anguilles et les serpents de mer ont révélé de superbes motifs» et des poissons «très bien camouflés dans le visible, comme les poissons-pierres ou les autres rascasses ont pu être ainsi rapidement repérés».

     

     


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    Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans Nature Geoscience, ont permis d'observer durant quatre années dans le désert du Tengger, la création et le développement d'un motif de dunes régulier, de sorte qu'il a été constaté que les dunes obliques s'alignent dans une direction qui peut être prédite à partir des caractéristiques de l'écoulement atmosphérique.

     

    Les mers de sable présentent un très large éventail de formes dunaires qui révèlent l'activité éolienne, correspondant à la circulation atmosphérique. Dans le cadre d'un régime de vents bimodaux, «il est communément admis que les dunes s'alignent suivant la direction pour laquelle les flux de sable perpendiculaires à la crête atteignent un maximum».

     

    Suivant «l'angle de divergence entre les deux vents, les dunes peuvent alors être considérées comme transverses ou longitudinales si elles sont respectivement perpendiculaires ou parallèles à la résultante des flux de sable» et obliques dans tous les autres cas.

     

    Cette classification ayant «été vérifiée dans des expériences de laboratoires sous-marines ou à l'aide de modèles numériques», il restait à la valider dans le cadre éolien, car «il a toujours été très difficile d'avoir accès à la dynamique des dunes obliques» à la fois sur le terrain (en raison du manque de données et des échelles de temps qui les caractérisent) et en soufflerie (en raison de la taille minimale des dunes aux environs d'une dizaine de mètres).

     

    C'est ainsi qu'une expérimentation originale en géomorphologie à l'échelle réelle a été menée le désert du Tengger (Mongolie Intérieure, Chine), qui constitue la partie la plus méridionale du désert de Gobi: en effet, après l'aplanissement d'une zone «de 16 hectares en décembre 2007, des dunes se sont formées et propagées dans leur environnement naturel».

     

    Des relevés topographiques et des mesures continues des vents, régulièrement réalisés entre mars 2008 et octobre 2011, ont permis de suivre «le développement d'un motif de dunes régulier, dont l'amplitude ne cesse de croître», les dunes se déplaçant au cours des saisons, «dans différentes directions en fonction de l'orientation du vent dominant».

     

    Il a été, en particulier, mis en évidence le «développement d'une ondulation de surface de longueur d'onde constante (~23 m)» et il est apparu que l'orientation des dunes s'est stabilisée pour former un angle de 50° avec la résultante des flux de sable».

     

    Comme, «en raison de la saisonnalité des vents, les dunes obliques sont susceptibles d'être largement présentes sur Terre et d'autres planètes, comme Mars ou Titan», cette validation suggère que l'alignement des dunes peut être utilisé pour déterminer les principales caractéristiques de ces écoulements et apporter de nouvelles contraintes aux modèles de circulation générale communément utilisés pour décrire le climat de ces planètes.

     

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Plos One, montre comment l’épigallocatéchine-3-gallate, une molécule du thé, améliore le métabolisme cellulaire et diminue les risques de développer diverses pathologies chez la souris.

     

    Aujourd'hui, on sait que le thé, et particulièrement du thé vert, «réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (AVC) et de certains cancers, améliore la mémoire et aurait même un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et le virus du Sida». La plupart de ces effets «sont dus à des composés phénoliques appelés catéchines et en particulier à l’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC)».

     

     

    L'étude, ici présentée, a fait apparaître chez la souris que cette molécule inhibe «la synthèse de la 11β -HSD-1, une enzyme impliquée dans la production d’une hormone stéroïde appelée cortisol», qui joue «un rôle déterminant dans la régulation de nombreux processus physiologiques comme la tension artérielle, la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides et l’immunité»: en effet, «une sécrétion prolongée de cortisol peut donc entraîner différents troubles telle que l’hypertension, la diminution des défenses immunitaires, le diabète de type 2 et l’obésité».

     

    Ces travaux, qui montrent comment la ECGG peut limiter la synthèse de cortisol, pourraient permettre à l'avenir de synthétiser des molécules inhibitrices de la 11β -HSD-1 pour traiter différentes maladies.

     

     


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    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astrophysical Journal Letters, n'est pas parvenue à déterminer, après environ sept ans de collecte de données, si l'astre dénommé ROXs 42Bb, qui orbite autour de l’étoile ROXs 42B, doit être considérée comme une planète ou une étoile ratée.

    ROXs 42B a une masse d’environ neuf fois la planète Jupiter, ce qui fait qu'il est «trop léger pour être considéré comme une naine brune, une étoile insuffisamment massive pour déclencher la fusion nucléaire de l'hydrogène et donc s’allumer», mais il est également «30 fois plus éloigné de son étoile que Jupiter du Soleil, ce qui est un peu trop loin pour le considérer comme une planète gazeuse, qui se forme normalement plus près de son étoile».

    Comme on ne sait pas, pour l"instant, si cet objet s'est formé par accrétion autour d’un noyau solide ou par effondrement gravitationnel d’un fragment de gaz, on peut seulement avancer qu'il semble «représenter une nouvelle classe de planètes ou être une naine brune très rare et de très faible masse» en attendant la découverte d’astres similaires pour trancher cette question.

     


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