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Par Robert Brugerolles le 9 Février 2013 à 11:23
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Current Biology, révèle que les nymphes des fourmis communiquent avec leurs congénères adultes par des sons en bougeant la partie inférieure de leur abdomen contre une petite plaque stridulatoire. Pourtant les fourmis sont sourdes, mais elles perçoivent tout de même les vibrations par le sol.
De plus, alors que les sons émis par une fourmi au stade de nymphe et ceux d'une ouvrière adulte de l'espèce M. scabrinodis ont les mêmes fréquences et la même intensité, le rythme est bien différent: la nymphe fournit beaucoup moins de pulsations car elle est encore à l'étroit dans son enveloppe de sclérotine.
Cette découverte met en relief, une nouvelle fois, l'extraordinaire complexité de la communication chez les insectes sociaux.
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Par Robert Brugerolles le 8 Février 2013 à 08:27
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Science datée du 8 février, estime que l'ancêtre commun à tous les mammifères placentaires est apparu après l'extinction des dinosaures datée d'il y a 65 millions d'années. Pour remonter jusqu'à celui-ci, un animal qui devait avoir la taille d'un petit rat, les caractéristiques physiques et génétiques de 86 espèces, dont 40 sont éteintes mais connues grâce aux fossiles, ont été comparées.
Alors que des analyses génétiques précédentes plaçaient l'apparition des mammifères 36 millions d'années plus tôt et considéraient en conséquence qu'ils étaient déjà un groupe diversifié à la fin du Crétacé, la combinaison de 4.500 traits morphologiques (comme la présence ou l'absence d'ailes, de dents et certains types de squelettes) avec des données génétiques situe leur émergence entre 200.000 et 400.000 ans après la fin des dinosaures.
La nouvelle banque de données, qui a été établie, contient dix fois plus d'informations que celles utilisées jusqu'alors pour étudier l'histoire des mammifères, et est désormais accessible au public en ligne (www.morphobank.org).
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Par Robert Brugerolles le 8 Février 2013 à 07:46
Une étude, dont les résultats ont été publiés jeudi 7 février dans la revue Science, confirme que la chute de la météorite d'environ dix kilomètres de diamètre, dont l'impact a formé le cratère de Chicxulub, de 177 kilomètres de diamètre dans les Caraïbes au large des côtes du Mexique, a pu jouer un rôle majeur dans la disparition de la majorité des dinosaures (à l'exception des oiseaux!): en effet, une nouvelle datation de l'évènement à partir de techniques de datation radiométriques de haute précision, place cette catastrophe il y a 66 038 000 d'années, soit 33 000 ans avant la date admise pour l'extinction de la fin de l'Ere tertiaire.
Alors que des travaux précédents indiquaient que l'impact, qui a bouleversé le climat terrestre, s'était produit 300 000 ans avant cette date déduite à partir de l'étude des fossiles, cette nouvelle estimation permet donc, de mieux lier les deux évènements.
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Par Robert Brugerolles le 7 Février 2013 à 12:02
Des travaux, dont les résultats ont été publiés jeudi 7 février 2013 sur le portail www.geopotenziale.org, ont permis de présenter en trois dimensions la géologie du Fossé rhénan supérieur et son potentiel énergétique. Réalisée dans le cadre du projet GeORG financé en partie par l'Union européenne et les trois pays frontaliers, Suisse, Allemagne et France, cette carte souterraine d'un territoire de 300 km de longueur et 40 km de largeur, constitue une représentation complète et homogène du sous-sol de cette zone et de ses ressources.
De ce fait, la mise en ligne de cette précieuse base d'informations est susceptible d'intéresser non seulement les scientifiques mais surtout les industriels et des collectivités territoriales du fait des potentialités énergétiques de la zone pour la géothermie profonde. De plus, il faut souligner que la cartographie identifie également les couches géologiques qui pourraient séquestrer du CO2, emmagasiner de l'hydrogène ou de l'air comprimé, «dont le stockage et la consommation à la demande permettent de lisser les énergies renouvelables intermittentes».
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Par Robert Brugerolles le 6 Février 2013 à 18:54
Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Plos One, révèle que la fréquentation d'un environnement de «super-héros» rend les individus plus généreux.
Pour le démontrer, l'expérience a consisté, dans un premier temps, à plonger les participants dans un cadre de réalité virtuelle 3D de «type Superman», où l'on peut se voir voler quand on lève les bras au ciel et fendre le ciel en modifiant simplement la position des épaules.
Dans un second temps, le test, effectué à la sortie du laboratoire, démontre que les personnes, qui sont passées par cette préparation, sont empressées à aider celui qui en a besoin, alors que les autres le font moins souvent. L'explication avancée serait que les premiers cités auraient acquis une estime de soi de type Superman, qu'ils voudraient conserver le plus longtemps possible.
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