-
Par Robert Brugerolles le 2 Février 2013 à 19:57
Les chercheurs américains du projet Wissard , qui sont venus à bout, dimanche 27 janvier 2013, des 800 mètres de glace qui les séparaient du lac sous-glaciaire Whillans, en Antarctique, ont remonté les premiers échantillons qui contiennent des traces de vie, dont l'origine, cependant, reste à déterminer.
Les études à venir de ce domaine de notre globe, situé sous la masse glaciaire et jusque-là vierge de toute intrusion humaine, intéressent les exobiologistes, qui s'interrogent sur la possibilité de formes de vie extraterrestres. Les cas d'Encelade et d'Europe, satellites respectifs de Saturne et Jupiter, qui abritent eux aussi de grands océans situés sous une épaisse couche de glace, sont au centre de leur préoccupations.
votre commentaire -
Par Robert Brugerolles le 2 Février 2013 à 07:53
Des travaux, dont les résultats ont été publiés le 29 janvier 2013 dans les Comptes rendus de l'académie des sciences américaine (PNAS), ont permis d'identifier, par l'analyse de l'ADN, 17 espèces bactériennes en suspension dans la troposphère entre 6 et 8 km au-dessus de l'océan Atlantique.
Arrachés par les vents aux océans, à la surface terrestre ou sur les plantes, ces micro-organismes se retrouvent en altitude et sont transportés sur de longues distances. Certains résistent aux rayons UV, aux basses températures et à la dessication et, une partie d'entre eux favorisent dans l'atmosphère la formation de cristaux de glace qui concentrent les gouttes d'eau et forment des nuages. Leur activité, de ce fait, intriguent les chercheurs qui les étudient beaucoup actuellement.
votre commentaire -
Par Robert Brugerolles le 1 Février 2013 à 17:33
Des travaux, dont les conclusions ont été publiées cette semaine dans Plos One, ont permis d'identifier des gènes impliqués dans la transformation d'un signal mécanique en signal nerveux, un phénomène impliqué notamment dans la sensation de douleur et appellé «mécanotransduction».
Cette analyse a pu être faite grâce à la taupe à nez étoilé, un animal presque aveugle vivant dans des galeries souterraines du nord-est du continent américain, capable cependant de parfaitement percevoir ce qu'il touche avec son nez. La recherche a été facilitée par le choix de cette taupe du fait que la répartition des nerfs sensibles à l'effleurement et ceux sensibles à la douleur n'était pas la même sur le nez ou sur le reste du corps de l'animal, ce qui a rendu bien plus aisé la différenciation chez cet animal des deux types de capteur par rapport aux difficultés qu'on rencontre chez les autres mammifères.
Ces résultats sont, en fin de compte, précieux car ils permettent de décrire plus finement la chimie moléculaire complexe associé à un signal tactile ou à un signal de douleur en ouvrant la porte à de nouveaux traitements de celle-ci.
2 commentaires -
Par Robert Brugerolles le 31 Janvier 2013 à 18:23
Des travaux, dont les résultats sont publiés le 31 janvier 2013 dans la revue Cell, montre que les vésicules assurant le transport des molécules dans les axones ont leur propre système de production d'énergie nécessaire à leur déplacement rapide, complètement indépendent des mitochondries, qui sont la source principale d'énergie pour les cellules.
Le mécanisme découvert met en jeu la glycolyse ainsi que la protéine huntingtine, mutée dans la maladie de Huntington. Ces résultats constituent donc, une étape non négligeable en vue d'identifier de nouvelles stratégies thérapeutiques dans le traitement de cette maladie neurodégénérative. De plus, la compréhension des mécanismes survenant au niveau des neurones, pourrait également avoir un intérêt pour d'autres pathologies comme les cancers.
votre commentaire -
Par Robert Brugerolles le 31 Janvier 2013 à 11:20
Une étude, publiée sur le site de la revue Current Biology, révèle que c'est le système visuel, et non un mécanisme cognitif complexe, qui permet de comprendre qu'un objet bouge à cause d'un autre objet.
La démonstration en a été faite par le moyen d'un procédé dit d’adaptation, souvent utilisé dans les études du mécanisme neuronal impliqué dans les facultés visuelles: ainsi, il a été constaté au cours des épreuves test, qui consistaient en l'observation de la collision de deux objets, qu’après une exposition répétée à ces événements, le lien de causalité est appararu moins net, alors qu'inversement, l’adaptation avec des événements non-causals a eu peu d’effet.
Si l'on veut maintenant aller plus loin dans la compréhension de la causalité, il faudra désormais bien distinguer les types de jugements, qui demandent un processus cognitif particulier, de ceux qui ne font appel qu’au système visuel.
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique