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Par Robert Brugerolles le 26 Janvier 2013 à 13:04
Une étude, publiée jeudi 24 janvier dans la revue Scientific Reports, révèle que des fongicides, herbicides et insecticides testés sur des grenouilles ont entraîné, pour six produits actuellement autorisés, une mortalité de 40% à 100% d'entre elles en sept jours d'utilisation aux doses recommandées sur l'étiquette. De plus, on peut souligner que, pour trois des produits, une mortalité de 40% a même été observée quand les grenouilles étaient exposées à un niveau de pesticides de seulement 10% du niveau recommandé.
L'exposition aux pesticides est, a priori, supposée avoir une influence du fait de la perméabilité de la peau des amphibiens. Ces résultats sont toutefois discutés par certains scientifiques.
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Par Robert Brugerolles le 25 Janvier 2013 à 17:03
Une étude, publiée dans la revue Science du 25 janvier 2013, vient de révéler que l'émission des pulsars, en ondes radio et rayons X, peut changer complètement en l’espace de quelques secondes, simultanément, d’une façon que les théories actuelles n'expliquent pas.
Cette découverte, provenant d'observations réalisées avec le télescope spatial XMM-Newton (qui étudie le domaine des rayons X) et de radiotélescopes, dont LOFAR, a été faite à partir d'un pulsar particulier, PSR B0943+10, un des premiers pulsars découverts. Ses pulses changent de forme et d'intensité toutes les quelques heures, et ces changements se produisent en l’espace d’environ une seconde: lorsque le signal radio est fort et organisé, le signal rayon X est faible et quand l’émission radio devient faible, le signal X s’intensifie. Comme les émissions radio sont générées dans la magnétosphère diffuse et externe du pulsar, tandis que les rayons X proviennent probablement de sa surface, le phénomème suggère un changement très rapide de toute la magnétosphère de ces étoiles à neutrons.
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Par Robert Brugerolles le 24 Janvier 2013 à 18:42
Des travaux, qui viennent d'être publiés dans la revue Astronomy & Astrophysics, ont permis d'effectuer la mesure la plus précise à ce jour du refroidissement de l'Univers en mesurant la température de l'Univers quand il était à la moitié de son âge actuel, ce qui donne: 5,08 Kelvin (+/-0,10 Kelvin). La température de l'Univers d'aujourd'hui, elle, est de 2,73 Kelvin.
L'interféromètre ATCA (Australia Telescope Compact Array) du CSIRO, un réseau de six radiotélescopes de 22 mètres à l'Est de l'Australie, a été utilisé pour réaliser cette manipulation, en profitant de l'alignement fortuit sur la ligne de visée d'un quasar connu sous le nom de PKS 1830-211 derrière une galaxie située à 7,2 milliards d'années de nous.
Le résultrat trouvé montre que, comme le prédit la théorie du Big Bang, l'Univers, il y a quelques milliards d'années, était plus chaud des quelques degrés qu'il fallait par rapport à sa température actuelle.
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Par Robert Brugerolles le 24 Janvier 2013 à 17:59
Des travaux, publiés dans la revue PNAS, ont permis de comprendre les méthodes de pêche des manchots et leur façon de survivre en Antarctique. Pour cela, ces animaux ont été équipés d'appareils de mesures (vitesse, accélération, température, profondeur) et de microcaméras.
Les images et les mesures de vitesse montrent, par exemple, que les manchots préférent se positionner sous leurs proies pour les attraper en remontant. Ainsi, pour chasser le krill, ils tournent la tête brusquement au dernier moment pour surprendre ce crustacé très mobile.
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Par Robert Brugerolles le 24 Janvier 2013 à 08:52
Une étude, publiée mercredi 23 janvier dans la revue Nature, suggère que si le chien a pu devenir le meilleur ami de l'homme, c'est parce qu'il a notamment appris, au fil du temps, à mieux digérer l'amidon que ne le fait le loup, son ancêtre. C'est une analyse comparative du génome de douze loups provenant de divers points du globe et de soixante chiens issus de quatorze espèces distinctes, qui conduit à penser que le développement de l'agriculture a servi de catalyseur à la domestication du chien.
Plus globalement, l'analyse génétique a permis d'identifier trente-six régions du génome qui ont probablement été modifiées par le processus de domestication et d'adaptation évolutive du chien. On peut en particulier souligner que plus de la moitié de ces régions est liée aux fonctions cérébrales, notamment au développement du système nerveux. Ces données pourraient expliquer, en fait, les comportements différents du loup et du chien.
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