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Par Robert Brugerolles le 14 Janvier 2013 à 18:43
Une étude, à paraître dans la revue Astrobiology, expose, à partir d'un modèle théorique, certaines des conditions requises pour que les lunes des exoplanètes puissent abriter la vie, en particulier la distance minimale qu'elles doivent respecter vis-à-vis de leur planète hôte. Ce modèle, appliqué à d'hypothétiques lunes orbitant autour des exoplanètes Kepler-22 b et KOI211.01, indique que cette distance doit être supérieure à dix fois le rayon planétaire.
Selon Jean Schneider, astronome à l'observatoire de Paris-Meudon, qui recense sur son site Internet l'ensemble des planètes extrasolaires déjà répertoriées, «les calculs théoriques réalisés par les auteurs de l'article d'Astrobiology vont permettre de faciliter la recherche et l'identification des premières exolunes».
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Par Robert Brugerolles le 14 Janvier 2013 à 18:11
Des travaux, dont les résultats intitulés «Primary surface ruptures of the great Himalayan earthquakes in 1934 and 1255» ont été publiés dans la revue Nature Geoscience, ont permis de mettre à jour l'existence de ruptures sismiques de surface liées à une très forte activité sismique, le long de la faille bordière de l'Himalaya.
Les charbons de bois prélevés dans les dépôts sédimentaires affectés par la rupture sismique ont été datés au carbone 14. Ces datations révèlent que ce segment de la faille frontale himalayenne a été activé par deux fois depuis le 13e siècle :
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la première rupture est attribuée au grand séisme himalayen de 1255 qui dévasta Katmandu et blessa mortellement le roi du Népal Abhaya Malla;
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la seconde correspond au séisme de magnitude 8.2 du 15 janvier 1934.
Ces éléments vont permettre d'étudier la périodicité des forts tremblements de terre dans la région en vue d'améliorer la prévention des risques encourus par les populations.
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Par Robert Brugerolles le 13 Janvier 2013 à 08:45
Monsieur Yvon MORI, Président de la SEE Côte d'Azur (yvonmori@hotmail.com) m'informe qu'un congrès de deux jours sur l'Acoustique Sous-Marine est organisé sur Nice, les 8 et 9 octobre 2013, par la Section Régionale de la SEE en coopération avec la SFA (Société Française d'Acoustique) et ses groupes spécialisés de la SFA « Acoustique Physique, Sous-Marine et Ultrasonore », « Aéro et Hydro Acoustique », « Vibro acoustique et contrôle du Bruit ». Il s'agit d’apporter aux participants une vue d’ensemble des problèmes d’acoustique concernant le domaine naval ou maritime, et de susciter des échanges entre les industriels et organismes qui conçoivent, réalisent ou utilisent les navires et les systèmes acoustiques, les laboratoires de recherche et les prestataires de services ou fournisseurs de produits.
Ces journées comporteront différentes sessions sur les thèmes suivants :
- Session 1 : vibro-acoustique des navires et plateformes navales, réduction du bruit rayonné, confort acoustique dans les locaux,
- Session 2 : détection (transducteurs, antennes, traitement sonar),
- Session 3 : propagation sous-marine, bruit ambiant, diffusion par des cibles,
- Session 4 : bruits d’écoulement, bruits de cavitation et interaction avec les structures.
Une session « posters » est également prévue.
De plus, quatre conférences invitées sont programmées :
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Estimation des incertitudes dans la mesure, et exemples en ASM (M. Priel et Y. Mori),
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Les drones sous-marins (F. Schom)
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Observatoires acoustiques sous-marins (D. Fattaccioli)
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Impact acoustique de l’activité humaine sur les cétacés (O.Adam)
Les propositions sous forme de résumé doivent être faites avant le 30/05/2013, sachant bien qu'en fonction des réponses reçues, les organisateurs se réservent le droit de basculer des présentations orales en posters.
Des renseignements complémentaires peuvent être obtenus par l'intermédiare de Jean-Pierre Sessarego (LMA), qui reçoit également les inscriptions:
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Par Robert Brugerolles le 12 Janvier 2013 à 19:40
Des travaux, publiés dans le Journal of Geophysical Research de décembre 2012 sous le titre de Rocket dust storms and detached dust layers in the Martian atmosphere, dévoilent un mécanisme qui provoque un phénomène extrême baptisé «fusées de poussière»: il explique la présence de microscopiques grains de poussière en suspension dans l'atmosphère de Mars par la convection profonde qui fait que ceux-ci, après avoir été emportés par une tempête de poussière, chauffent intensément la mince atmosphère en absorbant le rayonnement incident du Soleil.
Comme la planète rouge est dépourvue de stratosphère, qui limite sur Terre la hauteur des «cumulonimbus martiens», les fusées de poussière sur Mars peuvent alors atteindre des altitudes très importantes.
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Par Robert Brugerolles le 12 Janvier 2013 à 08:36
Une étude, publiée dans la revue Environmental Health lundi 7 janvier, considère que la réduction de l'exposition de la population, notamment pré-natale, au méthylmercure ferait gagner à l'Europe de 8 à 9 milliards d'euros par an en évitant à ses habitants une baisse de quotient intellectuel liée à des déficiences neurologiques.
Ce travail d'évaluation est basée sur le programme de biosurveillance européen Democophes mené entre 2011 et 2012 pour mesurer la présence de substances polluantes (mercure, cadmium, phtalates et tabac) chez des enfants âgés de 6 à 11 ans et leurs mères.
Un article du journal Le Monde, signé par Audrey Garric, décrit et commente la démarche.
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