Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue PLoS ONE, décrit de nouveaux fossiles (datés de 1,34 million d'années) d’un préhumain d’une espèce déjà connue, Paranthropus boisei (un homininé apparu il y a 2,3 millions d'années et qui descend probablement de certains australopithèques).

Ce travail, sur les restes de cet individu qui doit vraisemblablement être un des derniers représentants de son espèce, précise les caractéristiques de celle-ci «jusqu’alors mal connue à cause du caractère fragmentaire des précédents fossiles».

Découvert «lors de fouilles menées en 2010-2011 dans les gorges d’Olduvaï, en Tanzanie, haut lieu de la paléontologie humaine, ce squelette partiel d’un Paranthropus boisei adulte» comprend «des os du bras, de la main, de la jambe et du pied, alors qu’on connaissait surtout, jusqu’à présent, le crâne et la mâchoire de cette espèce». Par conséquent, ces éléments permettent de mieux comprendre sa physiologie et son adaptation à la nature de son habitat.

C'est la première fois qu'on trouve «des os suggérant que cette créature (combinant locomotion terrestre bipède et certains comportements arboricoles)» était bâtie de façon plus robuste qu'on le pensait jusqu'à présent. Ainsi, cet individu très fort apparaît «avoir les muscles de l'avant-bras bien formés, utiles pour le grimper, la manipulation fine [d’objets] et toutes sortes de comportements».