• Anthropologie: en transmettant aux Européens des variants géniques adaptés au climat glacial, l’Homme de Néandertal leur a légué une prédisposition à certaines maladies!____¤201404

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature Communications, met en évidence le fait, que l’Homme de Neandertal a légué aux Européens trois fois plus de gènes associés au métabolisme des acides gras qu’aux Asiatiques, a eu des conséquences en termes d'évolution qui se prolongent de nos jours.

     

    Cette recherche part de l’hypothèse «que la présence de ces variants géniques chez l'Homme de Neandertal, fruits d’une évolution plurimillénaire, leur permettait de s’adapter à des environnements plus frais, en stimulant le métabolisme et facilitant la dégradation des graisses, permettant une production d’énergie et donc de chaleur plus intense».

     

    Ces variants géniques «transmis à un hybride de ces deux groupes humains», auraient ainsi «proliféré dans le groupe d’Hommes anatomiquement modernes partis à la conquête de l’Europe du Nord car les individus porteurs auraient mieux supporté le climat glacial», de sorte que, par hybridation, ce groupe humain a pu «prendre un raccourci évolutif, et hériter de gènes avantageux sans attendre des générations les processus sélectifs longs de plusieurs millénaires».

     

     

    Cependant, de nos jours, ces variants géniques avantageux à l'époque peuvent être considérés comme un 'fardeau' en favorisant «les acides gras associés à des maladies métaboliques, terme qui regroupe l’obésité, le diabète, l’hypertension ou des maladies cardiovasculaires».

     

     


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