• Anthropologie: l'analyse de l'ADN des restes de deux enfants, retrouvés en Alaska, a permis d'affiner le scénario de l'arrivée des premiers humains sur le continent américain!____¤201801

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Terminal Pleistocene Alaskan genome reveals first founding population of Native Americans» ont été publiés dans la revue Nature, a permis, grâce à l'analyse de l'ADN des restes de deux enfants retrouvés en Alaska, d'affiner le scénario de l'arrivée des premiers humains sur le continent américain.

     

    Rappelons tout d'abord qu'une «grande partie de la communauté scientifique s'accorde à penser que les premiers humains à fouler le sol du continent américain appartenaient à des groupes venus d'Asie à la fin de la dernière période glaciaire (Pléistocène supérieur)» du fait qu'à cette époque de glaciation «le niveau des océans avait baissé et un pont terrestre correspondant à l'actuel détroit de Béring permettait de passer de la Sibérie à l'Alaska».

     

    Ceci dit, «de nombreuses questions demeurent encore sur la date de l'arrivée de ces populations et sur la façon dont elles ont occupé le continent américain». Dans ce contexte, l'étude ici présentée apporte des éléments nouveaux, essentiellement grâce à l'analyse du génome d'un bébé fille mort «à l'âge de six semaines il y a 11.500 ans» dont les restes «ont été découverts en 2013 sur le site archéologique d'Upward Sun River en Alaska».

     

    Ce nourrisson, «baptisé 'Xach'itee'aanenh t'eede gaay', ou 'petite fille du lever du soleil' par la communauté indigène de l'endroit», est désigné par le terme 'USR1' par les scientifiques, en «référence au lieu de sa découverte». Il avait été enterré «avec un nouveau-né de sexe féminin encore plus jeune, qui a également été étudié».

     

    Néanmoins si le génome complet du nourrisson USR1 a pu être séquencé, il n'en a pas été de même, «faute d'échantillons d'ADN suffisants», pour celui du nouveau-né, mais les analyses génétiques ont tout de même «permis de montrer que les deux enfants étaient apparentés et sans doute cousins».

     

    Au bout du compte, il est apparu que le patrimoine génétique de USR1 «ne correspond pas aux deux branches connues des premiers Amérindiens (dits du 'Nord' et du 'Sud')» et ce «groupe jusqu'alors inconnu» a été baptisé 'Anciens Béringiens'.

     

    Cette étude rapporte également que d'autres analyses ont permis d'apporter «la première preuve génétique directe que les ancêtres des Amérindiens proviennent tous d'une même population arrivée lors d'un événement migratoire unique», qui «pourrait avoir eu lieu il y a plus de 20.000 ans».

     

     


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