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Anthropologie: un fragment de phalange de Dénisovien amène à conclure que celle-ci est très proche de celles des humains modernes et plus éloignée de celles des Néandertaliens! ____¤201909
Une étude, dont les résultats intitulés «Morphology of the Denisovan phalanx closer to modern humans than to Neanderthals» ont été publiés dans la revue Science Advances, a permis de montrer, grâce à un fragment de phalange de Dénisovien, que celle-ci est très proche de celles des humains modernes et plus éloignée de celles des Néandertaliens.
Rappelons tout d'abord que c'est «un morceau de phalange provenant de la grotte de Dénisova (Sibérie) et contenant de l’ADN exceptionnellement préservée» qui avait permis de mettre en évidence, en 2010, à partir de la séquence de son génome, «une population humaine inconnue jusque-là, les Dénisoviens», proche des Néandertaliens.
Alors que la morphologie de cette population «est encore peu connue, par manque d’ossements identifiés», l'étude ici présentée «a mesuré et photographié un autre fragment de phalange, provenant lui aussi de la grotte de Dénisova». La génomique a permis de montrer «que ce fragment correspondait à la partie manquante de la célèbre phalange qui avait permis de déchiffrer le génome Dénisovien».
Ensuite, la comparaison de «ce fragment aux phalanges de Néanderthaliens et d’humains anatomiquement modernes» a indiqué «que la phalange est très proche de celles des humains modernes et plus éloignée de celles des Néandertaliens». Comme «cette proximité contraste avec les molaires et la mandibule récemment identifiée au Tibet qui possèdent des caractères plus archaïques», cette mosaïque «de caractéristiques morphologiques interroge les scientifiques, à la recherche de nouveaux ossements qui permettront de mieux caractériser cette 'troisième' humanité».
Tags : Anthropologie, évolution, 2019, Science Advances, Néandertaliens, Dénisoviens, phalanges, génome, ADN, molaires, mandibule, grottes, populations
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