• Archéologie: des restes d'un canidé vieux de plus de 10.000 ans, trouvés en Alaska montrent que les chiens ont accompagné les premiers humains qui sont arrivés en Amérique!____¤202102

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «An early dog from southeast Alaska supports a coastal route for the first dog migration into the Americas» ont été publiés dans la revue Proceedings of the Royal Society B, rapporte la découverte en Alaska des restes d'un canidé vieux de plus de 10.000 ans, alors que les hommes sont réputés avoir migré vers le continent américain depuis la Sibérie à travers ce qui est devenu l'actuel détroit de Béring, entre il y a 30.000 et 11.000 ans. Cette trouvaille renforce l'hypothèse que les chiens ont accompagné les premiers humains qui ont foulé le sol de ce continent.

     

    Concrètement, «l'ADN d'un fragment d'os de chien trouvé dans le sud-est de l'Alaska» a été analysé. De prime abord, il avait été supposé que ce fragment d'os était celui d'un ours, «un examen approfondi a révélé qu'il s'agissait d'une partie de fémur d'un chien ayant vécu dans la région il y a environ 10.150 ans». Cet animal «partageait une lignée génétique avec des chiens américains, dit 'précontact', qui ont précédé l'arrivée de ceux de races européennes, accompagnant les premiers colons».

     

    En fait, «ces chiens 'précontact' ont divergé, il y a environ 16.000 ans des races dites sibériennes, à une époque où les scientifiques datent la possibilité pour les humains d'avoir emprunté la route côtière leur permettant de gagner le continent nord-américain depuis l'actuelle Sibérie».

     

    Au bout du compte, «comme les chiens sont liés à l'occupation de l'espace par les humains», ces données «aident à préciser non seulement une date mais aussi un lieu pour l'entrée des chiens et des hommes dans les Amériques». Plus précisément, cette étude renforce «la théorie que les humains ont pris pied sur le continent nord-américain depuis la Sibérie, par une route côtière», d'autant plus que l'analyse du fragment d'os «a montré que l'animal avait un régime alimentaire 'marin', à base de restes de poissonsphoques et baleines».

     

    Finalement, dans le vieux débat qui consiste à découvrir si, une fois franchi l'actuel détroit de Béring, «les premiers humains ont progressé dans le continent nord-américain par un couloir continental, ou par une route côtière le long du Pacifique», cette étude favorise la «théorie d'une voie côtière pour les premiers arrivés», car «les restes de chiens 'précontact' trouvés sur la voie du couloir continental se sont révélés plus jeunes que celui identifié» ici sur le chemin côtier.

     

     


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