• Astrobiologie: l'hypothèse du goulot de Gaia (Gaian Bottleneck) est avancée pour expliquer que, jusqu'ici, on n'a pas trouvé de vie en dehors de la Terre!____¤201601

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «The Case for a Gaian Bottleneck: The Biology of Habitability» ont été publiés dans la revue Astrobiology, avance une hypothèse pour expliquer que l'Univers ne semble pas être grouillant de vie alors que les conditions préalables et les ingrédients nécessaires à la vie semblent y être disponibles en abondance.

     

    Jusqu'à présent, la théorie d'un goulot d'étranglement de l'émergence de la vie (emergence bottleneck), basée sur la complexité de la recette moléculaire de la vie, est l'explication la plus courante avancée pour justifier que, pour l'instant, seule la Terre paraît l'abriter. Pour l'étude ici présentée, le goulot d'étranglement fondamental est tout autre: dénommé goulot de Gaia (Gaian Bottleneck), il résulte du fait «que la vie naissante sur une planète ne module pas, par rétroaction, assez rapidement le climat perturbé qui règne sur les nouveaux astres».

     

    Plus précisément, comme «la plupart des environnements planétaires primitifs sont instables», pour rendre une planète habitable, «les formes de vie ont besoin de réguler les gaz à effet de serre tels que l'eau et le dioxyde de carbone pour maintenir des températures de surface stable».

     

    Le système solaire le souligne: alors qu'il y a environ quatre milliards d'années, «la TerreVénus et Mars ont toutes été habitables», un milliard d'années après leur formation, «Vénus s’est transformée en serre et Mars s’est figée dans une glacière» de sorte que seule la vie sur la Terre a réussi à contrôler les paramètres environnementaux.

     

    Ainsi, pour cette étude, le phénomène de régulation par le vivant «a été trop tardif sur la majorité des autres planètes et leur climat est resté chaotique trop longtemps», ce qui condamne «les espèces primitives ayant pu y naître». Autrement dit, l'extinction est le sort habituel pour la plupart du vivant qui voit le jour à la surface des planètes rocheuses humides de l'Univers et, surtout, les planètes rocheuses doivent être habité pour rester habitable.

     

    Il en découle que «si on trouve un jour des traces de vie dans l’univers, la majorité des fossiles sera constituée par de simples cellules microbiennes car les espèces multicellulaires telles que les dinosaures ou les humains mettent des milliards d’années à évoluer et elles n’ont pas eu le temps de le faire».

     

     


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