• Astrobiologie: la molécule ADN, porteuse du code génétique des êtres vivants, reste décryptable après un séjour dans l'espace et une rentrée atmosphérique!____¤201411

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Functional Activity of Plasmid DNA after Entry into the Atmosphere of Earth Investigated by a New Biomarker Stability Assay for Ballistic Spaceflight Experiments» ont été publiés dans la revue PLOS ONE, a permis de mettre en lumière que la molécule ADN porteuse du code génétique des êtres vivants reste décryptable après un séjour dans l'espace et une rentrée atmosphérique.

     

    Afin de mettre en évidence cette résistance de l'ADN, l'expérience a consisté à déposer «sur l'enveloppe extérieure d'une fusée TEXUS-49» des «petites gouttes d'ADN plasmidique (de l'ADN circulaire retrouvée chez les bactéries)».

    Notons que les fusées TEXUS, qui «sont régulièrement lancées depuis la Suède pour des expériences scientifiques», effectuent «des vols de courtes durées où elles atteignent une altitude maximale de 270 km». Cependant, «lors de la rentrée atmosphérique, l'enveloppe extérieure est exposée à des températures d'environ 1000°c durant 780 secondes».

     

    Il a été alors constaté, après «un vol sub-orbital et une rentrée atmosphérique», que la molécule a pu être retrouvée «partout où elle était déposée» et que son «information génétique restait toujours lisible».


    Plus précisément, «l'ADN a résisté de façon différente selon l'endroit où les gouttes ont été déposées»: en effet, «les plasmides ont eu le meilleur taux de survie (53%) dans les rainures des têtes de vis et en tout 35% des molécules ont préservé leurs fonctions biologiques» puisqu'ils étaient «encore capable de déclencher la synthèse de protéines».

    Ces observations fournissent donc une preuve expérimentale «que l'information génétique codée dans l'ADN est capable de survivre aux conditions extrêmes de l'espace et de la rentrée dans l'atmosphère dense de la Terre».

     

    Elles confortent au passage «l'hypothèse de la panspermie selon laquelle la vie sur Terre a une origine extraterrestre et qu'elle a pu être transportée par des météorites ou des comètes».

     

    Plus concrètement, elles constituent «une mise en garde car les humains pourraient eux aussi contaminer les planètes qu'ils explorent en y introduisant de l'ADN», puisque les «vaisseaux spatiaux pourraient amener avec eux de l'ADN terrestre jusqu'à leur site d'atterrissage».

     

     


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  • Commentaires

    1
    Eugénie
    Dimanche 7 Décembre 2014 à 09:17

    Bonjour,


    Juste une petite mise au point à propos du vocabulaire.


    Vous écrivez:


    "la molécule ADN porteuse du code génétique des êtres vivants.."


    Or Le code génétique est le tableau de correspondance entre les triplets de nucléotides de l'ARN messager et les acides aminés correspondants. En ce qui concerne l'ADN on utilise plutôt les termes d'information génétique ou de programme génétique.


    Cette erreur est très souvent commise!


    Cordialement.


     


     


     

    2
    Dimanche 7 Décembre 2014 à 15:22

    Effectivement, Eugénie, la molécule d'ADN est porteuse du programme génétique. En fait, j'ai repris les termes  de l'article en français (sans mettre les guillemets) en ayant à l'esprit que ce langage, qui n'est pas habituellement le mien, était assez approximatif.

    En tout cas, je suis heureux de votre réaction, car elle montre que mes textes sont lus avec attention. Elle va certainement me stimuler à être plus rigoureux dans mon expression.

    :-)

    Robert Brugerolles

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