Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astrophysical Journal, ont permis de valider l’existence de 715 nouvelles exoplanètes grâce à l'analyse des «archives des données prises par Kepler, entre mai 2009 et mars 2011». Toutefois, en ce lundi 10 mars 2014, l'exoplanet.eu/catalog/ est encore assez loin des 2000 exoplanètes que certains imaginent déjà, puisque ce catalogue enregistre, pour l'instant, 1781 planètes et 1100 systèmes planétaires dont 462 systèmes multiples.

Alors que la procédure employée depuis plusieurs années pour confirmer «les découvertes d’exoplanètes débusquées par la méthode du transit planétaire» consistait à utiliser au sol la méthode des vitesses radiales, dans l'étude, ici présentée, il a été tenu compte du fait que ces exoplanètes nouvelles appartiennent à des «systèmes planétaires multiples autour de 305 étoiles».

Cette situation a permis de faire appel à «des méthodes issues du calcul des probabilités et de l’analyse statistique des observations pour, à partir des seuls transits, en tirer une preuve convaincante de l’existence de ces astres», car lorsqu'il existe «des transits multiples d’exoplanètes au sein d'un système planétaire», l'incertitude sur l'interprétation des baisses périodiques de luminosité se trouve réduite.

On peut souligner que, parmi ces nouvelles exoplanètes, quatre d'entre elles (Kepler-174d, Kepler-296f, Kepler-298 d et Kepler-309 c)  «pourraient prétendre au titre d’exoterres car elles orbitent dans la zone d’habitabilité et ont un diamètre inférieur à 2,5 fois celui de la Terre», en particulier, Kepler-296f, qui «orbite autour d’une naine rouge deux fois plus petite que le Soleil» et dont le «diamètre est estimé à deux fois celui de la Terre».