• Astronomie: les exoplanètes deux à trois fois plus massives que la Terre pourraient se révéler plus adaptées à l’apparition de la vie que la nôtre!____¤201402

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Astrobiology, avance que les exoplanètes deux à trois fois plus massives que la Terre pourraient se révéler plus adaptées à l’apparition de la vie que la nôtre.

     

    Classiquement, la zone d’habitabilité d'une étoile correspond à la zone annulaire l'entourant «au sein de laquelle des planètes de type terrestres, des planètes telluriques avec une croûte solide et une atmosphère, pourraient connaître durant une période suffisamment longue (plusieurs milliards d’années) des conditions potentiellement favorables à l’apparition et au développement de la vie».

     

    Cependant, cette définition se complexifie actuellement «pour tenir compte d’une quantité croissante de facteurs physiques, chimiques ou astronomiques, si bien que l’idée même d’une zone d’habitabilité unique dans un système planétaire perd peu à peu de sa pertinence»: les exemples «de conditions qui pourraient être favorables à l’apparition de la vie sur des lunes comme Europe (Jupiter) ou Titan (Saturne), qui sont situées largement en dehors de la zone d’habitabilité théorique du Système solaire», illustrent ce point.

     

    L'étude ici présentée expose «point par point les éléments qui peuvent jouer un rôle dans l’apparition et le maintien des conditions nécessaires au développement d’organismes unicellulaires puis multicellulaires de plus en plus complexes».

     

    Ainsi, des superterres 2 à 3 fois plus massives que la Terre seraient potentiellement plus habitables que celle-ci du fait qu'elles «bénéficieraient d’une période d’activité tectonique plus longue, ce qui est indispensable pour réguler le taux de dioxyde de carbone présent dans l’atmosphère et donc l’effet de serre que celui-ci engendre (en l’absence de toute intervention humaine)».

     

    De plus, leur champ magnétique plus intense assurerait «une bonne protection contre les rayonnements cosmiques et stellaires très énergétiques».

     

    Cette analyse conduit à sélectionner des «étoiles autour desquelles la probabilité de détecter des planètes habitables, voire habitées, serait la plus grande», ce qui privilégie les «étoiles dont la luminosité reste stable durant des milliards d’années» (type spectral G, K ou M).

     

    Dans ce contexte, l'étude porte son attention sur «le système planétaire qui semble entourer l’une des étoiles les plus proches du Soleil, Alpha Centauri B»: cette étoile, «qui est une composante du système stellaire le plus proche du Soleil, à moins de 4,3 années-lumière (40 000 milliards de kilomètres environ)», est une étoile de type spectral K et son âge est estimé «entre 4,8 et 6,5 milliards d’années (4,56 milliards d’années pour le Soleil)».

     

    Des simulations informatiques laissent penser «qu’il pourrait y avoir jusqu’à 5 exoplanètes de type tellurique» autour d'Alpha Centauri B que la future sonde européenne PLATO pourrait parvenir à détecter.

     

     


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