Une étude, dont les résultats intitulés «Progress in unveiling extreme particle acceleration in persistent astrophysical jets» sont publiés dans la revue Nature Astronomy, rapporte certaines avancées concernant les blazars (*), qui accélèrent sans relâche, à plusieurs milliards d’années-lumière de notre Galaxie, des particules jusqu’à des énergies extrêmes.

Relevons tout d'abord que les blazars, qui «font partie des objets les plus fascinants de l’Univers», sont «alimentés par des trous noirs d’une masse considérable, des milliards de fois celle du Soleil, et situés au centre de galaxies lointaines»: en fait, «au sein des blazars, une partie de la matière est avalée tandis que l’autre est canalisée sous l’action du champ magnétique et parvient à échapper à la formidable attraction».

Ce plasma qui s’échappe apparaît aux astronomes, «comme un mince filet clairement identifiable lorsqu’il est vu en biais (dans ce cas, on parle de radio-galaxies)». La «petite fraction des blazars (≤1%)» qui «présente une émission particulièrement intense aux plus hautes énergies, piquée en rayons X et/ou gamma au TeV» rassemble «les blazars extrêmes, observés dans la bande gamma (le rayonnement électromagnétique le plus énergétique)».

Dans ce contexte, l'étude ici présentée rapporte les analyses de leurs principales propriétés observationnelles et en «déduit un tableau assez complexe, dans lequel certains objets semblent appartenir au modèle dominant, alors que d’autres, les blazars de plus haute énergie, pourraient s’en éloigner», une question non résolue qui «constitue un défi pour les modèles théoriques d’accélération et d’émission».

En outre, cette étude montre «que ces objets sont des laboratoires idéaux pour des études de pointe en cosmologie, physique fondamentale et physique des plasmas».

Lien externe complémentaire (source Wikipedia)

(*) Blazard