• Astrophysique: des observations faites sur la galaxie de 'la Toile d'Araignée' suggèrent que les plus grosses galaxies de l'univers nagent dans un océan de gaz froid qui les nourrit!____¤201612

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Molecular gas in the halo fuels the growth of a massive cluster galaxy at high redshift» ont été publiés dans la revue Science, a permis de montrer, à partir d'observations réalisées sur la galaxie dite de 'la Toile d'Araignée' que les plus grosses galaxies de l'univers nagent dans un océan de gaz froid qui les nourrit, alors que, jusqu'ici, les scientifiques pensaient que ces 'super-galaxies' se formaient essentiellement en avalant des cousines plus petites, captées et violemment absorbées sous l'effet de la gravité.

     

    Rappelons tout d'abord que «les plus grosses galaxies de l'Univers, qui rassemblent plusieurs milliers de milliards d'étoiles, se concentrent au sein d'amas de centaines, voire de milliers, d'autres galaxies». En vue de mieux comprendre ce phénomène, l'étude ici présentée s'est focalisée sur «un amas de galaxies situé à 10 milliards d'années-lumière de la Terre», qui «abrite en son centre une galaxie géante en formation, nommée 'The Spiderweb' ('la Toile d'Araignée') car elle est entourée d'un réseau de plus petites galaxies en interaction gravitationnelle».



    Il est ainsi apparu, «grâce aux radiotélescopes Karl G. Jansky VLA et, surtout, ATCA», que «les galaxies de l'amas baignent dans un nuage géant de gaz froid qui les alimente en matière». Bien qu'on ne sache pas «comment ce nuage est structuré ni comment il s'est formé», les observations indiquent «qu'il s'étend tout autour des galaxies comme un halo, avec une masse de 100 milliards de fois celle du Soleil et une température de -200°C».

     

    Ce nuage «est principalement composé de dihydrogène, qui alimente la formation des étoiles au sein de l'amas». Du fait que «ce gaz est difficile à détecter», l'étude a utilisé «un gaz traceur, le monoxyde de carbone», pour en déduire «la masse du nuage de dihydrogène». De la sorte, les astronomes ont «trouvé une partie des atomes manquants de l'univers, qui échappaient jusqu'à maintenant à une détection directe». Cette découverte devrait inciter «les astronomes à revoir leur compréhension de la formation des galaxies massives dans l'Univers jeune».

     

     


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