• Astrophysique: HAWK-I découvre dans la Nébuleuse d'Orion un nombre de naines brunes et d'objets de masse planétaire dix fois supérieur au nombre d'objets connus!____¤201607

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «The bimodal initial mass function in the Orion Nebula Cloud» sont publiés dans la revue MNRAS et disponibles en pdf sur arxiv.org, a permis, grâce à HAWK-I, l'instrument infrarouge qui équipe le VLT de l'ESO au Chili, de découvrir l'existence d'un nombre de naines brunes et d'objets de masse planétaire dix fois supérieur au nombre d'objets connus dans les profondeurs encore inexplorées de la Nébuleuse d'Orion.

     

    Rappelons tout d'abord que «la célèbre Nébuleuse d'Orion s'étend sur quelque 24 années-lumière à l'intérieur de la constellation d'Orion» («à l'œil nu depuis la Terre, elle présente l'aspect d'une tâche floue au niveau de l'épée d'Orion»). Sa relative proximité «en fait un laboratoire de test idéal des scenarii de formation stellaire».

     

    Dans le cadre de l'étude ici présentée, la toute puissance de HAWK-I a été employée «pour capturer la vue la plus profonde et la plus compréhensive à ce jour de la Nébuleuse d'Orion». L'image qui en a résulté «a révélé l'existence d'une abondance élevée de naines brunes de faible luminosité et d'objets isolés de masse planétaire». Leur présence nous informe «sur l'histoire de la formation stellaire au cœur même de la nébuleuse».

     

    Cette nouvelle image laisse penser «que la Nébuleuse d'Orion engendre probablement bien plus d'objets de faible masse que d'autres régions de formation stellaire situées à plus grande proximité de la Terre et caractérisées par une plus faible activité». Plus précisément, les recensements «du nombre d'objets de masses différentes qui se sont formés au sein de régions semblables à la Nébuleuse d'Orion», réalisés avant cette étude «afin de mieux comprendre le processus de formation stellaire», faisaient apparaître une majorité pour «des masses voisines du quart de celle de notre Soleil».

     

    Maintenant, «la découverte, au sein de la Nébuleuse d'Orion, d'un grand nombre de nouveaux objets de masses nettement inférieures» indique «l'existence d'un second maximum, positionné à une valeur bien inférieure, sur la courbe de distribution des étoiles en fonction de leurs masses». De plus, cette étude suggère également «que le nombre d'objets de dimension planétaire doit être nettement supérieur aux estimations antérieures».

     

     


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