Une étude, dont les résultats intitulés «Disruption of the Orion molecular core 1 by wind from the massive star θ¹ Orionis C» sont publiés dans la revue Nature, a permis d'apporter une explication inédite au phénomène de ralentissement considérable au cours du temps du rythme de formation des étoiles dans notre galaxie en montrant que les vents stellaires dégagés par les étoiles massives perturbent les nuages de gaz dans lesquels se forment les étoiles comme le Soleil.

Rappelons tout d'abord que «la Voie Lactée compte environ 100 milliards d’étoiles dont la majorité se sont formées quand notre galaxie avait la moitié de son âge actuel». Dans ce contexte, l'étude ici présentée a cartographié, «grâce à l’observatoire SOFIA de la NASA», 'l’empreinte' laissée par les vents stellaires de l'étoile massive θ¹ Orionis C (*) «sur les nuages de gaz de la nébuleuse d’Orion». Elle est parvenue, en particulier, à «mesurer avec une précision inédite la quantité d’énergie déposée dans le nuage».

Au bout du compte, ces travaux révèlent que l’influence des vents stellaires «est même supérieure à celle des supernovae, réputées pourtant comme les phénomènes les plus violents de l’Univers» et qu'elle aboutit, de ce fait, à ralentir formation des étoiles dans notre galaxie.

Lien externe complémentaire (source Simbad)

(*) θ1 Orionis C