Des travaux, dont les résultats ont été publiés dans la version en ligne de la revue Cell, ont abouti à créer des cellules souches embryonnaires humaines à partir de cellules de peau en recourant à une technique de clonage. Il s'agit, pour l'homme, d'une «première après plusieurs tentatives infructueuses dans le monde ces dernières années».

Cette réussite intervient, cependant (il faut le noter), après un précédent succès qui a permis de convertir, en 2007, des cellules de peau de singe en cellules souches embryonnaires. La méthode utilisée a consisté à prendre le noyau des cellules de la peau d'un nouveau-né de huit mois, pour le transférer dans des ovules humains, qui ont produit des embryons à partir desquels les cellules souches embryonnaires ont été extraites.

Cette création de cellules souches embryonnaires identiques génétiquement à la personne dont l'ADN du noyau est issu, est particulièrement prometteuses pour traiter la maladie de Parkinson, la sclérose en plaques, des pathologies cardiaques et des blessures à la moelle épinière. Cette démarche inquiète cependant vivement les détracteurs du clonage, qui s'élevent contre ses conséquences potentielles.