• Biologie: la mitochondrie est un indicateur de la longévité chez le nématode Caenorhabditis elegans!____¤201402

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, fait apparaître que la mitochondrie est un indicateur de la longévité chez le nématode Caenorhabditis elegans.

     

    Essentiellement, les mitochondries, qui sont de «petites structures présentes dans toutes les cellules eucaryotes», transforment le glucose et l’oxygène en adénosine triphosphate (ATP) pour fournir l’énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule.

     

    Le mauvais côté de l'affaire, c'est qu'au «cours de ce processus, elles libèrent des dérivés réactifs de l’oxygène (DRO), des espèces chimiques oxygénées comme des radicaux libres, c’est-à-dire des molécules possédant un ou plusieurs électrons non appariés sur leur couche externe».

     

     

    Or, ces composés très réactifs «peuvent facilement réagir avec n’importe quelles molécules qui les entourent, compromettant ainsi leur fonction». En conséquence, «lorsque les DRO s’accumulent, ils provoquent des lésions importantes que la cellule a souvent du mal à réparer».

     

    Grâce à une technique de marquage par fluorescence des DRO, il est possible d'observer sous un microscope, le rejet par les mitochondries, à des intervalles réguliers, de «sortes de paquets de DRO, appelés 'mitoflashs'», leur fréquence représentant «un bon indicateur de l’activité métabolique d’une cellule».

     

    Il a été mis en évidence que, chez le nématode, cette fréquence «devient plus intense à deux périodes principales de l’existence, le début de l’âge adulte et au cours de la vieillesse». Afin de savoir si la fréquence des mitoflashs peut renseigner sur la longévité du ver, des mesures de ce paramètre ont été effectuées «chez des vers ayant une vie courte de 21 jours ou une longévité d’au moins 30 jours».

     

    Il est alors apparu que la première période d'intensité des mitoflashs est un bon indicateur de la longévité du ver, puisque «les nématodes vivant en moyenne 21 jours présentaient plus de mitoflashs que les autres lors de l’entrée dans la vie adulte».

     

     

    Afin de confirmer cette observation, «plusieurs vers mutants ayant des durées de vie variables» ont été fabriqués montrant de nouveau que «plus un ver vit longtemps et moins la fréquence de mitoflashs est élevée, et inversement».

     

    En outre, «un ver mutant à la vie longue», modifié pour qu’il fabrique plus de DRO, augmente la fréquence de ses mitoflashs, ce qui réduit sa longévité. Cette recherche renforce ainsi la théorie du vieillissement «par le biais des mitochondries».

     

     

     


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