Une étude, dont les résultats ont été publiés le 24 février 2013 dans la revue Nature Immunology, a permis de décrypter le mécanisme immunitaire original qui permet aux insectes de contrôler efficacement la réplication des virus.

A partir du modèle de la drosophile, il apparaît que, chez l’insecte, le maintien d’une infection persistante repose sur un équilibre délicat: le virus, abrité dans les cellules, peut se propager selon un niveau de réplication suffisant et se transmettre efficacement, tandis que l’insecte optimise ses dépenses énergétiques, évitant d’épuiser ses réserves dans une tentative incertaine d’élimination du virus, mais régulant suffisamment la multiplication de ce dernier pour qu’il ne lui soit pas nuisible.