• Biologie: un microbe, qui serait à l'origine du développement de la vie pluricellulaire complexe sur Terre, aurait été isolé et aurait pu croître en laboratoire!____¤201908

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Isolation of an archaeon at the prokaryote-eukaryote interface» sont disponibles en pdf, indique qu'un microbe qui serait à l'origine du développement de la vie pluricellulaire complexe sur Terre, a été isolé et a pu croître en laboratoire.

     

    Cet organisme appelé Lokiarchaea, dont le nom «fait référence au château de Loki (Loki étant un Dieu norvégien), un champ de cinq sources hydrothermales au large du Groenland», où il a été identifié «pour la première fois en 2005», a eu une partie de son génome séquencé en 2015 à partir d'un échantillon de boue d'océan.

     

    Il a été constaté que ce génome était «parsemé de gènes semblables à ceux des eucaryotes». Par ailleurs, comme d'autres microbes semblables ont été découverts, la lignée a été dénommée lignée des archées Asgard, «encore en référence à la mythologie nordique».

     

    Au départ, la théorie «de ceux qui pensaient que les Asgard étaient à l'origine de la vie complexe» énonce qu'il «y a 2 milliards d'années une archée ressemblant à un Asgard aurait englouti une bactérie» dont l'ingestion, «au lieu de fournir un repas», aurait «suscité une relation mutuellement bénéfique, un phénomène connu sous le nom d'endosymbiose».

     

    Cependant, cette hypothèse ne fait «pas consensus au sein de la communauté scientifique», de même «que la place de Asgard au sein du Tree of Life», certains faisant «valoir, à juste titre, la potentielle contamination du génome identifié par d'autres microbes présents dans le méli-mélo de la boue d'océan».

     

    A cause de cela, «il fallait épurer les échantillons et faire croître Lokiarchaea en culture, alors que «ce type d'organisme, vivant en milieu extrême, a une croissance très lente». Dans ce contexte, l'étude ici présentée aurait permis de faire «croître dans un laboratoire japonais» les Lokiarchaea, à l'aide «d'un bioréacteur reproduisant les conditions de vie de ces organismes, et des éléments nutritifs appropriés».

     

    En outre, «après toutes ces années de travail, les expérimentateurs ont entreposé, au sein de la même culture, des Lokiarchaea et une autre archée» de sorte que «les deux microbes se sont alors assemblés et ont formé une relation symbiotique». Les auteurs de l'étude «restent néanmoins prudents en précisant que leur expérience doit être tout d'abord relue, reproduite, et que l'ADN de Lokiarchaea doit être confirmé afin de dissiper les doutes concernant la contamination».

     

     

     


    Tags Tags : , , , , , , , , , , , ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :