• Botanique: le décryptage du génome du rosier a permis de retracer les contributions respectives des rosiers européens et chinois au génome du rosier moderne! ____¤201805

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «The Rosa genome provides new insights into the domestication of modern roses» ont été publiés dans la revue Nature Genetics, a permis, grâce au décryptage du génome du rosier, de retracer les contributions respectives des rosiers européens et chinois au génome du rosier moderne et d'identifier l'ensemble des gènes impliqués dans les voies de biosynthèse du parfum et de la couleur.

     

    Plus précisément, c'est après «huit années de travaux combinées à des stratégies et des outils des plus innovants» que «l'ensemble de l'information génétique portée par les sept paires de chromosomes de Rosa chinensis 'Old blush'» a pu être séquencée et déchiffrée, ce qui a permis «d’annoter la totalité de ses 36 377 gènes» et de constituer de la sorte «un génome de référence du genre Rosa».

     

    Ensuite, «la comparaison de ce génome du genre Rosa avec ceux d'autres plantes de la famille des Rosacées (fraisier, framboisier, pommier, poirier, pêcher, prunier…) a montré que le rosier, le fraisier et le framboisier sont évolutivement très proches», ce qui a débouché sur la reconstitution de «l’histoire de la rose au sein de la famille des Rosacées».

     

    L'origine «des chromosomes du rosier hybride 'La France' (obtenu dans la région lyonnaise en 1867)», qui «combine les caractères de vigueur de croissance des espèces européennes et la floraison pluriannuelle des espèces chinoises», a, en particulier, été analysée. Ainsi, «l’origine des gènes impliqués dans la définition des caractères les plus appréciés chez le rosier moderne, comme la floraison multiple, plutôt d’origine chinoise» a été identifiée.

     

    Globalement, ont été identifiés «les principaux gènes engagés dans la floraison, le développement de la fleur, la reproduction, la fragrance et la synthèse des pigments à l’origine des teintes rouges (famille des anthocyanes)». En outre, «les voies de biosynthèse dans lesquelles interviennent ces gènes» ont été reconstitués. Notamment, «un groupe de gènes  impliqués simultanément dans la régulation de la couleur et du parfum de la fleur» a été mis en évidence.

     

    En conséquence, cette étude constitue «une base solide pour démêler les mécanismes moléculaires et génétiques qui régissent les caractères du rosier et leur diversité». Elle va aider à terme, «à accélérer la sélection et l’amélioration de la qualité de la reine des fleurs», sans compter que ces connaissances seront «très utiles pour étudier d’autres espèces de la famille des Rosacées et d’autres plantes ornementales».

     

     


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