• Cosmologie: un catalogue des sources d'ondes gravitationnelles, détectées à ce jour par les membres des collaborations LIGO et Virgo, a été publié!____¤201812

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «GWTC-1: A Gravitational-Wave Transient Catalog of Compact Binary Mergers Observed by LIGO and Virgo during the First and Second Observing Runs» sont disponibles en pdf, fournit le catalogue des sources d'ondes gravitationnelles détectées à ce jour par les membres des collaborations LIGO et Virgo à la suite des analyses des données collectées lors des campagnes d'observation, d'abord de LIGO seul puis en tandem avec Virgo.

     

    Ce catalogue, qui «résulte d'une réanalyse complète de tous les signaux reçus depuis le début», comporte «quatre fusions de trous noirs stellaires supplémentaires». Au total, les détecteurs d'ondes gravitationnelles ont ainsi «mis en évidence 10 fusions de trous noirs formant initialement des systèmes binaires et une collision d'étoiles à neutrons», ce dernier événement étant immatriculé GW170817.

     

    Les quatre nouvelles sources d'ondes gravitationnelles, quant à elles «portent comme il se doit les dénominations de GW170729, GW170809, GW170818 et GW170823 (GW fait référence à Gravitational Wave, c'est-à-dire onde gravitationnelle)». GW170729, «détectée le 29 juillet 2017», bat «plusieurs records dans ce domaine encore jeune qu'est l'astronomie gravitationnelle».

     

    Plus précisément, «la fusion des trous noirs s'est produite à environ 5 milliards d'années-lumière, ce qui en fait la source d'ondes gravitationnelles la plus lointaine connue à ce jour». De plus, «les masses des deux astres compacts, aux barres d'erreurs près, devaient être d'environ 50,6 et 34,3 masses solaires, produisant un trou noir final d'environ 80 masses solaires d'après la forme du signal détecté uniquement par LIGO» («Virgo, le détecteur européen, n'était pas encore opérationnel à ce moment-là sous sa forme upgradée»). Il en résulte qu'environ cinq masses solaires ont «été converties en rayonnement gravitationnel pur en une fraction de seconde», ce qui est aussi un record.

     

    Indiquons pour finir que l'extraction, à partir des signaux détectés, des caractéristiques de ces trous noirs et de ceux formés par la fusion a été effectuée «en s'aidant des modèles numériques sur ordinateurs générant des collisions avec plusieurs valeurs des masses initiales, mais aussi des moments cinétiques, des spins des trous noirs» puisque ces trous noirs «doivent être en rotation comme les étoiles qui leur ont donné naissance en s'effondrant gravitationnellement».

     

     


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