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Géophysique: la thèse, du rôle majeur dans la crise KT du corps céleste à l'origine de l'astroblème de Chicxulub au Yucatan, a été renforcée par des simulations très pointues!____¤201711
Une étude, dont les résultats intitulés «Quantifying the Release of Climate-Active Gases by Large Meteorite Impacts With a Case Study of Chicxulub» ont été publiés dans la revue Geophysical Research Letters, a permis de renforcer la thèse du rôle majeur du corps céleste à l'origine de l'astroblème * de Chicxulub au Yucatan dans la crise KT, crise biologique à la suite de laquelle les dinosaures, en particulier, ont disparu.
Bien que les gigantesques épanchements basaltiques du Deccan en Inde ont aussi joué un rôle dans cette grande crise biologique à l'interface du Crétacé et du Paléogène, c'est «le lieu de l'impact de l'astéroïde ou de la comète» qui lui a conféré sa puissance destructrice, car «la catastrophe s'est produite dans une région contenant des évaporites constituées de sulfates de sorte que d'importantes quantités de composés soufrés ont été libérées» et se sont comportés «comme des aérosols fortement réflecteurs de la lumière dans les couches hautes de l'atmosphère».
L'étude ici présentée, «profitant des progrès dans la puissance de calcul», a déterminé avec précision l'ampleur des phénomènes en jeu. Pour réduire les incertitudes, ont été envisagés «plusieurs angles d'impact possibles du corps céleste au Yucatan (on pense aujourd'hui qu'il était plutôt de l'ordre de 60 ° plutôt que de 90°) ainsi que des variantes de la composition des couches sédimentaires dans lesquelles le corps céleste a pénétré, y créant des ondes de choc, reproduites sur ordinateur».
Il est alors apparu «que trois fois plus de soufre a été injecté dans les couches hautes de l'atmosphère que ce qu'indiquaient les premières modélisations, à savoir environ 325 gigatonnes», mais «moins de gaz carbonique aurait été libéré, soit environ 425 gigatonnes de CO2». Au bout du compte, «le refroidissement de la planète aurait duré plus longtemps et les températures auraient parfois reculé de 26 °C par rapport à leurs moyennes saisonnières», tandis que le gaz carbonique n'aurait «conduit sur le long terme qu'à un réchauffement plus modéré».
Lien externe complémentaire (source Wikipedia)
Tags : Géophysique, 2017, Geophysical Research Letters, crise KT, Crétacé, Paléogène, dinosaures, Deccan, astroblème, Chicxulub, CO2, sulfates, soufre, aérosols
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