• Géophysique: les bombardements de la Terre à l'Hadéen n’ont pas empêché la formation de petites oasis propices à la vie, entre chaque épisode destructeur!____¤201408

     

    Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Nature, a permis de mettre en lumière que les «événements ravageurs», qui ont frappé la Terre à l'Hadéen n’ont pas empêché la formation de petites oasis propices à la vie, entre chaque épisode destructeur.

     

    Lors de sa formation, il y a 4,5 milliards d’années, la Terre «est entrée dans son premier éon géologique, l’Hadéen». Cet éon, dont le nom «rappelle celui du dieu grec des Enfers, Hadès», correspond à une période de 500 millions d’années (qui représente donc, «plus de 10% de l’histoire de notre planète») durant laquelle «astéroïdes et comètes sont venus frapper la Terre et ont complètement remodelé sa surface».

     

    Alors qu'on pensait qu'en raison de ces collisions, «les conditions devaient être infernales», «des analyses menées sur les douze dernières années» conduisent à nuancer cette idée: plus précisément, l'analyse des minéraux piégés dans de minuscules cristaux de zircon, datant de l’Hadéen, fait apparaître «qu’il devait bien exister de l’eau à l’état liquide sur la planète à cette époque».

     

     

    L'étude ici présentée propose un nouveau modèle de bombardement de la Terre à l'Hadéen qui a été calibré à l'aide des informations lunaires et terrestres existantes (en particulier, grâce à l'analyse de la surface de la Lune, marquée par de nombreux cratères et aux éléments hautement sidérophiles, comme l’or, «qui ont été déposés sur Terre par ces collisions»).

     

    Il en résulte une estimation de «la masse totale accumulée sur Terre suite aux collisions», qui indique que «les impacts auraient contribué à un peu moins de 0,5% de la masse actuelle de notre planète».

     

    Les évaluations montrent qu’entre 20 et 30 collisions avec des objets larges de plus de 200 km ont eu lieu en 500 millions d’années, ce qui a dû faire fondre à plusieurs reprises «une bonne partie de la croûte et du manteau terrestre».

     

    La conclusion de ces calculs c'est que «seuls des organismes résistant aux fortes températures ont pu se développer durant les quelques moments de répit, tout de même longs de plusieurs millions d’années».

     

     


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