Une étude, dont les résultats ont été publiés dans la revue Molecular Psychiatry, indique que la dépression fait vieillir plus vite les cellules. Ces travaux confortent les conclusions de recherches précédentes qui suggérent une association entre le stress, la dépression et le vieillissement cellulaire.

Le vieillissement des cellules de 2.407 volontaires, «dont 1.095 souffraient de dépression, 802 avaient vécu un épisode dépressif par le passé et 510 n’avaient jamais connu la maladie», a été analysé en mesurant par des techniques de biologie moléculaire «la longueur des télomères, les régions répétées situées à l’extrémité des chromosomes». En effet, «depuis plusieurs années, les scientifiques savent que la taille des télomères diminue lorsque les cellules se divisent et est un bon indicateur du vieillissement cellulaire».

Il est alors apparu que les télomères «étaient plus courts chez les personnes dépressives que chez les sujets en bonne santé». De plus, cet effet est 'dose-dépendant' «car plus une personne est déprimée et plus ses télomères sont petits».