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Médecine: le rôle majeur de la protéine Rac1 dans le développement de l'hyperréactivité bronchique associée à l'asthme allergique, a été mis en évidence!____¤201801
Une étude, dont les résultats intitulés «Targeting of Rac1 prevents bronchoconstriction and airway hyperresponsiveness» ont été publiés dans la revue Journal of Allergy and Clinical Immunology, a permis de découvrir le rôle majeur de la protéine Rac1 dans le développement de l'hyperréactivité bronchique associée à l'asthme allergique.
Rappelons tout d'abord que l'asthme allergique, qui «représente 70% des formes d’asthmes et est responsable de plus de 250 000 morts par an», constitue «un problème majeur de santé publique qui touche actuellement 8 à 10% de la population mondiale».
Concrètement, «la crise d’asthme est déclenchée par un allergène qui induit une contraction excessive des cellules musculaires de la paroi bronchique (hyperréactivité bronchique)». La réduction du diamètre des bronches qui en résulte «mène à des difficultés respiratoires chez le patient (sensation d’étouffer, essoufflement, toux, sifflement...)».
Dans ce contexte, l'étude ici présentée met en évidence «le rôle essentiel de la protéine Rac1 dans la contraction du muscle bronchique et dans l’hyperréactivité bronchique associée à l’asthme allergique faisant de Rac1 une nouvelle cible thérapeutique dans l’asthme allergique». Pour en faire la démonstration, il a été fait appel à «un modèle de souris asthmatiques sensibilisées aux acariens pour mimer la pathologie humaine».
Il est ainsi apparu que «l’inhalation d’un inhibiteur de Rac1 prévient l’hyperréactivité bronchique dans ce modèle murin d'asthme allergique». En outre, «l’administration chronique de l’inhibiteur de Rac1» diminue «l'inflammation bronchique et l'infiltration de certains globules blancs dans les poumons (qui favorisent l’hyperréactivité bronchique dans l’asthme allergique)». Ainsi, il a été observé «sur des échantillons bronchiques de patients subissant une transplantation pulmonaire», une réduction «de 70 à 80% de la contraction bronchique par l'inhibition de Rac1».
Cependant, comme «les inhibiteurs utilisés dans ces expériences sont des outils de recherche utilisables uniquement en laboratoire», de nouvelles molécules pour la clinique sont actuellement en voie d'élaboration. A ce propos, il faut souligner que, pour l'instant, «5 à 10% des patients souffrant d’asthme allergique ne sont pas soulagés par les traitements usuels que sont les anti-inflammatoires et les bronchodilatateurs».
Tags : Médecine, 2018, asthme, allergènes, acariens, globules blancs, poumons, bronches, protéines, Rac1, Journal of Allergy and Clinical Immunology
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