• Médecine: pour la première fois, l'existence de plusieurs formes d'une protéine protégeant le génome du virus de l'hépatite E a été démontrée!____¤201710

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Hepatitis E Virus Lifecycle and Identification of 3 Forms of the ORF2 Capsid Protein» ont été publiés dans la revue Gastroenterology, a permis de démontrer pour la première fois l'existence de plusieurs formes d'une protéine protégeant le génome du virus de l'hépatite E (VHE), la protéine de capside ORF2. De plus, le virus a été visualisé.

     

    Rappelons tout d'abord que «l'hépatite E est un problème majeur de santé publique qui touche plus de 20 millions de personnes chaque année dans le monde et est responsable de 44 000 décès par an». Le VHE, virus de l’hépatite E, est «présent dans les selles des sujets infectés» et «se transmet principalement en buvant de l'eau contaminée». Cependant la contamination peut se faire «également par consommation de viande infectée, essentiellement à base de foie de porc, peu ou pas cuite». Si, en général, «on en guérit spontanément au bout de quelques semaines», parfois «l'infection s’aggrave et peut évoluer en hépatite fulminante».

     

    L'analyse de cellules cultivées in vitro ainsi que de sérum de patients infectés par le VHE a fait apparaître que la protéine ORF2 se présentait sous trois formes différentes: «une forme associée aux particules virales infectieuses (ORF2i) et deux autres qui sont des formes modifiées (ORF2g et ORF2c), non associées aux particules virales infectieuses».

     

    Comme «ces dernières produites en grande quantité et sécrétées dans le sang représentent les protéines majoritairement reconnues par un test de dépistage actuel qui est abordable contrairement à d’autres tests plus coûteux se basant sur la reconnaissance de l’ARN viral» et comme «la présence de ORF2g et ORF2c n’est pas synonyme d’une virémie active», l’identification de ces différentes formes de la protéine de capside et leur caractérisation va «permettre de développer un test de dépistage abordable et plus fiable se basant sur la seule reconnaissance des protéines associées aux capsides infectieuses».

     

    Pour finir, notons que «parallèlement à cette découverte», le VHE «issu de cultures in vitro, de sang et de selles de patients infectés» a pu être visualisée pour la première fois par microscopie électronique, «grâce à des techniques de capture du virus récemment mises au point et qui ont également permis en 2016, la première visualisation du virus de l’hépatite C». Cela «permettra d'étudier plus en détail l'ultrastructure du VHE».

     

     


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