• Médecine: quatorze nouveaux marqueurs génétiques, associés à une diminution de la durée de vie, ont été identifiés!____¤201707

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Bayesian association scan reveals loci associated with human lifespan and linked biomarkers» ont été publiés dans la revue Nature Communications, a permis d'identifier seize marqueurs génétiques associés à une diminution de la durée de vie, dont quatorze nouveaux pour la science: c'est donc, le «plus large échantillon de marqueurs de ce type découverts à ce jour».

     

    Rappelons tout d'abord que «même si l'environnement ‘y compris le statut socio-économique ou l'alimentation‘ joue un rôle prépondérant», on estime qu'environ «20% à 30% des fluctuations de la durée de vie humaine sont liés au génome». Plus précisément, des variations «à des endroits précis dans la séquence d'ADN, telles que les polymorphismes nucléotidiques (SNP)», semblent reliées à notre longévité, mais jusqu'ici, «les études les plus complètes» n’avaient «pu découvrir que deux de ces marqueurs».

     

    Pour sa part, l'étude ici présentée, a effectué, «grâce à une nouvelle approche informatique», des analyses «sur un échantillon de 116279 individus et testé 2,3 millions de SNP humains», de sorte que «seize SNP associés à la longévité ont été découverts, dont quatorze jusque-là jamais identifiés comme tels».

     

    En fait, la priorité a été donné «aux variations de l'ADN connues pour être associées aux maladies liées à l'âge afin de scanner plus efficacement le génome»: environ «une personne sur dix est porteuse de configurations de ces marqueurs écourtant sa vie de plus d'un an par rapport à la moyenne de la population». De plus, «la plupart des SNP influent sur plusieurs maladies ou facteurs de risque.

     

    En particulier, «la découverte de ces SNP, combinée à des mesures d'expression génique» a fait apparaître «qu'une diminution de l’expression cérébrale de trois gènes voisins des SNP (RBM6, SULT1A1 et CHRNA5, ce dernier étant impliqué dans la dépendance à la nicotine) était liée de façon causale à une durée de vie plus longue».

     

    Il en découle que ces trois gènes pourraient «agir comme biomarqueurs de la longévité, c'est-à-dire de la survie au-delà de 85-100 ans» (Cette hypothèse a été étayée par le fait «que des souris présentant dans le cerveau une expression génique plus faible de RBM6 vivaient sensiblement plus longtemps»).

     

     


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