• Médecine: un ovaire artificiel, imprimé en 3D grâce à une encre gélatineuse, a été élaboré en vue de traiter des cas d'infertilité!____¤201705

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «A bioprosthetic ovary created using 3D printed microporous scaffolds restores ovarian function in sterilized mice» ont été publiés dans la revue Nature Communications, a permis d'élaborer un ovaire artificiel, imprimé en 3D grâce à une encre gélatineuse, en vue de traiter des cas d'infertilité. Pour l'instant, cet implant a été testé avec succès sur des souris.

     

    En fait, les matrices poreuses obtenues ont servi de support pour les follicules ovariens: pour que les micropores de la matrice puissent remplir cette mission, la taille et la localisation des trous avaient été pensées «pour contenir des dizaines de follicules et permettre aux vaisseaux sanguins de se connecter aux implants».

     

    Pour tester cet ovaire artificiel, les souris ont d'abord «été ovariectomisées (on a retiré leurs ovaires)» avant de recevoir les implants. L'ovaire artificiel devait permettre «la maturation des ovocytes in vitro et in vivo. En fait, «la vascularisation a pu se faire in vivo» puisque «les implants se sont raccordés à la circulation sanguine en une semaine» et «ont libéré des ovocytes matures de manière naturelle à travers les pores de la structure gélatineuse, grâce à une ovulation normale».

     

    Ainsi, les ovaires de synthèse ont «restauré la fonction ovarienne chez les souris stériles», sans que des hormones ne leur aient été données artificiellement. L'ovulation s'est donc faite «grâce aux hormones produites dans l'organisme de l'animal».

     

    De plus, sur sept souris qui «se sont accouplées après avoir reçu leurs ovaires artificiels», trois «ont donné naissance à des bébés souris qui s'étaient développés à partir d'ovules produits par les implants»: ces bébés souris «ont été allaités normalement par leur mère et se sont même reproduits plus tard».

     

    Actuellement, «on ne sait pas si cette approche fonctionnerait dans le cas de l'espèce humaine, où les follicules sont bien plus gros», mais on peut saluer cette avancée qui pourrait «permettre à des jeunes femmes d'avoir des enfants, notamment après un traitement anti-cancer».

     

     


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