• Médecine: un traitement, qui protège de la perte osseuse de maladies ostéolytiques, a été mis en oeuvre sans que la formation osseuse soit affectée!____¤201502

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Pharmacological inhibition of Dock5 prevents osteolysis by affecting osteoclast podosome organization while preserving bone formation» ont été publiés dans la revue Nature communications, a permis de développer, sur un modèle animal, sans que la formation osseuse en soit affectée, un nouveau traitement qui protège de la perte osseuse caractéristique de maladies ostéolytiques comme l'ostéoporose post-ménopausique, la polyarthrite rhumatoïde et les métastases osseuses.

     

    La capacité dynamique de l'os découle d'une «bonne coordination entre les cellules qui détruisent le 'vieil' os, les ostéoclastes, et celles qui le reconstruisent, les ostéoblastes». Cependant, cet équilibre est rompu dans certaines maladies lorsque «la destruction de l'os par les ostéoclastes prend le dessus sur la formation osseuse par les ostéoblastes».

     

     Si «la plupart des traitements actuels contre la perte osseuse pathologique (ostéoporose etc.) suppriment les ostéoclastes, les cellules destructrices de l'os, afin de limiter la dégradation osseuse», ils ont l'inconvénient d'empêcher également la formation osseuse, «celle-ci étant stimulée par la présence des ostéoclastes».

     

    Comme «pour détruire l'os, les ostéoclastes utilisent des structures cellulaires particulières, les podosomes, organisés en anneau grâce au cytosquelette d'actine» qui «agissent comme des 'boutons pressions' entre l'os et l'ostéoclaste en formant une 'ventouse' au sein de laquelle l'os est dégradé», l'étude ici présentée a mis d'abord en lumière que «le facteur d'échange Dock5 active une petite enzyme, la GTPase Rac, pour organiser le cytosquelette d'actine et permettre la formation de l'anneau de podosomes».

     

    Elle a ensuite révélé, «en utilisant plusieurs modèles de souris présentant différentes situations de perte osseuse pathologique (ostéoporose post-ménopausique, polyarthrite rhumatoïde et métastases osseuses)», que «l'administration d'un composé synthétique nommé C21, qui inhibe Dock5, empêche l'activité des ostéoclastes en bloquant l'effet 'ventouse' qui leur permet de dégrader l'os».

     

    En conséquence, ces travaux valident, chez la souris, «l'inhibition pharmacologique de Dock5 comme une nouvelle voie thérapeutique», car les ostéoclastes restent présents, ce qui assure le maintien de la formation osseuse pendant le traitement.

     

     


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