• Médecine: une femme dont le cancer agressif lui laissait cinq mois d’espérance de vie, a eu la vie sauve grâce à un traitement fondé sur l’immunothérapie! ____¤202102

     

    Une étude, dont les résultats intitulés «Immunologic Clearance of a BK Virus-associated Metastatic Renal Allograft Carcinoma» ont été publiés dans la revue Transplantation, rapporte le sauvetage de la vie d’une femme dont le cancer agressif lui laissait cinq mois d’espérance de vie, un succès qui met en lumière l’importance des traitements fondés sur l’immunothérapie.

     

    Concrètement, la femme en question, qui était diabétique depuis l’âge de 10 ans et avait «bénéficié d’une greffe rein-pancréas à l’âge de 41 ans», avait «développé une tumeur sur un rein qui lui avait été greffé neuf ans auparavant» et ce «cancer, très agressif, lui laissait statistiquement cinq mois d’espérance de vie».

     

    Les organes greffés «provenaient d’un donneur masculin de 20 ans», mais, si tout s'était alors très bien passé, «neuf ans plus tard, lors du contrôle annuel», une «grosse tumeur, avec des métastases qui se sont déjà disséminées dans les intestins, le foie et les poumons» avait été détectée. Ce type de tumeur, appelée cancer de Bellini, «un des cancers les plus agressifs», offre «une espérance de vie de cinq mois environ avec traitement».

     

    Cependant, comme il est apparu que «la tumeur provenait du rein du donneur et non de la patiente elle-même», cette particularité a permis «d’attaquer la tumeur via un renforcement choc de son système immunitaire, ce qui lui a sauvé la vie» et, «aujourd’hui, sept ans après, cette femme se porte bien et n’a plus développé de cancer».

     

    Plus précisément, le traitement a été fondé sur l’interleukine 2, «une molécule qui active le système immunitaire de manière extrême», Ce traitement est peu prescrit car il est «d’une part difficile à contrôler, et d’autre part, les effets secondaires sont nombreux et pénibles pour le malade», mais il «était particulièrement adapté à ce cas, car la tumeur ne provenait pas de la patiente mais du donneur».

     

    La patiente a supporté, durant trois mois, «le traitement et ses effets secondaires, pour que six mois plus tard, il ne reste plus aucune trace de la tumeur et de ses  métastases». Néanmoins, «ne pouvant plus prendre ses médicaments anti-rejet, cela a eu un impact irréversible sur les organes greffés et la patiente a dû reprendre ses dialyses». En tout cas, «alors qu’elle semblait condamnée», aujourd’hui, sept ans plus tard, «il n’y a plus aucune trace de ce cancer agressif, et une nouvelle greffe pourrait être envisagée».

     

    Au bout du compte, «ce cas démontre le rôle primordial du système immunitaire dans la prise en charge des cancers».

     

     


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